Oeuvres de J.J. Rousseau de Genève, Volume 3Marc-Michel Rey, 1769 |
Common terms and phrases
affemblées affez aifément ainfi Atrée auffi auroit avoit befoin c'eft c'eſt c'étoit caufe ceffe chiavel chofes Citoyens cœur Comédie Comédiens conféquent conferver confidérer conftitution corps politique déja diftinguer doit donner enfans eſt Etat étoient étoit eût fage fans favoir fecond felon femblables femble femmes fenfible fens fentimens fentiment feroient feroit fervir feul fexe fienne fimple focial fociété foible foibleffe foient foin foit font force fouffrir fous fouvent fubfifter fuffrages fujets fuppofe Genève gens goût Gouvernement Héros hommes honnête inftitution jamais jufte juftice l'amour l'autre l'efprit l'Etat laiffer légiflation loix Magiftrats maniere mauvaiſe ment Mifantrope mœurs Moliere Monfieur n'eft n'en n'eſt nature néceffaire paffer paffions paroît particuliere penfe perfonne peuple Philofophe plaifir plaifirs plufieurs Poëte poffible pourroit prefque premiere Prince puiffance puiffe qu'un raifon refpect refte République rien Souverain Sparte Spectacles tems Théâtre tion toyens Tragédie vertu vices Voilà volonté générale
Popular passages
Page 94 - C'est ce que Samuel représentait fortement aux Hébreux : c'est ce que Machiavel a fait voir avec évidence. En feignant de donner des leçons aux rois , il en a donné de grandes aux peuples. Le Prince de Machiavel est le livre des républicains...
Page 184 - Que si quelqu'un après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort; il a commis le plus grand des crimes, il a menti devant les lois.
Page 11 - La guerre n'est donc point une relation d'homme à homme, mais une relation d'Etat à Etat, dans laquelle les particuliers ne sont ennemis qu'accidentellement, non point comme hommes, ni même comme citoyens ' , mais comme soldats ; non point comme membres de la patrie . mais comme ses défenseurs.
Page 50 - ... en sorte que si chaque citoyen n'est rien, ne peut rien que par tous les autres, et que la force acquise par le tout soit égale ou supérieure à la somme des forces naturelles de tous les individus, on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu'elle puisse atteindre.
Page 140 - ... conforme ou non à la volonté générale qui est la leur : chacun en donnant son suffrage dit son avis là-dessus, et du calcul des voix se tire la déclaration de la volonté générale. Quand donc l'avis contraire au mien l'emporte...
Page 34 - Il importe donc, pour avoir bien l'énoncé de la volonté générale, qu'il n'y ait pas de société partielle dans l'État, et que chaque citoyen n'opine que d'après lui : telle fut l'unique et sublime institution du grand Lycurgue.
Page 47 - De lui-même le peuple veut toujours le bien, mais de lui-même il ne le voit pas toujours. La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairé.
Page 184 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'Etat quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 49 - ... lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être; d'altérer la constitution de l'homme pour la renforcer; de substituer une existence partielle et morale à l'existence physique et indépendante que nous avons tous reçue de la nature. Il faut en un mot, qu'il ôte à l'homme ses forces propres pour lui en donner qui lui soient étrangères et dont il ne puisse faire usage sans le secours d'autrui.
Page 184 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.