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il homme tant fol qui se ausast promettre vivre troys ans? (III, 2). Anstatt quelque ... que hatte die alte Sprache gew. quel... que, que..... que. Man findet bei Rab.: quelques gestes signes et maintien que l'on face, elles les... (III, 19, vgl. III, 9, I, 9). Dagegen: vous l'appelez saige mondain, quoy que fat soit il en estimation des intelligences celestes (III, 37); und ähnlich: n'est ruffien qui violentement ne ravisse quelque fille il vouldra chosir, tant soit noble, belle, riche, honneste, pudicque que sçauriez dire (III, 38). Das letzte Beispiel zeigt zugleich, dass tant mit dem Conj. bei Rab. noch concessiven Sinn hatte (vgl. das jetzige tant soit peu): jamais n'appoincta different quelconque tant petit fenst il que sçauriez dire (III, 42); femme n'estoyt tant preude ou vieille feust qui ne feist fourbir son harnoys (III, Prlg). Ne crains ny traict, ny flesche ny cheval tant soit legier (II, 24). Der Conjunctiv allein hat concessiven Sinn: en telle façon que ordinairement il s'esveilloyt entre huict et neuf heures, feust jour ou non (I, 21); je noteray que viande ne feut apportee quelle que feust, feussent chevreaulx, feussent chappons, feussent cochons, feussent pigeons, connils, levreaulx, cocqs d'Inde ou aultres, en laquelle n'y eust abundance de farce magistrale (IV, 51).

autant.

VII.

Vergleichung und Satzverbindung:

a) Man sehe tant schon oben vor Adj., ebenso verhält es sich mit Desgl. findet man ainsi vor Adv. für das jetzige si. Das jetzt diesen Partikeln entsprechende que ist häufig, wie in der alten Sprache, durch comme vertreten :

Mes de rien si grant duel n'avait,

Com de ce qu'il ne savoit,

Quel part cil an estoit alez (Ly. 965, vgl. 2790, 6736).

So bei Corneille (Diez III, 377): aussi bon citoyen comme parfait amant. Rab.: je ne suis point menteur tant asseuré comme il ha esté (I, 6, vgl. III, 13); si n'avez tant d'escuz comme Midas. Car Pantagruel naissant au monde estoyt a ultant grand que l'herbe dont je vous parle (III, 51, vgl. IV, 49); aultant vault l'homme comme il s'estime (II, 29). Ainsi l'emporta comme feit Pathelin son drap (I, 20); ne parlez ainsi impudentement comme quelque

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foys je vous ay ouy soubhaitant (IV, Prlg II); a quoy je congneu que ainsi comme nous avons les contrees de decza et dela les monts, ainsi ont ilz decza et dela les dentz (II, 32); plus grosses comme celle qui est a Rome (II, 31). Die Partikel im zweiten Gliede steht ohne vorausgegangene entsprechende im ersten: Je y veids de grandz rochiers comme les monts des Danoys (III, 30). Bei der Gleichstellung zweier Comparative ist plus plus häufig verstärkt durch vortretendes tant (vgl. tanto quanto): plus approchions, plus entendions ceste sonnerie (V, 1); combien que la chose soit telle que tant plus seroit remembree, tant plus elle plairoit a vos seigneries (I, 1). — premier steht gelegentlich wie ein Comparativ, (plus tôt): par nos sainctes decratales nous est commandé visiter premier les ecclises que les cabarets (II, 49). Es bleibe nicht unerwähnt, dass nach que in denselben Fällen wie jetzt ne zum Zw. tritt: lors congnoistrez que la drogue dedans contenue est bien d'aultre valeur que ne promettoyt la boyte (I, Prlg).

