Fragments philosophiques, Volume 1

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Ladrange, 1838 - Philosophy - 473 pages
 

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Popular passages

Page 62 - ... elle-même, passe inaperçue dans les profondeurs de la conscience, mais y est la base véritable de ce qui, plus tard, sous une forme logique et entre les mains de la réflexion, devient une conception nécessaire.
Page 42 - ... pour reconnaître que telle opinion est vraie ou fausse , il faut savoir soi-même où est l'erreur et où est la vérité ; il faut donc être ou se croire déjà en possession de la vérité , et il faut avoir un système pour juger tous les systèmes. L'éclectisme suppose un système déjà formé , qu'il enrichit et qu'il éclaire encore ; ce n'est donc pas l'absence de tout système.
Page 76 - Le Dieu de la conscience n'est pas un Dieu abstrait , un roi solitaire relégué par delà la création sur le trône désert d'une éternité silencieuse et d'une existence absolue qui ressemble au néant même de l'existence; c'est un Dieu à la fois vrai et réel , à...
Page 20 - ... c'est un Dieu à la fois vrai et réel , à la fois substance et cause , toujours substance et toujours cause , n'étant substance qu'en tant que cause, et cause qu'en tant que substance, c'est-à-dire étant cause absolue , un et plusieurs , éternité...
Page 183 - Fauteur de cet article, on peut ramener à une l'acuité identique, savoir, la raison, et les jugements de rapport et les jugements moraux, il y aurait trois facultés primordiales : la sensibilité , siège de toutes les autres sensations; l'activité volontaire et libre, qui contient en elle l'attention, la comparaison, une partie de la réminiscence, etc.; enfin la raison qui juge du vrai et du faux, du bien et du mal, du laid et du beau. L'homme est l'union de ces trois facultés. Mais si ces...
Page 233 - On né va donc point de la religion à la morale , mais de la morale à la religion; car si la religion est le complément et la conséquence nécessaire de la morale , la morale est la base , le principe nécessaire de la religion. La science du subjectif moral actuel et primitif est la psychologie morale, qui s'appelle aussi phénoménologie morale, parce qu'elle se borne à constater et à décrire des faits de conscience, des phénomènes intérieurs.
Page 73 - Quel physicien, depuis Euler, cherche autre chose dans la nature que des forces et des lois? qui parle aujourd'hui d'atomes? et même les molécules, renouvelées des atomes, qui les donne pour autre chose qu'une hypothèse? Si le fait est incontestable, si la physique moderne ne s'occupe plus que de forces et de lois, j'en conclus rigoureusement que la physique, qu'elle le sache ou qu'elle l'ignore, n'est pas matérialiste, et qu'elle s'est faite...
Page 184 - Le principe de la théorie des idées de M. Laromiguière est donc la distinction de quatre éléments de connaissance, de quatre phénomènes primitifs et indépendants les uns des autres, et leur confusion sous une dénomination commune. Le vice du principe accompagne la théorie dans tous ses développements, engendre à chaque pas des équivoques et des malentendus sans nombre, et répand sur l'ensemble une confusion, une obscurité malheureuse. Il a suffi d'indiquer le vice à son origine; le...
Page 78 - Dieu et s'incline vers l'homme ; elle apparaît à la conscience comme ^Bn hôte qui lui apporte des nouvelles d'un monde inconnu dont il lui donne à la fois et l'idée et le besoin. Si la raison était personnelle , elle serait de nulle valeur et sans aucune autorité hors du sujet et du moi individuel. Si elle restait à l'état de substance non manifestée , elle serait comme si elle n'était pas pour le moi qui ne se connaîtrait pas lui-même.
Page 24 - République , tome 9 de ma traduction, page 37. logique , par la gravité et le poids de sa parole , nous détourna peu à peu, et non pas sans résistance , du chemin battu de Condillac , dans le sentier devenu depuis si facile , mais alors pénible et infréquenté , de la philosophie écossaise.

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