Lettres ecrites de Londres sur les Anglois et autres sujets, Volume 8 |
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Common terms and phrases
Academie affez affuré aftronomiques aifément ainfi Angleterre auffi auroit avoient avoit c'eft c'eſt calcul caufe cauſe chambre étoilée chofe Comedies cométes compofée Comte connoître corps d'Angleterre découvert Dieu Difcours differemment difpute efprit eſt étoient étoit fagacité fage fans doute fe font feconde fecte felon femble fens fent fept feroit fervi feul fiecle foient foit foleil forces centrales fous fouvent François fublimes fuis fuiv fujet fur la terre gens Geometrie Georges Fox Hambourg Henry VII homme J'ay jufqu'à l'Academie l'ame l'efprit laiffé Lettres Locke loix Londres long tems lumiére lune matiere Memoires ment merite mifere Moliere monde n'avoit n'eft n'eſt n'étoit nation Newton obferva ouvrages paffé parler penfe perfonne petite Verole Philofophie piece plaifanterie planétes plufieurs Poëtes Anglois Pope pouffer prefent prefque premiere Quaker Quakers quarrez raifon raïons raporter refpectables refte Religion revolution s'eft Shakeſpear tems Théatre tion toûjours ufage UMBRIEL verité Whigs
Popular passages
Page 42 - Entrez dans la Bourse de Londres, cette place plus respectable que bien des cours, vous y voyez rassemblés les députés de toutes les nations pour l'utilité des hommes ; là le Juif, le mahométan et le chrétien traitent l'un avec l'autre comme s'ils étaient de la même religion, et ne donnent le nom d'infidèles qu'à ceux qui font banqueroute ; là le presbytérien se fie à l'anabaptiste, et l'anglican reçoit la promesse du quaker.
Page 66 - Le commerce qui a enrichi les citoyens en Angleterre, a contribué à les rendre libres, et cette liberté a étendu le commerce à son tour...
Page 10 - Notre Dieu, qui nous a ordonné d'aimer nos ennemis et de souffrir sans murmure, ne veut pas sans doute que nous passions la mer pour aller égorger nos frères, parce que des meurtriers vêtus de rouge, avec un bonnet haut de deux pieds, enrôlent des citoyens en faisant du bruit avec deux petits bâtons sur une peau d'âne bien tendue. Et lorsque, après des batailles gagnées, tout Londres brille d'illuminations, que le ciel est enflammé de fusées, que l'air retentit du bruit des actions de...
Page 84 - Philofophie, 6c il faifoit tout ce qui dépendoit do lui, afin que ces compagnies inftituées pour la perfection de la raifon humaine, ne continuaient pas de la gâter par leurs quiddités, leurs horreurs du vuide, leurs formes fubftancielles , & tous ces mots impertinens, que non feulement l'ignorance rendoit refpedtables , mais qu'un mélange ridicule avec la religion avoit rendu facrés.
Page 100 - ... inconnue , ce que je puis fi aifément attribuer à la feule caufe feconde que je connois un peu. Ici, tous les Philofophes de...
Page 28 - Penfilvanie -, il donna des loix très fages , dont aucune n'a été changée depuis lui. La première eft de ne maltraiter perfonne au fujet de la religion , & de regarder comme frères tous ceux qui croyent un DIEU.
Page 63 - Vous n'entendez point ici parler de haute, moyenne et basse justice, ni du droit de chasser sur les terres d'un Citoyen, lequel n'a pas la liberté de tirer un coup de fusil sur son propre champ.
Page 68 - En France, est marquis qui veut ; et quiconque arrive à Paris du fond d'une province avec de l'argent à dépenser, et un nom en ac ou en ille, peut dire : « Un homme comme moi, un homme de ma qualité », et mépriser souverainement un négociant.
Page 197 - ... et vivant en bonne compagnie. Il n'a pas à la vérité la gaieté du premier, mais il a toute la finesse, la raison, le choix, le bon goût, qui manquent à notre curé de Meudon.
Page 51 - La nation anglaise est la seule de la terre qui soit parvenue à régler le pouvoir des rois en leur résistant, et qui d'efforts en efforts ait enfin établi ce gouvernement sage où le prince, tout-puissant pour faire du bien, a les mains liées pour faire le mal ; où les seigneurs sont grands sans insolence et sans vassaux, et où le peuple partage le gouvernement sans confusion.