Oeuvres de Boileau-Despréaux, Volume 1P. Didot l'aîne, et de F. Didot, 1800 |
From inside the book
Results 1-5 of 58
Page ix
... point de peine en les lisant . Voiture , qui paroit aisé , travailloit extrêmement ses ouvrages . On ne voit que des gens qui font aisément des choses médiocres ; * mais des gens qui en fassent même difficilement de PREFACE . ix.
... point de peine en les lisant . Voiture , qui paroit aisé , travailloit extrêmement ses ouvrages . On ne voit que des gens qui font aisément des choses médiocres ; * mais des gens qui en fassent même difficilement de PREFACE . ix.
Page 3
... voit dans les champs un arbrisseau débile , Qui , sans l'heureux appui qui le tient attaché , Languiroit , tristement sur la terre couché . Ce n'est pas que ma plume , injuste et téméraire , Veuille blâmer en eux le dessein de te plaire ...
... voit dans les champs un arbrisseau débile , Qui , sans l'heureux appui qui le tient attaché , Languiroit , tristement sur la terre couché . Ce n'est pas que ma plume , injuste et téméraire , Veuille blâmer en eux le dessein de te plaire ...
Page 4
... voit au printemps la diligente abeille Qui du butin des fleurs va composer son miel , Des sottises du temps je compose mon fiel : Je vais de toutes parts où me guide ma veine , Sans tenir en marchant une route certaine ; Et , sans gêner ...
... voit au printemps la diligente abeille Qui du butin des fleurs va composer son miel , Des sottises du temps je compose mon fiel : Je vais de toutes parts où me guide ma veine , Sans tenir en marchant une route certaine ; Et , sans gêner ...
Page 5
... voit qu'en effet la vérité les blesse : En vain d'un lâche orgueil leur esprit revêtu Se couvre du manteau d'une austere vertu ; Leur cœur qui se connoit , et qui fait la lumiere , S'il se moque de Dieu , craint Tartuffe et Moliere ...
... voit qu'en effet la vérité les blesse : En vain d'un lâche orgueil leur esprit revêtu Se couvre du manteau d'une austere vertu ; Leur cœur qui se connoit , et qui fait la lumiere , S'il se moque de Dieu , craint Tartuffe et Moliere ...
Page 17
... voit maudit de Dieu , Et qu'ici la vertu n'a plus ni feu ni lieu : ( 1 ) J'ai eu en vue Cassandre , celui qui a traduit la Rhétorique d'Aristote . ( 2 ) Du temps que cette satire fut faite , un débiteur in- solvable pouvoit sortir de ...
... voit maudit de Dieu , Et qu'ici la vertu n'a plus ni feu ni lieu : ( 1 ) J'ai eu en vue Cassandre , celui qui a traduit la Rhétorique d'Aristote . ( 2 ) Du temps que cette satire fut faite , un débiteur in- solvable pouvoit sortir de ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affreux aisément Alcippe Apollon audace auteur avoit beau bientôt Brontin bruit censeurs chagrin chanter charme chercher Childebrand ciel Clélie cœur Cotin courroux déja démon Dieu dire discours docteur douceurs doux écrits encens Enéide enfin ennemis esprit étoit faisoit fameux faux foible folle frivoles fureur gloire grace Guilleragues héros Homere honteux ibid Iliade j'ai jamais Jean-Baptiste Colbert jour Juvénal l'amour l'honneur l'univers Lamoignon lecteur lieux livre lois lumiere lutrin main marche au hasard matiere mettre au bas mille Moliere mortels mots muse Néron neuf sœurs noble ouvrage par-tout parler Parnasse passant pensée Perrault Pindare plaisant plein plume poëme POÉSIE poëte portrait prélat premiere pupitre qu'en qu'un quelquefois raison Rhin ridicule rien rime sage saint sais sait satire sauroit sens seul soin sort souvent style sujet sur-tout Tartuffe Térence trembler triste trouve vains vante vertu veut veux vice Virgile visage voit yeux zele
Popular passages
Page 210 - Il n'est point de serpent , ni de monstre odieux , Qui, par l'art imité , ne puisse plaire aux yeux ; D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 199 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 195 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
Page 197 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours : * Un style trop égal et toujours uniforme (1) Vers de Scuderi.
Page 210 - Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apporte ses suffrages, Et qui, toujours plus beaux, plus ils sont regardés Soient au bout de vingt ans encor redemandés ? Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue.
Page 200 - En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme : Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 34 - S'en va frapper le mur, et revient en roulant. A cet affront l'auteur, se levant de la table, Lance à mon campagnard un regard effroyable; Et, chacun vainement se ruant entre deux, Nos braves s'accrochant se prennent aux cheveux.
Page 47 - Je saute vingt ruisseaux, j'esquive, je me pousse; Guenaud ' sur son cheval en passant m'éclabousse : Et, n'osant plus paraître en l'état où je suis, Sans songer où je vais, je me sauve où je puis.
Page 148 - C'est au repos d'esprit que nous aspirons tous , Mais ce repos heureux se doit chercher en nous. Un fou rempli d'erreurs , que le trouble accompagne , Et malade à la ville ainsi qu'à la campagne , En vain monte à cheval pour tromper son ennui : Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Page 200 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.