annonçaient le littérateur, l'écrivain, l'homme qui travaille. A présent j'ai l'air d'un riche fainéant; on ne sait qui je suis.

Sous son abri, je ne redoutais ni la maladresse d'un valet, ni la mienne, ni les éclats du feu, ni la chute de l'eau. J'étais le maître absolu de ma vieille robe de chambre; je suis devenu l'esclave de la nouvelle.

Ce n'est pas tout. Écoutez les ravages du luxe. Ma vieille robe de chambre était une avec les autres guenilles qui m'environnaient. Une chaise de paille, une table de bois, une tapisserie de Bergame, une planche de sapin qui soutenait quelques livres ; quelques estampes enfumées, sans bordure, clouées par les angles sur cette tapisserie; entre ces estampes, trois ou quatre plâtres suspendus, formaient, avec ma vieille robe de chambre, l'indigence la plus harmonieuse.

Tout est désaccordé; plus d'ensemble, plus d'unité, plus de beauté. DIDEROT.

Devoir. Un ami d'enfance vient de vous quitter pour partir aux colonies. Exprimez les regrets que ce départ vous cause.

(a) Ironie.

2. Idées spéciales.

C'est surtout quand l'eau tombe à torrents, comme d'un crible, que l'omnibus rend de réels services. Devant le bureau, soixante personnes, coiffées de leurs parapluies, attendent anxieuses. Soudain une petite fille crie: "Le voilà! Tous les parapluies s'ébranlent à la fois, leurs dômes luisants se heurtent, les baleines s'entrecroisent, cinglent les visages, pénètrent dans les cous qu'elles inondent. Et le véhicule accoste pour recueillir ces ruisselantes épaves. Le conducteur abaisse un regard sur cette foule qui l'implore. Puis nonchalamment: "Complet partout!" Il tire une ficelle et l'équipage s'éloigne dans une mer de boue.

(b) Satire.

Le favoritisme. Il n'est au monde état plus rémunérateur que de naître apparenté à la maison d'un grand homme, ou, plus nettement, d'un homme qui fit parler de soi. Le temps des fils est arrivé. Se dire le neveu du buste, le petit-cousin du monument, inculquer sur son papier à lettres un nom privilégié, un nom célèbre dans la politique, les armes, le commerce des cuirs, le magnétisme, l'aviation, la limonade ou la littérature, c'est avoir en main le rameau d'or qui met Paris à vos genoux. Au lignage, aux héritiers en ligne directe ou collatérale du catafalque vont les faveurs, les places, les beaux mariages. On les maintient à l'Institut, dans les fauteuils où s'est imprimé le dos de leurs auteurs. Point n'est besoin de mérite personnel, dès qu'on porte le nom d'un boulevard, d'une rue ou même d'un vulgaire cul-de-sac. Le fils de Goethe fut idiot, celui de Buffon "le plus mauvais chapitre-disait Rivarol-de l'Histoire naturelle de son père." Qu'importe ! Ils Qu'importe ! Ils eussent été, de nos jours, académiciens ou ministres, comme le premier venu. Au surplus ils montrent envers leur bienfaiteur un zèle encombrant et soutenu. Ils installent dans son appartement toutes sortes de vitrines. Ils gardent sous une triple serrure le papier buvard que maculent ses graphismes, les brosses à dents et les cuirs à rasoir dont leur père se servit. Et l'on nomme un conservateur pour les robes de chambre que Balzac mettait au coin du feu! 1er Devoir.

Certains insectes, à vie éphémère, ne durent qu'un jour. Un de leurs patriarches, ayant vécu douze heures, raconte, avant de mourir, à un jeune essaim âgé de quelques minutes, les principaux événements de sa longue vie et l'histoire du monde, telle qu'il se la représente.

2ème Devoir.

gème Devoir.

n'approuvez pas.

4ème Devoir.

Faites la description d'un cortège grotesque.

Faites la satire d'une condition sociale que vous

Le vote pour les enfants (sujet ironique).

(c) Sentiment moral.

La Sincérité. La première qualité d'un enfant qui veut n'avoir jamais honte de lui-même, c'est la franchise. Celui qui ment ne peut jamais tenir la tête droite, ni regarder en face comme un autre.

