Abrégé de l'histoire ancienne à l'usage de l'ancienne école royale militaire

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L. Hachette, 1845 - History, Ancient - 210 pages

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Page 54 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux. Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 55 - J'y cours en soupirant, et sa garde me suit. De son généreux sang la trace nous conduit: Les rochers en sont teints; les ronces dégouttantes Portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes. J'arrive, je l'appelle; et me tendant la main, II ouvre un œil mourant, qu'il referme soudain. 'Le ciel, dit-il, m'arrache une innocente vie.
Page 54 - Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et, d'un dard lancé d'une main sûre, II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée.
Page 54 - A travers les rochers la peur les précipite ; L'essieu crie et se rompt : l'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé.
Page 54 - Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée. La frayeur les emporte; et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix; En efforts impuissants leur maître se consume; Ils rougissent le mors d'une sanglante écume.
Page 78 - Hé bien ! filles d'enfer, vos mains sont-elles prêtes ? Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? A qui destinez-vous l'appareil qui vous suit ? Venez-vous m'enlever dans l'éternelle nuit? Venez, à vos fureurs Oreste s'abandonne; Mais non ; retirez-vous, laissez faire Hermione : L'ingrate mieux que vous saura me déchirer ; Et je lui porte enfin mon cœur à dévorer.
Page 17 - Il effraya le Parnasse Par des prodiges nouveaux , Le ciel vit ce monstre impie , Né de la fange croupie Au pied du mont Pélion , Souffler son infecte rage Contre le naissant ouvrage Des mains de Deucalion. Mais le bras sûr et terrible...
Page 54 - L'onde approche, se brise et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux. Son front, large est armé de cornes menaçantes. Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes. Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux ; Ses longs mugissements font trembler le rivage. Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage; La terre s'en émeut , l'air en est infecté ; Le flot qui l'apporta recule épouvanté. Tout fuit, et, sans s'armer d'un courage...
Page 78 - L'un et l'autre en mourant je les veux regarder. Réunissons trois cœurs qui n'ont pu s'accorder. Mais quelle épaisse nuit tout à coup m'environne? De quel côté sortir? D'où vient que je frissonne? Quelle horreur me saisit? Grâce au ciel, j'entrevoi. Dieux! quels ruisseaux de sang coulent autour de moi! PYLADE Ah! Seigneur. ORESTE Quoi ! Pyrrhus, je te rencontre encore ? Trouverai-je partout un rival que j'abhorre? Percé de tant de coups, comment t'es-tu sauvé?
Page 54 - L'onde approche , se brise , et vomit à nos yeux , Parmi des flots d'écume , un monstre furieux. Son front large est armé de cornes menaçantes; Tout son corps est couvert d'écaillés jaunissantes; Indomptable taureau , dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux ; Ses longs mugissements font trembler le rivage. Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ; La terre s'en émeut , l'air en est infecté , Le flot qui l'apporta recule épouvanté, 'l'ont fuit; et, sans s'armer d'un...

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