Fables, with notes by F. Tarver |
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... monde entier a maintenant les yeux , Et qui faisant fléchir les plus superbes têtes , Comptera désormais ses jours par ses conquêtes , Quelque autre te dira d'une plus forte voix Les faits de tes aïeux et les vertus des rois : Je vais t ...
... monde entier a maintenant les yeux , Et qui faisant fléchir les plus superbes têtes , Comptera désormais ses jours par ses conquêtes , Quelque autre te dira d'une plus forte voix Les faits de tes aïeux et les vertus des rois : Je vais t ...
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... monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs , Tout petit prince a des ambassadeurs ; Tout marquis veut avoir des pages . FABLE IV . Les deux Mulets . - Deux mulets ...
... monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs , Tout petit prince a des ambassadeurs ; Tout marquis veut avoir des pages . FABLE IV . Les deux Mulets . - Deux mulets ...
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... monde : Il accusoit toujours les miroirs d'être faux , Vivant plus que content dans son erreur profonde . Afin de le guérir le sort officieux , Présentoit partout à ses yeux Les conseillers muets dont se servent nos dames : Miroirs dans ...
... monde : Il accusoit toujours les miroirs d'être faux , Vivant plus que content dans son erreur profonde . Afin de le guérir le sort officieux , Présentoit partout à ses yeux Les conseillers muets dont se servent nos dames : Miroirs dans ...
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... monde fournir ; Et cela me fait souvenir D'une aventure étrange et qui pourtant est vraie . J'étois en un lieu sûr , lorsque je vis passer Les cent têtes d'une hydre au travers d'une haie . Mon sang commence à se glacer ; Et je crois qu ...
... monde fournir ; Et cela me fait souvenir D'une aventure étrange et qui pourtant est vraie . J'étois en un lieu sûr , lorsque je vis passer Les cent têtes d'une hydre au travers d'une haie . Mon sang commence à se glacer ; Et je crois qu ...
Page 15
... monde ? En est - il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois , et jamais de repos : Sa femme , ses enfans , les soldats , les impôts , Le créancier , et la corvée , Lui font d'un malheureux la peinture achevée . 11 ...
... monde ? En est - il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois , et jamais de repos : Sa femme , ses enfans , les soldats , les impôts , Le créancier , et la corvée , Lui font d'un malheureux la peinture achevée . 11 ...
Common terms and phrases
Angl animal avoit Baucis beau belette bête Book iii Book vii C'étoit century chat chien chose cœur common conte corbeau dead game death derived Dieu dieux disoit dit-il doubtful enfans Ésope étoit Etym eût Fable 19 Fable 20 Fable 7 FABLE IV FABLE VII FABLE XV faisoit first Fontaine Fontaine's formerly Fortune friend gens gent German origin give given good great Grenouilles heart homme Horace Inusit J'ai J'en Japet jour Jupiter king l'âne l'autre l'oiseau life line 14 line 21 lion little loup made maint maître make meaning means mouton n'en name obsolete Old form Old French Old German onomatop originally Our friend Ovid passer people peuple Philémon Philémon et Baucis plaisir prince properly Redundant renard rien s'en sage same seul singe soins sort souris Styx take think thread of life time unknown used voilà word XVII young
Popular passages
Page 9 - Pendant qu'ils étaient en train. A la porte de la salle Ils entendirent du bruit : Le rat de ville détale ; Son camarade le suit. Le bruit cesse, on se retire : Rats en campagne aussitôt ; Et le citadin de dire : * Achevons tout notre rôt. C'est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi. Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de roi : Mais rien ne vient m'interrompre ; Je mange tout à loisir. Adieu donc. Fi du plaisir Que la crainte peut corrompre ! FABLE X.
Page 63 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 75 - Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes.
Page 5 - Mais encor? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. — Attaché! dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez? — Pas toujours; mais qu'importe? — Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrois pas même à ce prix un trésor.
Page 83 - L'un et l'autre approcha , ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants, Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps : Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Page 29 - N'ont-ils point de pitié de leur vieux domestique ? Sans doute qu'à la foire ils vont vendre sa peau. Parbleu ! dit le meunier, est bien fou du cerveau Qui prétend contenter tout le monde et son père.
Page 109 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 47 - Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être. Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui; Le conte fait passer le précepte avec lui. En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire, Et conter pour conter me semble peu d'affaire.
Page 171 - Je sais qu'un noble esprit peut, sans honte et sans crime, Tirer de son travail un tribut légitime'; Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire et d'argent affamés, Mettent leur Apollon aux gages d'un libraire, Et font d'un art divin un métier mercenaire. Avant que la raison, s'expliquant par la voix...
Page 133 - Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et du bruit goûter l'ombre et le frais?