Oeuvres de Monsieur de Fontenelle ...Chez Brunet, 1752 |
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Page 17
... j'étois de cette humeur - là . Un Peintre , qui étoit à la Cour du Roi de Syrie mon mari , fut mal - content de moi , & pour fe venger , il me peignit entre les bras d'un Soldat . Il expofa fon ta- bleau , & prit auffi - tôt la fuite ...
... j'étois de cette humeur - là . Un Peintre , qui étoit à la Cour du Roi de Syrie mon mari , fut mal - content de moi , & pour fe venger , il me peignit entre les bras d'un Soldat . Il expofa fon ta- bleau , & prit auffi - tôt la fuite ...
Page 29
... j'étois Impéra- trice ; & dans le trouble d'efpérance & de joie où je me trouvois , je fis un ef- fort pour répondre . En récompenfe , Sei- gneur , les Femmes peuvent faire , & ont fair quelquefois beaucoup de bien . Cette réponse gâta ...
... j'étois Impéra- trice ; & dans le trouble d'efpérance & de joie où je me trouvois , je fis un ef- fort pour répondre . En récompenfe , Sei- gneur , les Femmes peuvent faire , & ont fair quelquefois beaucoup de bien . Cette réponse gâta ...
Page 40
... j'étois chantée par le mien .. SAPHO . Hé bien , cela veut dire que j'aimois autant que vous étiés ai- mée . LAU . Je n'en fuis pas furprife , car je fais que les femmes ont d'ordinaire plus de penchant à la tendreffe que les hom- mes ...
... j'étois chantée par le mien .. SAPHO . Hé bien , cela veut dire que j'aimois autant que vous étiés ai- mée . LAU . Je n'en fuis pas furprife , car je fais que les femmes ont d'ordinaire plus de penchant à la tendreffe que les hom- mes ...
Page 56
... J'étois fille d'un Empereur . Je fus fiancée à un fils de Roi , & ce Prince après la mort de fon pere , me renvoya chés le mien , malgré la pro- meffe folemnelle qu'il avoit faite de m'époufer . Enfuite on me fiança encore au fils d'un ...
... J'étois fille d'un Empereur . Je fus fiancée à un fils de Roi , & ce Prince après la mort de fon pere , me renvoya chés le mien , malgré la pro- meffe folemnelle qu'il avoit faite de m'époufer . Enfuite on me fiança encore au fils d'un ...
Page 58
... j'étois en droit de trem- bler , & de pouffer des cris jufqu'au Ciel , fans que perfonne y trouvât à redire , ni m'en eftimât moins ; cependant je de- meurai affés tranquille pour faire mont épitaphe . AD . Entre nous , l'épitaphe ne ...
... j'étois en droit de trem- bler , & de pouffer des cris jufqu'au Ciel , fans que perfonne y trouvât à redire , ni m'en eftimât moins ; cependant je de- meurai affés tranquille pour faire mont épitaphe . AD . Entre nous , l'épitaphe ne ...
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Common terms and phrases
affés affure aifé aimer ainfi Amans amour Apicius auffi auffi-tôt auroit avés aviés avoient ayent ayés beau beauté befoin belle c'eft c'eſt c'étoit Caton caufe chés chofes choſe coeur deffein déja Dialogues dire efprit eft vrai eſt ètes étiés étoient étoit euffiés eût fage faifoit falloit fans favés favoir fecret felon femble femmes fens fent fera feroit fervir feul fiécle foient foins foit fonger font fotifes fous foutenir fouvent fuis fujet gens grace hommes j'ai j'avois j'en j'étois j'euffe jamais jufqu'à jufte l'amour l'efprit laiffer LETTRE louanges Lucien m'en Madame Mademoiſelle Maîtreffe maniere mauvaiſe ment mieux monde mort n'avoit n'eft n'en n'eſt n'y avoit paffer paffion parler paroît penfer perfonne Philofophie plaifir plaifirs Pluton poffible pouvoit préfent prefque puiffe raifon refte reux rien roit Roxelane s'eft Scamandre Stentor STRA tendreffe trouve Virgile voilà vois voulés-vous vouloit
Popular passages
Page 132 - La nature a mis les hommes au monde pour y vivre ; et vivre c'est ne savoir ce que l'on fait la plupart du temps. Quand nous découvrons le peu d'importance de ce qui nous occupe et de ce qui nous touche, nous arrachons à la nature son secret ; on devient trop sage et on ne veut plus agir ; voilà ce que la nature ne trouve pas bon.
Page 165 - ... pour trouver la vérité , il faut tourner le dos à la multitude, et que les opinions communes sont la règle des opinions saines, pourvu qu'on les prenne à contre-sens.
Page 105 - Je suis d'avis que vous vous plaigniez de l'injustice qu'on vous a faite de détester une si belle action, et de la loi par laquelle les Ephésiens défendirent que l'on prononçât jamais le nom d'Érostrate.
Page 94 - Gentille Agnès plus d'honneur en mérite, La cause étant de France recouvrer, Que ce que peut dedans un cloître ouvrer Close nonnain ou bien dévot ermite...
Page 26 - Si vous voulés dire des fables , elles pourront bien plaire , fans contenir aucune vérité, Ainfi le vrai a befoin d'emprunter la figure du faux...
Page 44 - MONTAIGNE. C'est donc vous, divin Socrate? Que j'ai de joie de vous voir ! Je suis tout fraîchement venu en ce pays-ci, et, dès mon arrivée, je me suis mis à vous y chercher. Enfin, après avoir rempli mon livre de votre nom et de vos éloges, je puis m'entretenir avec vous, et apprendre comment vous possédiez cette vertu si naïve*, dont les allures étaient si naturelles, et qui n'avaient point d'exemple, même dans les heureux siècles où vous viviez.
Page 198 - Il n'est pas que nous autres philosophes , quoique nous ayons les yeux bandés , nous ne l'attrapions quelquefois ; mais quoi ! nous ne lui pouvons pas...
Page 387 - Outre que tous ceux de sa nation croient fermement que les singes ont autant d'esprit qu'eux, mais qu'ils s'en cachent le plus qu'ils peuvent en ne parlant point, de peur qu'on ne les fît travailler...
Page 527 - Meflîeurs leurs maris , mangent volontiers de la chair humaine , il ne fera pas mal de mettre devant vous une douzaine ou deux de cœurs dont vous mangerez quelqu'un par manière d'amufement; cela s'accordera avec la figure d'Iroquoife que vous aurez, & avec votre caractère.
Page 63 - La nature veut que dans de certains temps, les hommes se succèdent les uns aux autres par le moyen de la mort; il leur est permis de se défendre contre elle jusqu'à un certain point: mais passé cela, on aura beau faire de nouvelles découvertes dans l'anatomie, on aura beau pénétrer de plus en plus dans les...