Etudes sur la destinée

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Germer Baillière, 1876 - 262 pages
 

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Popular passages

Page 76 - Dieu. Toutes choses ont été faites par lui, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans lui.
Page 212 - ... conclus fort bien que mon essence consiste en cela seul que je suis une chose qui pense, ou une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser.
Page 200 - ... ou farouche; les oreilles, le corps et les membres , velus ; la peau dure comme un cuir noir ou tanné ; les ongles longs , épais et crochus ; une semelle calleuse, en forme de corne, sous la plante des pieds; et, pour attributs du sexe , des mamelles longues et molles, la peau du ventre pendante...
Page 76 - En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas comprise.
Page 212 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle, en sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui, et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne laisserait pas d'être tout ce qu'elle est.
Page 119 - On ne pouvoit pas coucher ensemble la première nuit des noces, ni même les deux suivantes , sans en avoir acheté la permission : c'étoit bien ces trois nuits-là qu'il falloit choisir, car pour les autres on n'auroit pas donné beaucoup d'argent.
Page 194 - C'est un océan qui vient battre notre rive, et pour lequel nous n'avons ni barque ni voile, mais dont la claire vision est aussi salutaire que formidable (1).
Page 201 - ... bientôt devenue la rivale de l'homme; vivifiée par l'esprit, elle eût primé sur les autres; elle eût pensé, elle eût parlé : quelque ressemblance qu'il y ait donc entre l'Hottentot et le singe, l'intervalle qui les sépare est immense, puisqu'à l'intérieur il est rempli par la pensée, et au dehors par la parole.
Page 224 - Il est infiniment au-dessus de cette cause première » et de ce premier moteur que les philosophes ont » connu, sans toutefois l'adorer. » Ceux d'entre eux qui ont été le plus loin nous » ont proposé un Dieu qui, trouvant une matière » éternelle et existante par elle-même, aussi bien que » lui, l'a mise en œuvre et l'a façonnée, comme un » artisan vulgaire, contraint dans son ouvrage par
Page 230 - Ce long enchaînement des causes particulières qui font et défont les empires dépend des ordres secrets de la divine Providence. Dieu tient, du plus haut des cieux, les rênes de tous les royaumes; il a tous les cœurs en sa main. Tantôt il retient les passions , tantôt il leur lâche la bride , et par là il remue tout le genre humain....

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