Avec messieurs les rats; car il a des oreilles Je l'allois aborder, quand d'un son plein d'éclat Mon fils, dit la souris, ce doucet est un chat, Qui, sous son minois hypocrite, Contre toute ta parenté D'un malin vouloir est porté. Bien éloigné de nous mal faire, Servira quelque jour peut-être à nos repas Garde-toi, tant que tu vivras, De juger des gens sur la mine. » FABLE VI. Le Renard, le Singe, et les Animaux. Les animaux, au décès d'un lion, Dans une chartre un dragon la gardoit. Que u zen a jmment, VRA Le prozesse. The nut ait ; pría aroit été la wa La prétendoit pour cela Gio le cit mettre dans l'histoire. I et on talaisser servant un médecin. fant devenn vieux, on le mit au moulin : Bon père l'ane alors lui revint en mémoire. Quand le malheur ne seroit bon Qu'on le dit bon à quelque chose. FABLE VIII. Le Vieillard et l'Ane. Un vieillard sur son âne aperçut en passant Il y lâche sa bête; et le grison se rue Au travers de l'herbe menue, Se vautrant, grattant, et frottant, - Pourquoi? répondit le paillard; Me fera-t-on porter double bât, double charge? Notre ennemi, c'est notre maître : FABLE IX. Le Cerf se voyant dans l'eau. Dans le cristal d'une fontaine Et ne pouvoit qu'avecque peine Dont il voyoit l'objet se perdre dans les eaux. Un limier le fait partir. Dans les forêts il s'emporte : Son bois, dommageable ornement, Nuit à l'office que lui rendent Ses pieds, de qui ses jours dépendent. Il se dédit alors, et maudit les présens Le monarque prudent et sage De ses moindres sujets sait tirer quelque usage, Il n'est rien d'inutile aux personnes de sens. FABLE XX. - L'Ours et les deux Compagnons. Deux compagnons, pressés d'argent, A leur voisin fourreur vendirent La peau d'un ours encor vivant, Mais qu'ils tueroient bientôt, du moins à ce qu'ils dirent. Que l'ours s'acharne peu souvent Sur un corps qui ne vit, ne meut, ni ne respire. Et, de peur de supercherie, Le tourne, le retourne, approche son museau, « C'est, dit-il, un cadavre; ôtons-nous, car il sent. » 1. Marchand de moutons dans Rabelais. i A ces mots, l'ours s'en va dans la forêt prochaine. L'un de nos deux marchands de son arbre descend, Court à son compagnon, lui dit que c'est merveille Qu'il n'ait eu seulement que la peur pour tout mal. Eh bien! ajouta-t-il, la peau de l'animal? Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre. » FABLE XXI. De la peau L'Ane vêtu de la peau du Lion. du lion l'âne s'étant vêtu Étoit craint partout à la ronde; Il faisoit trembler tout le monde. Un petit bout d'oreille échappé par malheur Martin fit alors son office. Ceux qui ne savoient pas la ruse et la malice Chassât les lions au moulin. Force gens font du bruit en France Par qui cet apologue est rendu familier. Fait les trois quarts de leur vaillance. |