Œuvres complètes de P. J. de Béranger, Volume 2H. Fournier aîné, 1837 |
Contents
215 | |
221 | |
228 | |
234 | |
243 | |
246 | |
253 | |
263 | |
53 | |
161 | |
171 | |
178 | |
183 | |
189 | |
195 | |
197 | |
203 | |
208 | |
272 | |
278 | |
283 | |
291 | |
299 | |
307 | |
320 | |
326 | |
333 | |
341 | |
Other editions - View all
Common terms and phrases
adieu agent provocateur amis Amours Athène bel âge Biribi bourdonne Brav CANTHARIDE carrosse Chambertin chansonnier charmes Chers Chios ciel cieux cœur Commissaire congrès COUPLETS couronne daignez dansez Denys l'ancien diable est mort diable m'emporte Dieu dieux Dupont enfants Enfin nous commandons Enivrons-nous filles fleurs gai troubadour gaîment gaîté renaîtra glous grace GRANDVILLE GRENADIER hélas J'ai Jupiter livre l'amour l'ange L'ÉCHELLE DE JACOB l'orage lauriers liberté Lisette livre le monde LOUIS XI lyre m'en doutais marquise de Pretintaille MÉTEMPSYCOSE monde Aux mirmidons monde est assez monde est prié morbleu Muse Nabuchodonosor noce Pape est marié PAUVRES AMOURS peuple pleurs priez pour moi prison profundis Psara race féconde Reine des flots Respectez les quartiers rois sacrebleu Saint-Père saint-siége sainte alliance Sainte-Alliance SAINTE-PÉLAGIE soufflons sourire sourit suivons un vieux SYLPHIDE tontaine tonton trembler trouvères Turlupin v'là l'ord vengez ventrebleu veux vieux soldat Vils roturiers vois voix yeux
Popular passages
Page 369 - LES SOUVENIRS DU PEUPLE On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps. L'humble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d'autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille : Par des récits d'autrefois. Mère, abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu'il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère ; Parlez-nous de lui, grand'mère. Parlez-nous de lui.
Page 370 - J'ai depuis gardé son verre, Gardé son verre. — Vous l'avez encor, grand'mère ! Vous l'avez encor ! ' Le voici. Mais à sa perte Le héros fut entraîné. Lui, qu'un pape a couronné, Est mort dans une île déserte. Longtemps aucun ne l'a cru ; On disait : II va paraître. Par mer il est accouru ; L'étranger va voir son maître. Quand d'erreur on nous tira, Ma douleur fut bien amère, Fut bien amère. — Dieu vous bénira, grand'mère, Dieu vous bénira...
Page 34 - D'un globe étroit divisez mieux l'espace; « Chacun de vous aura place au soleil. « Tous attelés au char de la puissance, « Du vrai bonheur vous quittez le chemin. « Peuples, formez une sainte alliance.
Page 370 - J'ai faim, dit-il, et bien vite Je sers piquette et pain bis. Puis il sèche ses habits ; Même à dormir le feu l'invite, Au réveil, voyant mes pleurs, II me dit : Bonne espérance ! Je cours de tous ses malheurs Sous Paris venger la France.
Page 370 - Mes enfants, dans ce village, Suivi de rois il passa. Voilà bien long-temps de ça : Je venais d'entrer en ménage. A pied, grimpant le coteau Où pour voir je m'étais mise, II avait petit chapeau Avec redingote grise. Près de lui, je me troublai, II me dit : Bonjour, ma chère, Bonjour, ma chère.
Page 280 - II vient s'asseoir sous son fertile ombrage. Jours de triomphe, éclairez l'univers! Autour de lui vois nos chefs, vois nos sages, Nos vieux soldats, se rappelant ses traits; Vois tout un peuple et ces tribus sauvages A son nom seul sortant de leurs forêts. L'arbre sacré sur ce concours immense • Forme un abri de rameaux toujours verts : Les vents au loin porteront sa semence. Jours de triomphe, éclairez l'univers! L'Européen , que frappent ces paroles, Servit des rois, suivit des conquérants...
Page 280 - Républicains, quel cortège s'avance? — Un vieux guerrier débarque parmi nous. — Vient-il d'un roi vous jurer l'alliance? — Il a des rois allumé le courroux. — Est-il puissant? — Seul il franchit les ondes. — Qu'at-il donc fait? — II a brisé des fers.
Page 370 - Quel beau jour pour vous ! Mais quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd'hui, J'entends frapper à la porte ; J'ouvre, bon Dieu! c'était lui, Suivi d'une faible escorte. Il s'asseoit où me voilà, S'écriant : oh ! quelle guerre ! Oh ! quelle guerre ! — Il s'est assis là, grand'mère ! Il s'est assis là ! J'ai faim, dit-il, et bien vite Je sers piquette et pain bis.
Page 229 - L'une de vous peut-être est née Au toit où j'ai reçu le jour ; Là, d'une mère infortunée Vous avez dû plaindre l'amour. Mourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle pleure : De son amour ne me parlez-vous pas ? Ma sœur est-elle mariée...
Page 42 - Heine du monde, ô France ! ô ma patrie ! Soulève enfin ton front cicatrisé. Sans qu'à tes yeux leur gloire en soit flétrie, De tes enfants l'étendard s'est brisé.