Quelques-uns mentent par vanité, pour se faire valoir en racontant de belles prouesses. D'autres mentent pour déguiser leur faute et éviter la punition; ceux-là commettent une lâcheté. Un brave enfant est celui qui déclare franchement ce qu'il a pu faire de mal; celui-là, on l'estime quand même et on a de l'indulgence pour lui: péché avoué est à demi pardonné.

En effet avouer sa faute, c'est déjà se punir soi-même. Le menteur, une fois qu'on le connaît, est comme un sourd-muet : tout ce qu'il peut dire ne sert de rien, on ne l'écoute pas.

La justice dans les fables. L'enfant qui lit attentivement les fables y reconnaît les mœurs du chien qu'il caresse, du chat dont il abuse, de la souris dont il a peur, toute la basse-cour où il se plaît mieux qu'à l'école.

Pour les animaux féroces, il y retrouve ce que sa mère lui en a dit: le loup dont on menace les méchants enfants, le renard qui rôde autour du poulailler, le lion dont on lui a vanté les mœurs clémentes.

Il s'amuse singulièrement des petits drames dans lesquels figurent ces personnages. Il y prend parti pour le faible contre le fort, pour l'innocent contre le coupable, et en tire ainsi une première idée de la justice.

2ème Devoir. battre un petit. cette action.

La lâcheté. Vous avez vu un grand garçon en
Racontez en montrant votre mépris pour

3. Comparaison.

To make comparisons notice carefully:

1. Resemblances.

2. Differences.

3. The number or degree of each of the preceding

two.

4. Which of the two terms of the comparison is

better fitted for the use to which it is to be put.

Comparisons have been made in a masterly fashion by La Bruyère, often in the form of a parallèle; the following extract is an example:

Le riche et le pauvre.

Giton a le teint frais, le visage plein, les joues pendantes, l'œil fixe et assuré, les épaules larges, la démarche ferme et délibérée; il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l'entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu'il lui dit. Il occupe à table et à la promenade plus de place qu'un autre ; il tient le milieu en se promenant avec ses égaux; il s'arrête et l'on s'arrête; il continue de marcher et l'on marche; tous se règlent sur lui; il interrompt, il redresse ceux qui ont la parole; on ne l'interrompt pas, on l'écoute aussi longtemps qu'il veut parler; on est de son avis, on croit les nouvelles qu'il débite. Il se croit des talents et de l'esprit. Il est riche.

Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre; il est abstrait, rêveur, et il a, avec de l'esprit, l'air d'un stupide; il oublie de dire ce qu'il sait, ou de parler d'événements qui lui sont connus; et s'il le fait quelquefois, il s'en tire mal il croit peser à ceux à qui il parle ; il conte brièvement, mais froidement; il ne se fait pas écouter, il ne fait point rire; il applaudit, il sourit à ce que les autres lui disent; il est de leur avis. Il est timide, il marche doucement et légèrement; il semble craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent. Il est pauvre.

Devoir.

Comparez la vie de l'ouvrier et celle d'un commis.

Plan: (a) La vie de l'ouvrier (travail, repos).

(b) La vie du commis (bureau, vacances).

(c) Aspect de chacun d'eux (vêtements, propreté, santé).

(d) Leur vie: i. active, fatigante, variée.

ii. monotone et régulière.

(e) Leur travail: i. travail manuel.
ii. écritures.

4. Manifestations de la volonté ou du désir.

(a) Donner des ordres.

Ma mère me disait: " Il me faut cela, il me faut ceci. Apportemoi ta petite sœur sur mon lit, remporte-la dans son berceau et berce-la du bout de ton pied jusqu'à ce qu'elle dorme; va me chercher mon bas; ramasse mon peloton; va couper une salade au jardin; va au poulailler tâter s'il y a des œufs chauds dans le nid des poules; hache des choux pour faire la soupe à ton père; bats le beurre; mets du bois au feu; écume la marmite qui bout; jettes-y le sel; étends la nappe; rince les verres; descends à la cave; ouvre le robinet; remplis au tonneau la bouteille de vin."

1er Devoir.

LAMARTINE.

Vous

Vous avez oublié votre panier à la maison. écrivez une note à votre cousin le priant d'aller vous le chercher.

Plan (a) Place où se trouve le panier (dans quelle chambre, sur quoi, que faut-il déplacer ?)

(b) Que faut-il mettre dedans? (manière de l'ouvrir et de le fermer).

(c) Précautions en l'apportant.