Œuvres de d'Alembert, Volume 3A. Belin, 1821 - Philosophy |
Other editions - View all
Common terms and phrases
académicien aimait amis assez aurait auteur avaient Bernoulli cardinal cardinal de Fleury cardinal Dubois célèbre Cicéron comédie compagnie confrères Crébillon croyait d'autres d'être Despréaux Destouches Dieu digne dire disait-il discours dit-il donner Dubois écrit écrivain éloge enfans ennemis espèce eût finesse Fontenelle genre gens de lettres gloire goût heureux hommes Houtteville jamais jésuites jour juges justice l'abbé d'Olivet l'abbé de Choisy l'abbé de Saint-Pierre l'auteur l'éloge l'esprit l'Esprit des Lois l'ouvrage laisser langue long-temps Louis XIV madame de Lambert malheur Marivaux Marsais Massillon mérite milord Maréchal ministre momens monarque Moncrif Monnaye Montesquieu mort Motte n'avait n'était nation non-seulement ouvrages parler penser personne peuple peut-être philosophe pièce plaisir poésie poëte pouvait premier presque prince prose public qu'un quelquefois raison religion reproche ridicule rien sage Saint-Aulaire satire scène sentimens sentiment serait seul société souvent style succès sujet surtout talens théâtre tion tragédie traits trouver Trublet vérité Voltaire vrai zèle
Popular passages
Page 246 - Parlons maintenant selon les lumières naturelles. S'il ya un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque, -n'ayant ni parties ni bornes, il n'a nul rapport à nous. Nous sommes donc incapables de connaître ni ce qu'il est, ni s'il est.
Page 227 - ... sur le bouclier militaire, et les proclama souverains. Le royaume devint ensuite l'héritage de leurs successeurs; mais ils le durent originairement au consentement libre des sujets. Leur naissance seule les mit ensuite en possession du trône ; mais ce furent les suffrages publics qui attachèrent d'abord ce droit et cette prérogative à leur naissance. En un mot , comme la première source de leur autorité vient de nous, les rois n'en doivent faire usage que pour nous.
Page 469 - C'est à un conquérant à réparer une partie des maux qu'il a faits. Je définis ainsi le droit de conquête : un droit nécessaire , légitime et malheureux , qui laisse toujours à payer une dette immense, pour s'acquitter envers la nature humaine.
Page 583 - Chez mes confrères, disait-il, et on reconnaîtra bien ici son langage, l'Amour est en querelle avec ce qui l'environne, et finit par être heureux, malgré les opposants; chez moi, il n'est en querelle qu'avec lui seul, et finit par être heureux malgré lui.
Page 246 - La plupart de ceux qui entreprennent de prouver la Divinité aux impies commencent d'ordinaire par les ouvrages de la nature, et ils y réussissent rarement. Je n'attaque pas la solidité de ces preuves, consacrées par l'Écriture sainte : elles sont conformes à la raison ; mais souvent elles ne sont pas assez conformes et assez proportionnées à la disposition de l'esprit de ceux pour qui elles sont destinées.
Page 444 - ... injure. Il vit le ministre, lui déclara que par des raisons particulières il n'avouait point les Lettres persanes, mais qu'il était encore plus éloigné de désavouer un ouvrage dont il croyait n'avoir point à rougir...
Page 575 - Jugez combien ce coup frappe tous les esprits : La moitié s'épouvante et sort avec des cris; Mais ceux qui de la cour ont un plus long usage, Sur les yeux de César composent leur visage *. Cependant sur son lit il demeure penché, D'aucun étonnement il ne paraît touché : « Ce mal dont vous craignez, dit-il, la violence A souvent sans péril attaqué son enfance.
Page 248 - Tous ceux qui cherchent Dieu hors de Jésus-Christ, et qui s'arrêtent dans la nature, ou ils ne trouvent aucune lumière qui les satisfasse, ou ils arrivent à se former un moyen de connaître Dieu et de le servir sans médiateur, et par là ils tombent, ou dans l'athéisme ou dans le déisme, qui sont deux choses que la religion chrétienne abhorre presque également.
Page 213 - Massillon à l'harmonie la plus séduisante et la plus douce, en emprunte encore des grâces nouvelles; et ce qui met le comble au charme que fait éprouver ce style enchanteur, on sent que tant de beautés ont coulé de source, et n'ont rien coûté à celui qui les a produites. Il lui échappe même quelquefois, soit dans les expressions, soit dans les tours, soit dans la mélodie si touchante de son style, des négligences qu'on peut appeler heureuses, parce qu'elles achèvent de faire disparaître...