(b) Conditions modernes. Un soldat ne s'improvise pas. (d) Point de vue moral. Discipline, responsabilité, (e) Réfutation des objections.: Le retard apporté aux (f) Conclusion. 4ème Sujet : Vous avez pris l'initiative d'une souscription en faveur d'une famille très éprouvée par un sinistre. un ami de joindre son obole à la vôtre. Demandez à Plan: (a) Exposez brièvement les résultats du sinistre. (d) Remercîments anticipés. 5ème Sujet (Discours): On vient de ramener les cercueils de trois compatriotes morts devant l'ennemi afin de les enterrer dans leur ville natale. Vous prononcez leur oraison funèbre au cimetière. qualité de...? au nom Plan: (a) Vous prenez la parole en qualité de (b) Vous accomplissez un acte de . . .? (d) Ce qui fait la beauté de leur carrière, de leur mort. Sujets similaires 1. Vous venez de terminer vos études. Écrivez à votre ami pour lui raconter comment vous vous êtes formé une bibliothèque que vous comptez bien ne pas laisser se couvrir de poussière. 2. Christophe Colomb écrit à Ferdinand le Catholique l'informant de sa découverte d'un nouveau monde. 3. Lettre de Philippe à Aristote lui confiant l'éducation d'Alexandre. 4. Lettre d'un jeune officier à sa famille après avoir assisté à sa première bataille. (Lire par exemple dans Mérimée : l' Enlèvement de la Redoute.) 5. Faites part à un ami (à l'occasion des vacances prochaines) des avantages des voyages à l'étranger; dites comment on peut éviter leurs inconvénients. 6. Dante, exilé de Florence, écrit à un ami resté dans cette ville (vers 1316) pour lui dire combien son exil lui pèse. Il mentionnera les déceptions qu'il a éprouvées lors de l'échec de la coalition des Guelfes blancs et des Gibelins (1302-03), puis à la mort de Henri VII. de Luxembourg (1313) sur lesquelles il comptait pour lui rouvrir les portes de Florence. 7. Supposer que Frédéric II., roi de Prusse, ayant offert en 1765 l'hospitalité à J. J. Rousseau, celui-ci le remercie sans accepter et donne ses raisons. (Se rappeler les dates de J. J. Rousseau (1712-78) et l'acceptation par Voltaire, en 1750, d'une offre semblable.) 8. Écrivez à votre ami pour lui dire qu'en France les châtiments corporels sont interdits à l'école. Donnez-en les raisons et exprimez votre opinion. Comment conciliez-vous ce fait avec le proverbe: "Qui aime bien châtie bien ? " 9. Lettre à un ami pour lui démontrer l'utilité de la géographie. 10. Même sujet pour l'histoire. 11. Un explorateur annonce son retour à son frère. Sans entrer dans les détails de ses voyages, il lui communique sa joie de revoir son pays et sa famille; il expose les avantages qu'il a retirés; il exprime modestement l'espoir que ses fatigues et les services rendus seront récompensés. 12. Un camarade vous a laissé entendre qu'il ne voulait pas être soldat en raison de la culture de son intelligence. Écrivezlui pour lui montrer qu'il a tort: 1° au point de vue patriotique ; 2o au point de vue des conditions de la guerre actuelle : l'intelligence et la discipline, non pas la force musculaire, gagnent les batailles. 13. Un de vos cousins, établi comme colon au Canada, vous raconte ses débuts dans ce pays, ses luttes, l'aisance qu'il a acquise grâce à son travail et à sa persévérance. 14. Vous écrivez à votre père pour lui faire connaître la profession que vous désirez suivre et vous indiquez vos raisons. 15. Vous avez été témoin du sauvetage de deux personnes par un matelot. Vous écrivez au ministre, dépeignant brièvement la scène et demandant une récompense pour le sauveteur. 16. Un de vos amis vient de perdre sa mère. Vous lui écrivez tâcher de le consoler. pour 17. Un de vos parents vous a demandé à quoi servait de faire des épargnes sans savoir si l'on vivrait pour en profiter. Vous lui répondez. 