Bibliothèque de l'homme public: ou, Analyse raisonée des principaux ouvrages françois et étrangers sur la politique en général, la législation, les finances, la police, l'agriculture, & le commerce en particulier, & sur le droit naturel & public, Volume 3, Parts 3-4Buisson, 1792 - Political science |
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3e année 600 mille livres Angleterre Anglois assez auroit avoient avoit balance du commerce balance en argent bâtimens cent citoyens Claude Guillon çois commerce extérieur condamné connoissance consommation crime d'Amérique denrées despotisme devoit Dieu enfans enfin états États-Unis étoient étoit eût exportations fabriquées et ouvragées femmes filles fin du règne foible fran François François Ier frêt gouvernement guerre habitans Henri IV Hollandois hommes îles Indes jésuites juge juifs justice l'Angleterre l'auteur l'empire l'Esprit des loix l'état l'industrie législateur loi salique Louis IX Louis XIV marchandises manufacturées marine matelots matières brutes ment merce Mérindol millions 600 mille monarchie monnoie Montesquieu mort n'avoit n'étoit nation navigation négocians noblesse pays pêche peuple politique pouvoir prince principe Priscillien proscription puissance punir qu'un raison règne de Louis rent république révolution rois Romains royaume s'élevoient s'il Saint-Barthélemy seroit seul siècle somme Suède supplice Sylla systême teur tion Titus Oates Topinamboux toyen vaisseaux Voltaire
Popular passages
Page 8 - Autant que le pouvoir du clergé est dangereux dans une république, autant est-il convenable dans une monar,chie, surtout dans celles qui vont au despotisme. Où en seroient l'Espagne et le Portugal depuis la perte de leurs lois, sans ce pouvoir qui arrête seul la puissance arbitraire...
Page 15 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses, et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 68 - Si quelqu'un a jamais combattu pour rendre aux esclaves de toute espèce le droit de la nature, la liberté, c'est assurément Montesquieu. Il a opposé la raison et l'humanité à toutes les sortes d'esclavages : à celui des nègres qu'on va acheter sur la côte de Guinée pour avoir du sucre dans les îles Caraïbes...
Page 29 - Cette vénalité est bonne dans les États monarchiques, parce qu'elle fait faire , comme un métier de famille , ce qu'on ne voudrait pas entreprendre pour la vertu ; qu'elle destine chacun à son devoir, et rend les ordres de l'État plus permanens.
Page 66 - Phryné samoïède ou négresse, ni d'un Hercule lapon, ni d'un Newton topinambou; mais je ne crois pas que l'illustre auteur ait eu raison d'affirmer que les peuples du Nord ont toujours vaincu ceux du Midi : car les Arabes acquirent par les armes, en...
Page 209 - Dans un État quelconque, le plus grand malheur est que l'autorité législative soit combattue. Les années heureuses de la monarchie ont été les dernières de Henri IV, celles de Louis XIV et de Louis XV, quand ces rois ont gouverné par eux-mêmes.
Page 149 - J'ignore ce que c'est que cet honneur dont on parle , chez des peuples à qui on ne fait rien faire qu'à coups de bâton (i).
Page 146 - ... être utiles à cette société. Il est évident que vingt voleurs vigoureux, condamnés à travailler aux ouvrages publics toute leur vie, servent l'état par leur supplice, et que leur mort ne fait de bien qu'au bourreau que l'on paie pour tuer les hommes en public.
Page 6 - Le pouvoir intermédiaire subordonné le plus naturel est celui de la noblesse. Elle entre en quelque façon dans l'essence de la monarchie , dont la maxime fondamentale est , « point «de monarque, point de noblesse; point de « noblesse , point de monarque ». Mais on a un despote.
Page 15 - Que si, dans le peuple, il se trouve quelque malheureux honnête homme, le cardinal de Richelieu, dans son testament politique, insinue qu'un monarque doit se garder de s'en servir.21 Tant il est vrai que la vertu n'est pas le ressort de ce gouvernement!