b) Bei der Satzverbindung durch et et, ou ou, tant que, que que ist zu den Beispielen kaum eine Bemerkung nöthig; es sei nur erwähnt, dass auch hier, neben que, comme stehen kann: qui perdent temps a disputer ou si c'est a cause du baurach, ou du soulphre, ou de l'alum ou du salpetre (II, 33); ilz luy offroyent tout leur pouvoir tant de gens que d'argent (I, 47); sept enfans que masles que femelles (III, 9); non tant pour l'excessifve multitude d'hommes, non tant pour la fertilité du sol et commodité du pays de Dipsodie, que pour icelluy contenir en office (III, 1); tant a dextre comme a senestre (I, 23); tant de nous comme des marchants (IV, 5); tant l'ung comme les aultres (IV, 35); tant de mer, comme d'eaue doulce (IV, 57). Ebenso: Retournarent en la cour de Pantagruel part joyeulx, part faschez (III, 18); oder durch wiederholte Präposition: changeant doncques de vestement, montoyt sus ung coursier, sus ung roussin, sus ung chevet sus ung cheval barbe, cheval legier, et luy donnoyt cent quarrieres (I, 23). - Si (sic), sehr häufig in der alten Sprache als conjunctive Partikel an der Spitze eines Satzes ohne neues Subject:

Devant lui voit la robe nueve,
Si se mervoille a desmesure,
Comant et par quel aventure

Cele robe estoit la venue (Ly. 3018);

Rab. Si commençarent courir, s'enquerir, informer par quel moyen... (IV, Prlg II). I Die verneinenden Partikeln ne

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ne, ni ni, ne

ni, point ni stehen bei Rab. nebeneinander; ne (nec) findet sich auch in der alten Sprache (vgl. Ly. 2784 ff.). Ne plus ne moins que Philemon, voyant ung asne qui mangeoit des figues qui estoyent apprestees pour le disner, mourut de force de rire (I, 20); rien ne leur feut ne trop chauld ne trop pesant (I, 27); en icelluy fent ladicte genealogie trouvee, escripte au long de lettres cancellaresques, non en papier, non en parchemin, non en cere, mais en escorce d'ulmeau (I, 1); lequel offre Gargantua ne refusa, ny accepta du tout (I, 47); a boyre n'avoit point fin ni canon (I, 21); les fouaciers davant boyre ny manger se transportarent au capitol (I, 32); car il n'estoyt arbre sus terre qui eust ny feuille ny fleur (II, 2). Nach sans und jamais steht gew. wie jetzt die verneinende Partikel: sans mal penser ni mal dire (I, 21); de son baston de la croix donna brusquement sur les ennemys qui sans ordre ne enseigne, ne trompette, ne taborin parmy les cloz vendangeoyent (I, 27); je proteste, je jure devant toy, ainsi me soys tu favorable, si jamais a luy deplaisir ne a ses gens dommaige, ne a ses teries je feis pillerie (I, 27). Daneben: Adoncques sans ordre et mesure prindrent les champs gastans tout par ou ilz passoyent, sans espargner ny paovre ny riche, ny lieu sacré ny prophane (I, 26); et vous prye me faire ce bien de croyre que jamais homme n'eut en femme et en chevaulx heur tel que m'est predestiné. Als adversative Conjunction steht noch ains (von ante mit angefügtem adverbialen s). Es stand in der alten Sprache als Adv. und als Conj.:

Mes ainz fu la novele dite

Au chastel, que il i venissent (3292);

Et dex le vos doint trover sain,

S'il li plest ainz hui, que demain (ibd. 4993).

Rab.: Comme dist Platon, livr V. de rep., vouloyt estre non guerre nommé ains sedition quand les Grecs mouroyent armez les ungs contre les aultres (I, 46); non pour soy seullement, ains de leurs propres personnes (III, 2); qu'il estoyt content de jamais ne retourner a ses gens, ains plus tost combatre avec Pantagruel contre eulx (HI, 28); a quoy Pantagruel ne voulut consentir, ains luy commanda qu'il partist (ibd.); les diables ne rendirent rien, ains, au contraire, les paysans se mocquoyent d'eulx (IV, 46). Vgl.: Si la tuviera, ántes la

pusiera en mi estómago que en la celada (Don Qjt. II, 17). — Für Folgerung und Schluss dienen noch parquoy und pourtant (c'est pourquoi, partant): parquoy craignant Gargantua qu'il se guatast, feit faire quatre grosses chaines pour le lier (II, 4); mais cependant le moyne avoyt occupé le passaige, par quoy se meirent en fuyte sans ordre ny maintien (II, 48). Par nos sainctes decretales nous est commandé visiter premier les ecclises que les cabarets. Pourtant ne declinant de ceste belle institution allons a l'ecclise, apres irons bancqueter (IV, 49; vgl. III, 1, III, 19, III, 23, IV, 42 etc.).

