Les folies, ou, Poesies diverses de M. Fl.***: divisées en trois parties, contenant ses fables, ses œuvres-mêlées, & ses chansons

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Chez Duschesne, 1761 - 400 pages

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Popular passages

Page xvii - Le latin, dans les mots brave l'honnêteté : Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image.
Page 200 - D'inflexibles arrêts & d'affreux châtiment. Et comment foutenir ce tribunal fuprême, Où devant les regards de la Juftice même , A peine le plus jufte eft digne de faveur ? Tout m'y doit annoncer la rigueur de mon Juge; Mais j'y dois voir auffi la Croix de mon Sauveur ; Et j'en fais aujourd'hui mon éternel refuge. !***! Difeiplcs orgueilleux de fubtiles écoles, Qui de l'oeuvre de Dieu fondant l'obfcuria',' Mefurez fa puillance & notre liberté Sur vos dogmes douteux , érigés en fymboks.
Page 88 - C'eft un tour qu'on lui joue, un affront fans pareil . Elle court s'en plaindre à fa Mere, Qui lui répond; point de colere, Je vous ai dit la vérité, Ma fille : de la volupté La rofe eft l'image fidelle ; La volupté féduit par mille & mille attraits'; Mais bientôt elle paffe, & ne laiffe après elle Qu'épines 8c regrets, VERS AU ROI DE PRUSSE.
Page 88 - N'auroit fait qu'irriter fa curiofité. Par ce trait de moralité, La Maman fe tira d'affaire. Cette volupté - là qui vous tient en fouci , Ma chere .enfant., n'efl qu'une rofe.
Page 199 - Mais dclïus quel endroit tombera ton tonnerre Qui ne foie tout couvert du fang de Jefus-Chrift ? ' Enfin on trouve dans les œuvres de M r De,.
Page xiv - II faut que fa douceur flate , chatouille , éveille ; Et jamais de grands mots n'épouvante l'oreille.
Page 40 - L'exemple de mes fœurs m'apprend combien je dois Me défier d'un cœur tel que le votre , Vous les avez quitté pour moi, Vous me quitteriez pour une autre.
Page 88 - N'importe, je prétends en effayer foudain: Vite elle defcend au jardin, Cueille à fon gré la plus brillante, Dont l'éclat l'éblouit & le parfum l'enchante. C'eft peu de la placer au...
Page 201 - Grand Dieu qui nous fis naître afin de nous sauver; Toi, dont le bras vengeur ne tient ouvert l'abîme Qu'aux coupables humains qui pensent te braver, Puis-je encore espérer la grâce de mon crime ? De mes larmes en vain je voudrois le laver, J'ai trop longtems aigri le couroux qui t'anime; Et lorsque ta bonté veille à me conserver, Ta justice réclame aussi-tôt sa victime. Je ne murmure pas du décret éternel, Qui te rend...
Page 81 - Aux foins que l'on a pris de nos tendres rameaux ; Nous devons de ces fleurs la brillante parure , Continuez , Meflleurs , les foins & la culture Nos fruits feront encor plus beau».

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