Étude comparative de la langue française avec l'hébreu, le grec, le latin et principalement avec l'allemand et l'anglais

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Sauvaitre, 1898 - French language - 95 pages

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Page 72 - Pour la religion, ajouta-t-il dont tous les deux font parade, c'est un beau prétexte pour se faire suivre par ceux de leur parti, mais la religion ne les touche ni l'un ni l'autre : la crainte d'être abandonné des protestants...
Page 11 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 11 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières; Son sang, dont tes bourreaux viennent de me couvrir, M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée; Je suis chrétienne enfin, n'est-ce point assez dit?
Page 72 - Protestants empêche seule le roi de Navarre de rentrer dans la religion de ses pères, et le duc ne s'éloignerait point de la Confession d'Augsbourg, que son oncle Charles, cardinal de Lorraine, lui a fait goûter, s'il pouvait la suivre sans préjudicier à ses intérêts; que c'étaient là les sentiments qu'il avait reconnus dans ces princes, lorsqu'il se mêlait de leurs affaires'.
Page xx - A contrepoil, vers la bonté, la bénignité, la tempérance, si, comme par miracle, quelque rare complexion ne l'y porte, il ne va ni de pied, ni d'aile. Notre religion est faite pour extirper les vices; elle les couvre, les nourrit, les incite.
Page xx - Nous devrions avoir honte qu'es sectes humaines il ne fut jamais partisan, quelque difficulté et étrangeté que maintînt sa doctrine, qui n'y conformât aucunement ses déportements et sa vie; et une si divine et céleste institution ne marque les chrétiens que par la langue.
Page 82 - ... 19 [ Car lorsque les chevaux de Pharaon avec ses chars et ses cavaliers furent entrés dans la mer, l'Éternel fit revenir sur eux les eaux de la mer, tandis que les enfants d'Israël avaient traversé la mer à sec 3.] 20 Et Miryam, la prophétesse, la sœur d'Aharôn, prit en main le tambourin, et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins et en dansant en chœur, et Miryam chanta ainsi * : Chantez à l'Éternel. Car il a été grand et glorieux : Chevaux et cavaliers, 11 les a jetés...
Page xx - Voulez-vous voir cela? comparez nos mœurs à un mahométan, à un païen; vous demeurez toujours audessous : là où, au regard de l'avantage de notre religion, nous devrions luire en excellence, d'une extrême et incomparable distance; et devrait-on dire : Sont-ils si justes, si charitables, si bons? ils sont donc chrétiens.
Page 67 - Corneille , dans le célèbre vers de Polyeucte. « Je vois, je sais, je crois; je suis désabusée.

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