Blaise PascalC. Lévy, 1891 - 399 pages |
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admirable aime approuve Arnauld avez Blaise Blaise Pascal Bossuet c'était calomnie casuistes charité choses chrétienne cœur condamnées confesseur confession conscience contraire crimes croire croyez cycloïde déclare Desargues Descartes Dicastillus Dieu dire dit-il docteurs doctrine doit donne doute duc de Roannez Dumoulin écrit écrivait Escobar esprit Étienne Pascal eût faisait gens géométrie Gilberte Guy Patin hérétique homme Huygens impostures j'ai Jacqueline jamais jansénistes Jansénius jésuites Jésus-Christ juger juste justice l'absolution l'Église l'esprit l'homme laisser Lalouère lecteur Lessius Lettres provinciales livre mathématiques maxime mensonge ment Mersenne monde Montdory mort n'avait n'en n'était nature parler paroisse Pascal n'a péché mortel pénitent pensée père Alby père Bauny Perier personne plaisir Port-Royal première preuve principe de Pascal principes problèmes propositions Puys question raison récit refuser religion répondit rien rire Roannez Roberval Rouen s'il saint Augustin saint Thomas savait science sentiments serait seulement sœur sorte sujet tion Toricelli trouve véniel vérité vif-argent voulait
Popular passages
Page 383 - Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement, qui n'ya point de part, essaye '<• de les combattre.
Page 366 - Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers...
Page 367 - Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature...
Page 383 - ... c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement qui n'ya point de part essaye de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais non pas l'incertitude de toutes nos connaissances, comme ils le prétendent.
Page 361 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Page 368 - ... notre corps, qui tantôt n'était pas perceptible dans l'univers, imperceptible lui-même dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un monde, ou plutôt un tout, à l'égard du néant où l'on ne peut arriver...
Page 366 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 384 - Les principes se sentent, les propositions se concluent; et le tout avec certitude, quoique par différentes voies.
Page vii - J'avoue que le Provincial a mieux choisi ses personnages : il les a cherchés dans les couvents et dans la Sorbonne ; il introduit sur la scène tantôt des jacobins, tantôt des docteurs, et toujours des jésuites. Combien de rôles leur fait-il jouer ! Tantôt il amène un jésuite bonhomme, tantôt un jésuite méchant, et toujours un jésuite ridicule.
Page 397 - C'est une chose admirable que jamais auteur canonique ne s'est servi de la nature pour prouver Dieu; tous tendent à le faire croire : David , Salomon , etc.