Oeuvres de Boileau: avec un choix des meilleurs commentateurs et précédées d'une noticeFirmin Didot Freres, 1851 - 594 pages |
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... venir à tout le monde , et que quelqu'un s'avise le premier d'exprimer . Un bon mot n'est bon mot qu'en ce qu'il dit une chose que chacun pensait , et qu'il la dit d'une manière vive , fine et nouvelle . Considérons , par exem- ple ...
... venir à tout le monde , et que quelqu'un s'avise le premier d'exprimer . Un bon mot n'est bon mot qu'en ce qu'il dit une chose que chacun pensait , et qu'il la dit d'une manière vive , fine et nouvelle . Considérons , par exem- ple ...
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... , et il suffit d'y renvoyer mes censeurs . ' Lisez dans la préface des éditions de 1683 et 1694 jusqu'à ces mots : Pour re venir à mon édition . T DISCOURS AU ROI . 1665 . Jeune et vaillant héros PRÉFACES DE BOILEAU . 25.
... , et il suffit d'y renvoyer mes censeurs . ' Lisez dans la préface des éditions de 1683 et 1694 jusqu'à ces mots : Pour re venir à mon édition . T DISCOURS AU ROI . 1665 . Jeune et vaillant héros PRÉFACES DE BOILEAU . 25.
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... venir des anciens aux modernes , Regnier , qui est presque notre seul poëte satirique , a été véritablement un peu plus discret que les autres . Cela n'empêche pas néanmoins qu'il ue parle hardiment1 de Gallet , ce célèbre joueur qui ...
... venir des anciens aux modernes , Regnier , qui est presque notre seul poëte satirique , a été véritablement un peu plus discret que les autres . Cela n'empêche pas néanmoins qu'il ue parle hardiment1 de Gallet , ce célèbre joueur qui ...
Page 42
... venir . Encor si pour rimer , dans sa verve indiscrète , Ma muse au moins souffrait une froide épithète , Je ferais comme un autre ; et , sans chercher si loin , J'aurais toujours des mots pour les coudre au besoin : Si je louais Philis ...
... venir . Encor si pour rimer , dans sa verve indiscrète , Ma muse au moins souffrait une froide épithète , Je ferais comme un autre ; et , sans chercher si loin , J'aurais toujours des mots pour les coudre au besoin : Si je louais Philis ...
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... venir , comme au dicu des saisons et des vents , Demander à genoux la pluie ou le beau temps ? Non ; mais cent fois la bête a vu l'homme hypocondre Adorer le métal que lui - même il fit fondre ; A vu dans un pays les timides mortels ...
... venir , comme au dicu des saisons et des vents , Demander à genoux la pluie ou le beau temps ? Non ; mais cent fois la bête a vu l'homme hypocondre Adorer le métal que lui - même il fit fondre ; A vu dans un pays les timides mortels ...
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Common terms and phrases
admirable aisément Apollon Arioste assez auteur beau beauté BOIL BOILEAU A RACINE Bourbon Brontin censeur chanter charme cher chose ciel Clélie cœur d'Homère Démosthène Denys d'Halicarnasse Dieu DIOGÈNE dire discours dit-il donne écrits écrivains édition effet Élien endroit enfin ennemis esprit Euripide fameux fureur gens gloire grec héros Homère homme Horace HORATIUS COCLÈS Iliade j'ai jamais Joconde jour l'abbé l'amour l'Énéide l'esprit l'Iliade laisse latin lecteur lettre Longin Louis madame madame de Maintenon main mander merveilleux mieux MINOS monde monsieur mort mots mourut muse n'y a rien noble non-seulement ouvrages parler Parnasse paroles passer passion pensée Pindare plaisir plein PLUTON poëme poésie poëte pourtant prélat premier prince qu'à qu'un quelquefois RACINE A BOILEAU raison reste rime saint Sainte-Chapelle sais sait satire saurait savant sens sentiment seul siècle sorte souvent style sublime Térence trouve vains vérité veut veux Virgile Voilà vois voix vrai yeux
Popular passages
Page 192 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 79 - D'aller comme un Horace à l'immortalité ; Et déjà vous croyez dans vos rimes obscures Aux Saumaises 2 futurs préparer des tortures. Mais combien d'écrivains, d'abord si bien reçus, Sont de ce fol espoir honteusement déçus ! Combien, pour quelques mois, ont vu fleurir leur livre, Dont les vers en paquet se vendent à la livre ! Vous pourrez voir, un temps, vos écrits estimés Courir de main en main par la ville semés ; Puis de là, tout poudreux, ignorés sur la terre, Suivre chez l'épicier...
Page 203 - Bientôt l'amour, fertile en tendres sentiments, S'empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre.
Page 158 - Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule, ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 196 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée; Qui s'affligent par art ; et, fous de sens rassis, S'érigent, pour rimer, en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines...
Page 143 - Au pied du mont Adule, entre mille roseaux *, Le Rhin tranquille, et fier du progrès de ses eaux, Appuyé d'une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.
Page 86 - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages, Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi.
Page 191 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche , en marque le repos.
Page 167 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant : Mais la nature est vraie, et d'abord on la sent; C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.
Page 212 - C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, Si...