Mémoires d'outre-tombe, Volume 7E. et V. Penaud frères, 1849 |
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Page 12
... devant un peu- plier planté à l'angle d'un champ de houblon . Je traversai le chemin et je m'appuyai debout contre le tronc de l'arbre , le visage tourné du côté de Bruxelles . Un vent du sud s'étant levé m'apporta plus distinctement le ...
... devant un peu- plier planté à l'angle d'un champ de houblon . Je traversai le chemin et je m'appuyai debout contre le tronc de l'arbre , le visage tourné du côté de Bruxelles . Un vent du sud s'étant levé m'apporta plus distinctement le ...
Page 28
... devant de la sommation qu'on se préparait à lui faire ; il abdiqua pour n'être pas contraint d'abdiquer : « Ma vie politique « est finie , dit - il : je déclare mon fils , sous le « nom de Napoléon II , empereur des Fran- « 28 MÉMOIRES ...
... devant de la sommation qu'on se préparait à lui faire ; il abdiqua pour n'être pas contraint d'abdiquer : « Ma vie politique « est finie , dit - il : je déclare mon fils , sous le « nom de Napoléon II , empereur des Fran- « 28 MÉMOIRES ...
Page 31
... devant les alliés l'oreille basse et « le genou en terre que les Chambres les for- « < ceront à reconnaître l'indépendance natio- « nale . » " Il se plaignait que La Fayette , Sébastiani , Pontécoulant , Benjamin Constant , avaient con ...
... devant les alliés l'oreille basse et « le genou en terre que les Chambres les for- « < ceront à reconnaître l'indépendance natio- « nale . » " Il se plaignait que La Fayette , Sébastiani , Pontécoulant , Benjamin Constant , avaient con ...
Page 35
... devant son siége : « J'ai entendu des voix autour du trône du « souverain heureux ; elles s'en éloignent au- jourd'hui qu'il est dans le malheur . Il y a des « gens qui ne veulent pas reconnaître Napo- « léon II , parce qu'ils veulent ...
... devant son siége : « J'ai entendu des voix autour du trône du « souverain heureux ; elles s'en éloignent au- jourd'hui qu'il est dans le malheur . Il y a des « gens qui ne veulent pas reconnaître Napo- « léon II , parce qu'ils veulent ...
Page 44
... trahi ! » s'écria - t il . On le lève , et le voilà , pour la première fois de sa vie , à trois heures du matin dans la rue , appuyé sur le bras de - - M. de Ricé . Il arrive devant l'hôtel 44 MÉMOIRES D'OUTRE - TOMBE .
... trahi ! » s'écria - t il . On le lève , et le voilà , pour la première fois de sa vie , à trois heures du matin dans la rue , appuyé sur le bras de - - M. de Ricé . Il arrive devant l'hôtel 44 MÉMOIRES D'OUTRE - TOMBE .
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Common terms and phrases
abdication affaires amis anglais arrivé aurait avaient avez bataille bataille de Waterloo Berlin billet Blacas Bonaparte c'était Canning Cent-Jours Chambre des pairs Chamisso Charlotte Charte CHATEAUBRIAND chose cœur comte Congrès Congrès de Vérone Corbière d'Espagne Decazes dépêche dernier destitution devant Dieu diplomatiques duc de Wellington duchesse de Cumberland eût Ferronnays Fouché Gand Georges IV gouvernement guerre d'Espagne homme j'ai j'aurais j'avais j'étais jamais jours juin l'Angleterre l'empereur l'Europe l'honneur l'opposition laissé lettre liberté Londres Longwood Lord Bathurst Lord Liverpool lord Londonderry Louis XVIII m'avait m'étais madame la duchesse marquis de Londonderry mémoire ment ministre monarchie monde Monsieur le vicomte Montmorency mort n'avait n'était Napo Napoléon noble parler passé patrie personne peuples politique porte portefeuille pouvait premier prince reste révolution Richelieu rien rois royale s'était saint Sainte-Hélène sentiments serait seul siècle soldats sort Talleyrand teaubriand tête tion tomber tribune trône trouve Vérone Villèle voulait Waterloo
Popular passages
Page 84 - Altesse Royale, en butte aux factions qui divisent mon pays et à l'inimitié des plus grandes puissances de l'Europe, j'ai terminé ma carrière politique, et je viens, comme Thémistocle, m'asseoir au foyer du peuple britannique. Je me mets sous la protection de ses lois, que je réclame de Votre Altesse Royale comme du plus puissant, du plus constant et du plus généreux de mes ennemis.
Page 159 - Je meurs dans l'union de notre sainte mère l'Église catholique , apostolique et romaine , qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés ; je crois fermement et je confesse...
Page 70 - Sire, la chose est faite : je demande à Votre Majesté la permission de me taire. — Non, non, dites : vous savez comme j'ai résisté depuis Gand. — Sire, je ne fais qu'obéir à vos ordres ; pardonnez à ma fidélité : je crois la monarchie finie.
Page 157 - Vous êtes au-dessus de ces faiblesses; mais que voulez-vous? je ne suis ni philosophe ni médecin. Je crois à Dieu, je suis de la religion de mon père : n'est pas athée qui veut.
Page 116 - ... davantage l'envie plébéienne, le niveau ascendant a plus flatté son orgueil. La vanité française se bouffit aussi de la supériorité que Bonaparte nous donna sur le reste de l'Europe; une autre cause de la popularité de Napoléon tient à l'affliction de ses derniers jours. Après sa mort, à mesure que l'on connut mieux ce qu'il avait souffert à Sainte-Hélène, on commença à s'attendrir; on oublia sa tyrannie pour se souvenir qu'après avoir d'abord vaincu nos ennemis, qu'après les...
Page 94 - C'est pourquoi il a tant de prise sur l'imagination des peuples, et tant d'autorité sur le jugement des hommes positifs.
Page 349 - Je vous écris à côté d'un poêle, la tête pesante et le cœur triste, en jetant les yeux sur la rivière de la Sprée, parce que la Sprée tombe dans l'Elbe, l'Elbe dans la mer, et que la mer reçoit la Seine, et que notre maison de Paris est assez près de cette rivière...
Page 14 - Napoléon m'ouvrît un exil éternel, la patrie l'emportait dans ce moment dans mon cœur ; mes vœux étaient pour l'oppresseur de la France, s'il devait, en sauvant notre honneur, nous arracher à la domination étrangère. Wellington triomphait-il? La légitimité rentrerait donc dans Paris derrière ces uniformes rouges qui venaient de reteindre leur pourpre au sang des Français ! La royauté aurait donc pour...
Page 451 - J'ai un tel dégoût de tout, un tel mépris pour le présent et pour l'avenir immédiat, une si ferme persuasion que les hommes désormais, pris ensemble comme public (et cela pour plusieurs siècles), seront pitoyables, que je rougis d'user mes derniers moments au récit des choses passées, à la peinture d'un monde fini dont on ne comprendra plus le langage et le nom.
Page 209 - Lally-Tollendal tonnait en faveur des libertés publiques ; il faisait retentir les voûtes de notre solitude de l'éloge de trois ou quatre lords de la chancellerie anglaise, ses aïeux, disait-il : quand son panégyrique de la liberté de la presse était terminé, arrivait un mais, fondé sur des circonstances, lequel mais nous laissait l'honneur sauf sous l'utile surveillance de la censure.