Oeuvres de Boileau: avec un choix des meilleurs commentateurs et précédées d'une noticeFirmin Didot Freres, 1851 - 594 pages |
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Page 3
... Dieu ! « Tant il est vrai , ajoute - t - il en- suite , que ce sont souvent les causes imperceptibles qui déterminent toute la conduite de la vie , et toute la suite de nos idées . » De l'Esprit , Disc . III , chap . 1 , note a . cette ...
... Dieu ! « Tant il est vrai , ajoute - t - il en- suite , que ce sont souvent les causes imperceptibles qui déterminent toute la conduite de la vie , et toute la suite de nos idées . » De l'Esprit , Disc . III , chap . 1 , note a . cette ...
Page 22
... Dieu lava bien la tête à son image . Peut - on , à propos d'une si grande chose que le déluge , dire rien de plus petit ni de plus ridicule que ce quolibet , dont la pensée est d'autant plus fausse en toutes manières , que le dieu dont ...
... Dieu lava bien la tête à son image . Peut - on , à propos d'une si grande chose que le déluge , dire rien de plus petit ni de plus ridicule que ce quolibet , dont la pensée est d'autant plus fausse en toutes manières , que le dieu dont ...
Page 29
... Dieu , craint Tartufe et Molière . Mais pourquoi sur ce point sans raison m'écarter ? Grand roi , c'est mon défaut , je ne saurais flatter ; Je ne sais point au ciel placer un ridicule , D'un nain faire un Atlas , ou d'un lâche un ...
... Dieu , craint Tartufe et Molière . Mais pourquoi sur ce point sans raison m'écarter ? Grand roi , c'est mon défaut , je ne saurais flatter ; Je ne sais point au ciel placer un ridicule , D'un nain faire un Atlas , ou d'un lâche un ...
Page 36
... Dieu , Et qu'ici la vertu n'a plus ni feu ni lieu , Allons du moins chercher quelque antre ou quelque roche D'où jamais ni l'huissier ni le sergent n'approche ; Et , sans lasser le ciel par des vœux impuissants , Mettons - nous à l'abri ...
... Dieu , Et qu'ici la vertu n'a plus ni feu ni lieu , Allons du moins chercher quelque antre ou quelque roche D'où jamais ni l'huissier ni le sergent n'approche ; Et , sans lasser le ciel par des vœux impuissants , Mettons - nous à l'abri ...
Page 40
... Dieu que la fièvre le presse ; Et , toujours dans l'orage au ciel levant les mains , Dès que l'air est calmé , rit des faibles humains . Car , de penser alors qu'un Dieu tourne le monde Et règle les ressorts de la machine ronde , Ou qu ...
... Dieu que la fièvre le presse ; Et , toujours dans l'orage au ciel levant les mains , Dès que l'air est calmé , rit des faibles humains . Car , de penser alors qu'un Dieu tourne le monde Et règle les ressorts de la machine ronde , Ou qu ...
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Common terms and phrases
admirable aisément Apollon Arioste assez auteur beau beauté BOIL BOILEAU A RACINE Bourbon Brontin censeur chanter charme cher chose ciel Clélie cœur d'Homère Démosthène Denys d'Halicarnasse Dieu DIOGÈNE dire discours dit-il donne écrits écrivains édition effet Élien endroit enfin ennemis esprit Euripide fameux fureur gens gloire grec héros Homère homme Horace HORATIUS COCLÈS Iliade j'ai jamais Joconde jour l'abbé l'amour l'Énéide l'esprit l'Iliade laisse latin lecteur lettre Longin Louis madame madame de Maintenon main mander merveilleux mieux MINOS monde monsieur mort mots mourut muse n'y a rien noble non-seulement ouvrages parler Parnasse paroles passer passion pensée Pindare plaisir plein PLUTON poëme poésie poëte pourtant prélat premier prince qu'à qu'un quelquefois RACINE A BOILEAU raison reste rime saint Sainte-Chapelle sais sait satire saurait savant sens sentiment seul siècle sorte souvent style sublime Térence trouve vains vérité veut veux Virgile Voilà vois voix vrai yeux
Popular passages
Page 192 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 79 - D'aller comme un Horace à l'immortalité ; Et déjà vous croyez dans vos rimes obscures Aux Saumaises 2 futurs préparer des tortures. Mais combien d'écrivains, d'abord si bien reçus, Sont de ce fol espoir honteusement déçus ! Combien, pour quelques mois, ont vu fleurir leur livre, Dont les vers en paquet se vendent à la livre ! Vous pourrez voir, un temps, vos écrits estimés Courir de main en main par la ville semés ; Puis de là, tout poudreux, ignorés sur la terre, Suivre chez l'épicier...
Page 203 - Bientôt l'amour, fertile en tendres sentiments, S'empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensible peinture Est pour aller au cœur la route la plus sûre.
Page 158 - Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule, ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 196 - Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée; Qui s'affligent par art ; et, fous de sens rassis, S'érigent, pour rimer, en amoureux transis. Leurs transports les plus doux ne sont que phrases vaines...
Page 143 - Au pied du mont Adule, entre mille roseaux *, Le Rhin tranquille, et fier du progrès de ses eaux, Appuyé d'une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.
Page 86 - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages, Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi.
Page 191 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche , en marque le repos.
Page 167 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant : Mais la nature est vraie, et d'abord on la sent; C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.
Page 212 - C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, Si...