Histoire de Girondins, Volume 4Ed. Furne et Company, 1847 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
10 août accusé âme amis applaudit armée assassins avaient Barbaroux bataillons Brissot Buzot c'était calomnie camp cesse Chabot Châlons citoyens Clairfayt Cléry cœur commissaires commune Condorcet conspirateurs Convention crime Danton décret demande députés devant dévouement dictature discours dit-il duc de Brunswick Ducos Dumouriez Duplay enfants ennemis Fabre d'Églantine faction famille royale femme force fortune général Gensonné geste Gironde Girondins Gizaucourt gouvernement Grandpré Guadet guerre haine heures j'ai Jacobins jeune jour jugement Kellermann l'accusation l'Argonne l'armée l'Assemblée laisser larmes liberté Louis XVI Louvet lui-même madame Élisabeth madame Roland main Marat menaces ment ministre monarchie mort municipaux n'avait nation nationale parole patrie patriotes pensée Pétion peuple politique populaire prince princesses prison prisonniers Prusse Prussiens reine républicaine république Révolution Robes Robespierre rois royauté sang sauver secret sentiment septembre sera seul Sieyès soldats sort Temple tête tion tour du Temple traîtres tribune trône tyran Valmy vention Vergniaud victoire voix voulait Westermann
Popular passages
Page 220 - J'ai voulu supprimer la partie offensive de ma justification. Je renonce à la juste vengeance que j'aurais le droit de poursuivre contre mes calomniateurs; je n'en demande point d'autre que le retour de la paix et le triomphe de la liberté. Citoyens , parcourez d'un pas ferme et rapide votre superbe carrière. Et...
Page 386 - Cazalès et Maury furent aussi en minorité; et si cette minorité, moitié nobiliaire, moitié sacerdotale, eût réussi par ses saintes et nobles insurrections, à étouffer le zèle de la majorité, c'en était fait de la révolution, et vous ramperiez encore aux pieds de ce Louis, qui n'a plus de sa grandeur passée que le remords d'en avoir abusé.
Page 366 - Vous n'êtes, vous ne pouvez être que des hommes d'état, et les représentants de la nation. Vous n'avez point une sentence à rendre pour ou contre un homme , mais une mesure de salut public à prendre, un acte de providence nationale à exercer.
Page 110 - ... salut ! Lorsque Guillaume Tell ajustait la flèche qui devait abattre la pomme fatale qu'un monstre avait placée sur la tête de son fils, il s'écriait : périssent mon nom et ma mémoire, pourvu que la Suisse soit libre* ! Et nous aussi nous dirons : périsse l'assemblée nationale et sa mémoire, pourvu que la France soit libre!
Page 390 - Le corps social, fatigué des assauts que lui livreront au dehors des ennemis puissants, des secousses convulsives que lui imprimeront les factions intérieures, tombera dans une langueur mortelle. Craignez qu'au milieu de ses triomphes, la France ne ressemble à ces monuments fameux qui, dans l'Egypte, ont vaincu le temps. L'étranger qui passe s'étonne de leur grandeur; s'il veut y pénétrer, qu'y trouvera-t-il ? des cendres inanimées et le silence des tombeaux.
Page 387 - On nous accuse, on nous dénonce, comme on faisait le 2 septembre, au fer des assassins ; mais nous savons que Tibérius Gracchus périt par les mains d'un peuple égaré qu'il avait constamment défendu. Son sort n'a rien qui nous épouvante. Tout notre sang est au peuple; en le versant pour lui nous n'aurons qu'un regret, ce sera de n'en avoir pas davantage à lui offrir.
Page 217 - ... c'était un bon citoyen; c'était donc l'un de nos amis. Pleurez même les victimes coupables réservées à la vengeance des lois, qui ont tombé sous le glaive de la justice populaire; mais que votre douleur ait un terme comme toutes les choses humaines.
Page 366 - Louis dénonçait le peuple français comme rebelle; il a appelé, pour le châtier, les armes des tyrans, ses confrères ; la victoire et le peuple ont décidé que lui seul était rebelle : Louis ne peut donc être jugé ; il...
Page 340 - Il est telle âme généreuse qui dirait dans un autre temps que le procès doit être fait à un roi, non point pour les crimes de son administration , mais pour celui d'avoir été roi, car rien au monde ne peut légitimer cette usurpation; et de...
Page 225 - ... la majesté des lois, vous devriez les décréter d'accusation, comme des conspirateurs audacieux; mais des hommes d'un jour, de petits entrepreneurs de révolution , des politiques qui n'entreront jamais dans le domaine de l'histoire, ne sont pas faits pour occuper le temps précieux que vous devez aux grands travaux dont le peuple vous a chargés.