Les classiques françaises à l'usage de la jeunesse protestante; or, Selections from ... French classical works, preceded by lives of the writers by C. Lombard de LucC Lombard de Luc 1858 |
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... terre a de fleurs ; Peuples , que cette belle fête A jamais tarisse nos pleurs ; Qu'aux deux bouts du monde se voie Luire le feu de notre joie ; Et soient dans les coupes noyés Les soucis de tous ces orages Que pour nos rebelles ...
... terre a de fleurs ; Peuples , que cette belle fête A jamais tarisse nos pleurs ; Qu'aux deux bouts du monde se voie Luire le feu de notre joie ; Et soient dans les coupes noyés Les soucis de tous ces orages Que pour nos rebelles ...
Page 11
... terre entière le maître , Ou par armes , ou par amour ; Et ne tarderont ses conquêtes , Dans les oracles déjà prêtes , Qu'autant que le premier coton Qui de jeunesse est le message Tardera d'être en son visage Et de faire ombre à son ...
... terre entière le maître , Ou par armes , ou par amour ; Et ne tarderont ses conquêtes , Dans les oracles déjà prêtes , Qu'autant que le premier coton Qui de jeunesse est le message Tardera d'être en son visage Et de faire ombre à son ...
Page 34
... LAFONTAINE . Le Lion et le Moucheron . Va - t'en , chétif insecte , excrément de la terre ! C'est en ces mots que le lion Parlait un jour au moucheron . L'autre lui déclara la guerre : Penses - tu , lui dit - il , que 34 POÉSIE .
... LAFONTAINE . Le Lion et le Moucheron . Va - t'en , chétif insecte , excrément de la terre ! C'est en ces mots que le lion Parlait un jour au moucheron . L'autre lui déclara la guerre : Penses - tu , lui dit - il , que 34 POÉSIE .
Page 39
... terre et le travail de l'homme Font pour les assouvir des efforts superflus . Retirez - les on ne veut plus : Cultiver pour eux les campagnes . Nous quittons les cités , nous fuyons aux montagnes ; Nous laissons nos chères compagnes ...
... terre et le travail de l'homme Font pour les assouvir des efforts superflus . Retirez - les on ne veut plus : Cultiver pour eux les campagnes . Nous quittons les cités , nous fuyons aux montagnes ; Nous laissons nos chères compagnes ...
Page 43
... terre voisine , et bientôt plus de pain . Chacun des passagers s'attriste , s'inquiète ; Notre capitaine se tait . Cela ne sera rien , criait le perroquet . Le calme continue ; ou vit vaille que vaille ; Il ne reste plus de volaille ...
... terre voisine , et bientôt plus de pain . Chacun des passagers s'attriste , s'inquiète ; Notre capitaine se tait . Cela ne sera rien , criait le perroquet . Le calme continue ; ou vit vaille que vaille ; Il ne reste plus de volaille ...
Common terms and phrases
Acaste admirable aime Alceste âme Assuérus Athalie avant J.C. beau belles Bichat bientôt Boileau Bossuet Célimène charme CHATEAUBRIAND choses ciel cieux Cléobule Clitandre cœur Cotin crime dessein Dieu veuille dieux Diphile discours donne douleur doux Egisthe enfants enfin esprit Esther fille fils fleuve FLORIAN fortune frère gens gloire Hiéroclès homme Ichthyophages Indes Isménie Isocrate j'ai jamais Joas joie Josabet jour l'esprit l'homme l'univers LAFONTAINE laisse LOMBARD DE LUC Louis XIV Madame main maître majesté Malherbe malheureux Martine mère Mérope Messène misère Mithridate Molière monde MONTESQUIEU mort naquit Narbas parler passe PENSÉES ET MAXIMES père Périandre peuple Phèdre Philinte plaisir plaisirs pleurs poëte Polyphonte prince puissiez-vous qu'un Racan Racine raison Recevez nos vœux reine reste rien Robert rois Rome sage sais sang sanglants satire Saurin seul Sganarelle soldats songe souvent temple terre tombeau triste trône trouve vertu veut veux vices Voilà vois voit Voltaire yeux
Popular passages
Page 32 - Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 48 - ... L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui l'univers n'en sait rien.
Page 22 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 40 - J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 27 - L'amour, pour l'ordinaire, est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix. Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms.
Page 49 - La méthode de ne point errer est recherchée de tout le monde. Les logiciens font profession d'y conduire, les géomètres seuls y arrivent, et hors de leur science et de ce qui l'imite il n'ya point de véritables démonstrations.
Page 36 - L'absence est le plus grand des maux: Non pas pour vous, cruel! Au moins, que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Page 22 - Le monde par vos soins ne se changera pas ; Et, puisque la franchise a pour vous tant d'appas, Je vous dirai tout franc que cette maladie Partout où vous allez donne la comédie, Et qu'un si grand courroux contre les mœurs du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens.
Page 40 - Repartit le vieillard. Tout établissement Vient tard et dure peu. La main des Parques blêmes De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée. Qui de nous, des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier ? Est-il aucun moment Qui vous puisse assurer d'un second seulement...
Page 21 - Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode, Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode ; Et je ne hais rien tant que les contorsions De tous ces grands faiseurs de protestations, Ces affables donneurs d'embrassades frivoles, Ces obligeants diseurs d'inutiles paroles, Qui de civilités avec tous font combat, Et traitent du même air l'honnête homme et le fat.