Oeuvres complètes de P. Corneille: suivies des oeuvres choisies de Th. Corneille, avec des notes de tous les commentateurs, Volume 1 |
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Page 319
( V. ) Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie , Et , malgré la fureur de ton lâche dessein , Je te la donne encor comme à mon assassin . Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée ou reçue .
( V. ) Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie , Et , malgré la fureur de ton lâche dessein , Je te la donne encor comme à mon assassin . Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée ou reçue .
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 297 - Je te restituai d'abord ton patrimoine ; Je t'enrichis après des dépouilles d'Antoine ; Et tu sais que, depuis, à chaque occasion Je suis tombé pour toi dans la profusion ; Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées...
Page 218 - Sire, mon père est mort ; mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux ' De se voir répandu pour d'autres que pour vous.
Page 293 - Punissons l'assassin , proscrivons les complices. Mais quoi ! toujours du sang, et toujours des supplices! Ma cruauté se lasse , et ne peut s'arrêter ; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile, Une tête coupée en fait renaître mille; Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés.
Page 279 - N'est que de ces beautés dont l'éclat éblouit, Et qu'on cesse d'aimer sitôt qu'on en jouit. L'ambition...
Page 331 - Quittez cette chimère, et m'aimez. POLYEUCTE Je vous aime, Beaucoup moins que mon Dieu, mais bien plus que moi-même. PAULINE Au nom de cet amour ne m'abandonnez pas. POLYEUCTE Au nom de cet amour, daignez suivre mes pas. PAULINE C'est peu de me quitter, tu veux donc me séduire? POLYEUCTE C'est peu d'aller au ciel, je vous y veux conduire.
Page 301 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire, Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...
Page 265 - Saper ses fondements encor mal assurés ! Et si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers...
Page 300 - Tous ces crimes d'état qu'on fait pour la couronne, Le ciel nous en absout alors qu'il nous la donne ; Et, dans le sacré rang où sa faveur l'a mis, Le passé devient juste et l'avenir permis.
Page 515 - Cette préférence est peutêtre en moi un effet de ces inclinalions aveugles qu'ont beaucoup de pères pour quelques-uns de leurs enfants plus que pour les autres; peut-être y entre-t-il un peu d'amourpropre , en ce que cette tragédie me semble être un peu plus à moi que celles qui l'ont précédée...
Page 331 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne; Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne ! Avec trop de mérite il vous plut la former Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.