Trésor de la chanson, par Johannes Videbimus

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Jacques Albin S. Collin de Plancy
1850

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Page 38 - Allons enfants de la Patrie Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé...
Page 205 - On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps. L'humble toit dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d'autre histoire. Là viendront les villageois, Dire alors à quelque vieille : Par des récits d'autrefois, Mère abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu'il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère. Parlez-nous de lui, grand'mère ; Parlez-nous de lui.
Page 206 - Je venais d'entrer en ménage. A pied grimpant le coteau Où pour voir je m'étais mise, Il avait petit chapeau Avec redingote grise. Près de lui je me troublai ; Il me dit: Bonjour, ma chère! Bonjour, ma chère ! — Il vous a parlé, grand'mère!
Page 40 - Sous nos drapeaux que la victoire Accoure à tes mâles accents ! Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire!
Page 41 - Nous entrerons dans la carrière Quand nos aînés n'y seront plus ; Nous y trouverons leur poussière Et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre ! Aux armes, citoyens ! formez vos bataillons ! Marchons ! qu'un sang impur abreuve nos sillons ! 1794 M.-J.
Page 182 - Au clair de la lune Mon ami Pierrot Prête-moi ta plume Pour écrire un mot. Ma chandelle est morte Je n'ai plus de feu Ouvre-moi ta porte Pour l'amour de Dieu.
Page 39 - Tremblez, tyrans, et vous, perfides. L'opprobre de tous les partis ; Tremblez ! vos projets parricides, Vont enfin recevoir leur prix ! Tout est soldat pour vous combattre ; S'ils tombent, nos jeunes héros.
Page 40 - Français , en guerriers magnanimes , Portez ou retenez vos coups ; Epargnez ces tristes victimes A regret s'armant contre nous, (bis.) Mais ces despotes sanguinaires , Mais les complices de Bouille , Tous ces tigres qui sans pitié Déchirent le sein de leur mère Aux armes, etc. Amour sacré de la patrie , Conduis , soutiens nos bras vengeurs ! Liberté , liberté chérie , Combats avec tes défenseurs!
Page 206 - Mais quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd'hui, J'entends frapper à la porte; J'ouvre ; bon Dieu ! c'était lui, Suivi d'une faible escorte. Il s'asseoit où me voilà, S'écriant: Oh! quelle guerre! Oh! quelle guerre! — Il s'est assis là, grand'mère! Il s'est assis là ! 'J'ai faim, dit-il; et bien vite Je sers piquette et pain bis.
Page 39 - Français! pour nous, ah! quel outrage! Quels transports il doit exciter! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage! Aux armes...

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