Oeuvres de La Harpe,...: accompagnées d'une Notice sur sa vie et sur ses ouvrages, Volume 3Verdière, 1820 |
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Popular passages
Page 372 - De ses efforts hardis l'infatigable ardeur! Voyez sous les crayons que lui remet l'histoire Ce roi , trente ans heureux , et puni de sa gloire , Qui créa pour la France un siècle de grandeur. Des coups de la fortune exemple plus terrible, Regardez ce héros qui, long-temps invincible, Foule d'un pied sanglant les trônes renversés; Regardez du malheur l'effroyable tempête , Frappant, sans la courber, son orgueilleuse tête, Et neuf ans de succès en un jour effacés ! Voltaire étale encor des...
Page 390 - Ah ! serait-ce...? oui, c'est elle et mon heure est venue. Une nuit... je veillais à côté d'un tombeau; La torche funéraire, obscur et noir flambeau, Poussait par intervalle un feu mourant et sombre. A peine il s'éteignit, et disparut dans l'ombre, Que, du creux d'un cercueil, des cris, de longs accents...
Page 486 - Ah! c'est vers ce temps que Thémire A mes yeux parut autrefois. C'est là que je la vis sourire ; C'est là que j'entendis sa voix; Sa voix qui, sous le frais ombrage Où je l'écoutais à genoux , Rassemblait autour du bocage Les oiseaux charmés et jaloux. Les témoins , la crainte et l'envie , Combattaient souvent nos désirs. Mais sous l'œil de la jalousie L'amour sent croître ses plaisirs.
Page 305 - C'eft un Dieu qui l'infpire, ou bien c'eft l'amitié: Quel tribut par les grands plus rarement payé ? Trop heureux les mortels, quand leur maître eft fenfible, Quand fon orgueil eft noble & n'eft pas inflexible , Qu'il aime les neuf...
Page 283 - Tout son mérite pourtant, à l'heure qu'il est, ayant été mis par le temps comme dans un creuset, se réduit à huit ou neuf pièces de théâtre qu'on admire, et qui sont, s'il faut ainsi parler, comme le midi de sa poésie, dont l'orient et l'occident n'ont rien valu. Encore, dans ce petit nombre de bonnes pièces, outre les fautes de langue qui y sont assez fréquentes, on commence à s'apercevoir de beaucoup d'endroits de déclamation 'qu'on n'y voyait point autrefois.
Page 316 - C'est là , c'est dans l'obscurité Que , fuyant le tumulte , et dans soi recueillie , Vient s'asseoir la Mélancolie, Pour y rêver en liberté. Ses maux et ses plaisirs ne sont connus que d'elle : A ses chagrins qu'elle aime elle est toujours fidèle , Ne se plaît que dans l'ombre ; et dans les lieux déserts Elle verse des pleurs qui ne sont point amers ; Tout entière à l'objet dont elle est possédée , Ne redit qu'un seul nom , n'entretient qu'une idée , Et chérit son secret qui s'échappe...
Page 306 - La piquante gaîté, la naïve tendresse. Je vis dans l'art des vers, que nous apprit la Grèce, Un langage enchanteur dans l'Olympe inventé, Fait pour parler aux dieux ou bien à la beauté. Quelquefois élevant ma voix et ma pensée...
Page 190 - S'est vu ravir et puissance et richesse , De tous les biens dont le charme est détruit, Ne regrettait que sa première nuit. Je le conçois, ce n'est pas même chose. Que de mener au lit qu'amour dispose Jeune beauté dont nos sens sont ravis, Ou retrouver son vieux père au logis , Père irrité, qui même a droit de l'être. Le fils tremblant à peine osait paraître Et tout honteux il tombe à ses genoux. Pour cette fois, plein d'un juste courroux , Hanif s'emporte; il refuse d'entendre Cet insensé...
Page 459 - Cly temnestre , et je déteste Ulysse. Tu me fais partager ta profonde douleur ; Tu fais gémir mon âme et palpiter mon cœur. Poursuis , et règne encor sur la scène ennoblie. Elle assure à ton nom un éclat éternel.
Page 179 - Le supplier de quitter le séjour. Depuis ce temps il ne vit la princesse Qu'en lieu public : de son premier accueil Elle reprit la froideur et l'orgueil. De jour en jour Tangu se désespère , Cherche un accès qu'il ne peut obtenir. On n'a point fait de perte plus amère ; De ses grandeurs le songe allait finir. Son opulence était soudain tarie. Félime a pris son unique trésor; Car se fiant sur sa bourse chérie , II n'avait fait amas d'argent ni d'or. Quelle cassette à double fermeture Valait...