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de 8 pieds.

8 pieds. 3 pieds.

[BARDES demie.)

ngées.

3 pieds.

3.

e bombarde de

CLAVIER DE BOMBARDES

(Suite.)

10. Deuxième trompette harmonique de

8 pieds.

11. Premier

4 pieds.

clairon

harmonique de

12. Deuxième Clairon octaviant de 4 pieds

CLAVIER DE RÉCIT EXPRESSIF

(Quatre octaves et demie.)

Flûtes.

1. Bourdon de 8 pieds.

2. Flûte harmonique de 8 pieds.
3. Flûte octaviante

4 pieds.

harmonique

4. Octavin harmonique de 2 pieds.
5. Quinte.

Anches.

de

6. Trompette harmonique de 8 pieds.
7. Clairon harmonique de 4 pieds.
8. Voix humaine harmonique de 8 pieds

PÉDALES DE COMBINAISON

1. Nuances du clavier du récit.

2. Appel des jeux du récit au deuxième clavier.

3. Appel des jeux du clavier de bom-
bardes au deuxième clavier.

4. Réunion de tous les jeux du clavier
du grand orgue (2me clavier).
5. Appel des jeux du positif au deuxième
clavier.

6. Réunion des dessus des jeux d'anches
et des jeux harmoniques aux jeux
de fonds du positif.

7 Réunion des basses de ces mêmes jeux aux jeux de fonds du positif. 8. Tirasse appelant les basses de tous les claviers à la pédale.

9. Pédales d'octaves ajoutant l'octave grave aux claviers manuels.

6 tuyaux.

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par M. Aristide Cavaillé-Coll (1862).

.AVIER DU RÉCIT EXPRESSIF

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CLAVIER DU RÉCIT EXPRESSIF Jeux de combinaison.

79. Flûte harmonique de 4 pieds. 80. Flûte octaviante de 8 pieds. 81. Dulciana de 4 pieds.

82. Nazard de 2 pieds 1/3.

83. Octavin de 2 pieds.

84. Cornet de 8 pieds, 5 rangées.

85. Trompette de 8 pieds.

86. Trompette harmonique en chamade de 8, 16 et 32 pieds (1).

87. Bombarde tuba major de 16 pieds. 88. Clairon de 4 pieds.

(1) Sur un sommier à part.

CLAVIER DES PÉDALES
Jeux de combinaison.

95. Clairon de 4 pieds.
96. Ophycléide de pieds.
97. Trompette de 8 pieds.
98. Basse de 16 pieds.

99. Bombarde de 16 pieds. 100. Contre-bombarde de 16 pieds.

PÉDALES DE COMBINAISON

Accouplement de la pédale au grand | 11. Appel des jeux de combinaison du

orgue.

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positif.

Appel des jeux de combinaison du récit.

Transmission des jeux de combinaison du grand orgue; sur le ler clavier.

14. Accouplement du grand orgue avec le ler clavier.

15. Accouplement du clavier de bombardes avec le ler clavier.

16. Accouplement du positif avec le ler clavier.

17. Accouplement du récit avec le 1er clavier.

18. Pédale du tremblant.

19. Pédale de la boîte à expression. 20. Tonnerre.

LE

DIX-HUITIÈME SIÈCLE EN FRANCE.

PAR M. ROUX

En 1743, un homme d'un merveilleux esprit dans une rare longévité, un homme qui, après avoir siégé dans l'Académie près de Racine et de Boileau, fut longtemps encore l'émule de Voltaire et l'ami de Montesquieu, Fontenelle, écrivait dans la Préface de ses Comédies ces lignes déjà historiques, mais encore plus prophétiques : « Nous sommes dans un siècle où les vues commencent » sensiblement à s'étendre de tout côté. Tout ce qui >> peut être pensé ne l'a pas été encore. L'immense >> avenir nous garde des événements que nous ne croi> rions pas aujourd'hui, si quelqu'un pouvait les prédire. »

Quel siècle, en effet, plus fertile en merveilles et en surprises que celui dont l'aimable et judicieux centenaire exprimait si bien le génie et indiquait si clairement la portée; que ce dix-huitième siècle, immortelle époque d'influence et d'empire, où le génie français a plus que jamais dominé l'Europe, où le règne de nos idées a préparé le changement du monde?

Cette puissance que la France exerçait sur les peuples au XVIIe siècle, par son goût littéraire, par ses chefsd'œuvre, par sa splendeur sociale, elle l'exerce avec plus d'autorité encore et de grandeur au XVIIIe, par ses innom

brables découvertes dans le monde de l'intelligence, par le développement prodigieux des sciences naturelles que popularise le talent d'écrire, par mille points de vue nouveaux dans l'histoire, la philosophie, la critique, et surtout par ses libres opinions et par ses théories d'améliorations sociales. Jamais l'élan de la pensée n'avait été si puissant et si hardi; jamais les idées, les doctrines ne s'étaient déployées avec plus de vigueur rationnelle; jamais on n'avait vu s'élever à une telle hauteur l'éloquence philosophique, appuyée sur les sciences spéculatives, ni l'horizon des Lettres s'étendre si indéfiniment avec l'immensité de la nature et les espérances illimitées de réforme sociale. Jamais la France n'avait tant étonné, ni remué le monde. De grands objets, de grands travaux, d'impérissables créations font de cette époque une date éternelle dans l'histoire du génie de l'homme. Elle est pleine des miracles de l'esprit. La France, depuis si longtemps et si glorieusement responsable de la civilisation du monde, la France, investie du privilége séculaire de donner aux peuples le mot d'ordre de l'avenir, est plus que jamais alors l'instrument et l'organe de l'esprit universel; elle livre plus que jamais les nations au travail de la pensée et jette au sein de l'Europe des principes féconds. En définitive, elle se refait elle-même, elle refait le monde sur un idéal

nouveau.

Au XVIIIe siècle, plus encore qu'à toute autre époque, nous avons le droit de renfermer en France le tableau de la civilisation européenne. Car c'est là qu'est le foyer de la vie des nations modernes, c'est là qu'est leur âme. Notre XVIIe siècle avait été pour le monde une grande école de goût et d'éloquence qu'on ne surpassera jamais; tous les cœurs étaient partout

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