18. Un ami vous a donné quelques raisons pour lesquelles, à son avis, l'instruction ne devrait pas être obligatoire. Prouvezlui, par lettre, la thèse contraire. 19. Un Anglais écrit de Boston à son frère resté en Angleterre (1774) pour lui dire ce qui arrivera probablement l'année suivante si son pays natal persévère dans sa conduite actuelle à l'égard de ses colonies d'Amérique. 20. Pendant la guerre de Crimée un officier de l'armée anglaise écrit à sa sœur, pour lui décrire la prise de Sébastopol (septembre 1855). Faites sa lettre. 21. Écrivez à un ami pour lui indiquer les avantages et les inconvénients du Libre Échange (Free Trade) pour l'Angleterre. V.-LE DIALOGUE Généralités La dialogue se rencontre assez souvent au milieu d'une narration à laquelle il donne du piquant et de la variété. Il forme également un genre à lui seul, mettant en opposition des caractères ou des doctrines. Ce genre est loin d'être nouveau : Platon l'a employé et après lui Lucien, Cicéron, Fénelon, Fontenelle, Vauvenargues, Voltaire et bien d'autres tels que Pascal dans ses Provinciales, Dryden dans ses Essays on Dramatic Poesie, Lyttelton dans ses Dialogues of the Dead, Landor dans ses Imaginary Conversations (v. les sujets à la fin du chapitre). On peut imaginer non seulement des dialogues entre contemporains, mais aussi des "Dialogues des Morts" permettant de mettre en scène des personnages qui, pour des raisons chronologiques, n'auraient pu converser en ce monde. L'élève devra se garder de prêter aux interlocuteurs des sentiments incompatibles avec leur caractère connu, et de mettre dans leur bouche un langage trop différent de celui en usage de leur temps. Exemple 1: Le Savetier et le Financier F. Or ça, sire Grégoire, que gagnez-vous par an? S. Par an! ma foi, monsieur, ce n'est point ma manière de compter de la sorte, et je n'entasse guère un jour sur l'autre : il suffit qu'à la fin j'attrape le bout de l'année; chaque jour amène son pain. F. Eh bien! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? S. Tantôt plus, tantôt moins; le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours qu'il nous faut chômer; on nous ruine en fêtes. F. Je veux vous mettre aujourd'hui sur le trône. Prenez ces cent écus; gardez-les avec soin, pour vous en servir au besoin. S. Pensez-vous que pour cent écus je voudrais accepter pour hôtes les soucis, les soupçons, les alarmes vaines; être tout le jour l'œil au guet, et la nuit, si le chat fait quelque bruit, penser qu'il prend l'argent. Que non! Laissez-moi mes chansons et mon somme et reprenez vos cent écus. (d'après LA FONTAINE.) Exemple 2: César et Brutus (Dialogue des morts). C. Mon ami, pourquoi me fuis-tu ? N'as-tu pas éteint dans mon sang la haine que tu m'as portée? B. César, je ne t'ai point haï: j'estimais ton génie et ton courage. C. Mais je t'aimais tendrement, et tu m'as arraché la vie. B. C'est une cruauté barbare où j'ai été poussé par l'erreur de la gloire, et par les principes d'une vertu fausse et farouche. C. Tu étais né humain et compatissant; tu n'as été cruel que pour moi seul, qui t'aimais avec tendresse. B. D'où naissait dans ton cœur cette amitié que j'avais si peu méritée ? C. Ta jeunesse m'avait séduit, et ton âme fière et sensible avait touché la mienne. B. J'ai fait ce que j'ai pu pour reconnaître ta bonté pour moi: je me reprochais mon ingratitude; je sentais que tu méritais d'être aimé; tu me faisais pitié lorsque je songeais à t'immoler à la liberté, et je me reprochais ma barbarie. C. Et, avec tout cela, je n'ai jamais fléchi ton cœur ! B. Je n'ai jamais pu t'aimer: ton génie, ton âge, le mien te donnaient sur moi trop d'ascendant. Je t'admirais et je ne t'aimais point. C. Est-ce que l'estime empêche l'amitié ? |