Histoire des révolutions de la philosophie en France pendant le moyen âge jusqu'au seizième siècle: précédée d'une introduction sur la philosophie de l'antiquité et de celle des premiers temps du Christianisme, Volume 1

Front Cover
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 207 - Charles, par la grâce de Dieu, roi des Francs et des Lombards, et « Patrice des Romains, à Baugulfe, abbé, à toute sa congrégation, « ainsi qu'aux fidèles confiés à ses soins, au nom du Dieu tout-puis
Page 402 - Partant, il ne reste que la seule idée de Dieu dans laquelle il faut considérer s'il ya quelque chose qui n'ait pu venir de moi-même.
Page 404 - ... bien cela et que je juge que toutes les choses que je conçois clairement, et dans lesquelles je sais qu'il ya quelque perfection, et peut-être aussi une infinité d'autres que j'ignore, sont en Dieu formellement ou éminemment, afin que l'idée que j'en ai soit la plus vraie, la plus claire et la plus distincte de toutes celles qui sont en mon esprit.
Page 403 - Dieu existe ; car, encore que l'idée de la substance soit en moi de cela même que je suis une substance, je n'aurais pas néanmoins l'idée d'une substance infinie, moi qui suis un être fini, si elle n'avait été mise en moi par quelque substance qui fût véritablement infinie.
Page 399 - Dieu est donc véritablement en lui-même tout ce qu'il ya de réel et de positif dans les esprits, tout ce qu'il ya de réel et de positif dans les corps, tout ce qu'il ya de réel et de positif dans les essences de toutes les autres créatures possibles , dont je n'ai point d'idée distincte. Il a tout l'être du corps , sans être borné au corps; tout l'être de l'esprit, sans être borné à l'esprit ; et de même des autres essences possibles. Il est tellement tout être , qu'il a tout l'être...
Page 400 - Je conçois clairement par toutes les réflexions que j'ai déjà faites , que le premier être est souverainement un et simple ; d'où, il faut conclure que toutes ses perfections n'en font qu'une, et que si je les multiplie, c'est...
Page 25 - Quand une doctrine a le malheur d'être aussi sophistiquement logique, elle est antisociale. Toutefois, les stoïciens ne demandaient pas mieux que de se mêler des affaires ; leurs sages devaient être des hommes politiques : mais qu'ont-ils fait? quel dévouement pour l'humanité? quelle grande action historique, sauf la protestation et la mort de Caton? où sont les actes positifs, les institutions durables? où est la parole et le pain pour l'humanité?
Page 276 - ... sous le nom commun de nature. La nature se partage en quatre genres : le premier comprend la nature qui crée et n'est pas créée; le second, celle qui crée et qui est créée tout à la fois; le troisième, celle qui est créée et ne crée pas ; le quatrième, celle qui n'est point créée et qui ne crée pas davantage.
Page 401 - ... infinité d'autres qui correspondent aux créatures plus parfaites, en remontant jusqu'à l'infini, qu'il pourrait tirer du néant. Tout de même je me représente cet être unique par diverses faces, pour ainsi dire, suivant les divers rapports qu'il a à ses ouvrages : c'est ce qu'on nomme perfections ou attributs. Je donne à la même chose divers noms, suivant ses divers rapports extérieurs ; mais je ne prétends point par ces divers noms exprimer des choses réellement diverses.
Page 280 - ¡ci, il n'est point là, il n'est point au delà d'une telle borne; mais il est absolument. Toutes ces expressions qui le rapportent à quelque terme, qui le fixent à un certain lieu, sont impropres et indécentes. Où est-il donc? Il est; et il est tellement, qu'il faut bien se garder de demander où. Ce qui n'est qu'à demi, ce qui n'est qu'avec des bornes, est tellement unecertaine chose, qu'il n'est que cette chose précisément.

Bibliographic information