L'avarice: essai de psychologie morbide |
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activité affections aliments Amélie anomalies anor apparaît argent assez avarice besoins biologique capital caractère caractère psychologique complètement conception conditions conduite de l'avare conscience conservation considère constitue cupide démence sénile dépense déséquilibré développement devient diminue domine économies enfants États-Unis Eugénie exclusivement façon facteur facteur de puissance famille Félix Alcan femme fonction d'épargne forme fortune FURSAC gique groupe Guyau Harpagon hérédité idées délirantes individuelle individus instinct intel intellectuel intense jour l'activité l'amour-propre l'animal l'argent L'ascétisme l'avarice l'économie l'épargne l'homme l'horreur du risque l'imagination l'individu l'influence l'instinct d'épargne Léon Bourgeois loppe malade manifestations mélancolique ment mental monde extérieur montre morale morbide nécessaire normal notion Nouvelle-Angleterre observations paraît paralysie générale parents passion père Grandet période plaisir Pluchkine possède premier prodigue propre pseudo-avarice psychique psychologie pusillanime raison réalise rentiers réserves reste rice richesse rien ruine sait santé sentiment de propriété serait seulement sion sociale sorte souvent sujet surtout tendances expansives tion tique vanité Vésanies
Popular passages
Page 38 - Ah ! c'est moi ! Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde.
Page 39 - Sans toi , il m'est impossible de vivre. C'en est fait ; je n'en puis plus; je me meurs; je suis mort; je suis enterré. N'y at-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent , ou en m'apprenant qui l'a pris? Euh! que dites-vous?
Page 97 - La vaste pièce, à deux fenêtres, lui était familière, servant à la fois de chambre à coucher, de salle à manger et de cuisine...
Page 38 - Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! je suis perdu, je suis assassiné ; on m'a coupé la gorge : on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête.
Page 23 - Le savetier crut voir tout l'argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis, II eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines.
Page 39 - Hé ! de quoi est-ce qu'on parle là ? de celui qui m'a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part, sans doute, au vol que l'on m'a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des potences, et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde ;...
Page 39 - ... à mon traître de fils. Sortons; je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute ma maison, à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi.
Page 39 - ... à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Hé ! de quoi est-ce qu'on parle là ? de celui qui m'a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise.
Page 27 - Regardez les oiseaux du ciel : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit.
Page 74 - La félicité est dans le goût, et non pas dans les choses ; et c'est par avoir ce qu'on aime qu'on est heureux, et non par avoir ce que les autres trouvent aimable.