Le meurtre d'un pontife eft furtout puniffable. Et l'appui de mon trône eft la feule équité. Nous avons mérité, Seigneur, votre colère: L'EMPEREUR. Je fais tous vos malheurs. Un vieillard dont la voix Approchez, Arzémon, venez vous présenter. Trop jaloux de leurs droits, qu'ils n'ont pas su borner, fu Fiers de fervir le ciel, ils fervaient leur vengeance. De ces affreux abus j'ai fenti l'importance; Je les viens abolir. IRA DA N. Rome, les nations Vont bénir vos bontés. L'EMPEREUR. Les perfécutions Ont mal fervi ma gloire, & font trop de rebelles. Et par ces mêmes lois fagement contenus; Loin des pompes du monde, enfermés dans leur temple, vous pardonne à tous. C'est à vous de connaître Si de l'humanité je me fais un devoir, Et fi j'aime l'Etat plutôt que mon pouvoir.... Iradan, déformais, loin des murs d'Apamée, (au vieil Arzémon.) Et toi qui fus leur père, & dont le noble cœur Dans une humble fortune avait tant de grandeur, J'ajoute à ta campagne un fertile héritage; IRA DA N. Je crois entendre un dieu du haut du trône auguste, Qui parle au genre humain pour le rendre plus jufte. ARZAM E. Nous tombons tous, Seigneur, à vos facrés genoux. LE VIEIL ARZEM O N. . Notre religion eft de mourir pour vous. Fin du cinquième & dernier acte. DES GUE BRES. (a) LE JEUNE ARZEM ON. Toi foldat des Romains que l'infame esclavage... Cher ami, que veux-tu ? les erreurs du jeune âge, L'occafion trompeuse, enfin la pauvreté, LE JEUNE ARZEM ON. Ton ame à ce fervice eft-elle accoutumée ? Fin des Variantes. |