VIII.

Frage und Wortstellung.

a) Die Erweiterung des Subjects zum ganzen Satz bei der Frage findet sich schon in der alten Sprache:

Dex, fet ele, que voi ge la?

Qui est, qui se demante si? (Ly. 3562).

Rab. Mais qui est ce, en conscience, qui ha establi, confirmé, autorisé ces belles religions? (IV, 53). Ebenso wie jetzt die Vertretung durch das Personale: Panurge, se doibt il marier ou non? (III, 35). Bei negativer Frage genügt meist entweder ne oder pas: Sçays tu pas bien que la fin du monde approche? (III, 26). La nuict n'est elle funeste triste et melancholieuse, la clairte n'esjouyt elle toute nature? (I, 10); Bacchus ne feut il pas engendré par la cuisse de Jupiter? Rocquetaillade nasquit il pas du talon de sa mere? Crocquemouche de la pantoufle de sa nourrice? Minerve nasquit elle pas du cerveau par l'aureille de Jupiter? (I, 6). Wie in späterer Zeit (Molière), so findet sich auch bei Rab. noch comme für comment in der indirecten Frage: Epistemon luy demanda comme s'appeloyent ces rochiers et vallees estranges (V, 16). Ein zweites si wird durch que vertreten: Vous voyrez comment il visita les regions de la lune pour sçavoir si, a la verite, la lune n'estoyt entiere et que les femmes en avoyent troys quartiers en la teste (II, 34). Für d'où steht noch dont in seiner ursp. Bedeutung: Dond vient cela? (I, 27); mon amy? d'ond vous viennent ces pigeons icy? (II, 32). D'ont viens tu? (Path. 862).

b) Was die Stellung der einzelnen Redeteile und Satzglieder anlangt, so ist Beschränkung in der Behandlung hier um so mehr erlaubt

und ratsam, als jeder Satz des Schriftstellers als Beispiel hierzu steht, und als er selbst unmittelbar einen viel genaueren Einblick in die Abweichungen und Freiheiten seiner eigenen Rede und derjenigen seiner Zeit gibt, als es einzelne Regeln und abgelöste Beispiele zu tun vermögen. Zuerst über die Stellung einzelner Redeteile sei bemerkt, dass das Adjectiv vom zugehörigen Hauptwort getrennt vorkommt: pour leur symbole et enseigne ont la fleur plus que aultre chose blanche (I, 16); vous ne pouvez a heure venir plus oportune (IV, 12). Adverbien des Grades sah man schon beim Artikel hinter das Nomen gestellt; hier sei im Allg. noch zugefügt: Car par l'aer et tout le ciel est son nom et bruit jusques a present resté memorable et celebre assez (III, Prlg); n'en eussiez donné ung coupeau d'oignon, tant laid il estoyt de corps (I, Prlg); la clairte est blanche plus que chose que soit (I, 10); tu as raison plus que d'eage (I, 13). So ist auch die Stellung des Adj. beim Zw. wechselnd: qui trop toust voulant riche devenir (IV, 7); lequel par accident estoyt sourd devenu (III, 9); je y ay esté, facile me sera le prouver (IV, 11). Einige unbest. Pronomina stehen gegen den jetzigen Gebrauch auch nach dem Hauptwort: pour sçavoir si embusche aulcune estoyt par la contree (I, 26, vgl. tel III, 9). Das Prtcp Prät. kann vor dem Hilfszeitwort stehen: si par cas tinnboys malade, traité ne seroys qu'au rebours (III, 9). Desgl. der Inf. bei dem vorangesetzten Objecte: les baleines et monstres marines sortir il faict du bas abysme (IV, 57).

Wie in der alten Sprache tritt das Prädicat häufig vor das Subject: soubdain arrivarent a grande force les chevaliers (II, 25); par ces troys motz decidoyt toutes controverses, et estoyent les jours dicts malheureux et nefastes, esquelz le preteur ne usoit de ces troys motz (IV, Prlg I) etc. Das letzte Beispiel zeigt zugleich, dass das Subject sich auch zwischen die beiden Glieder einer zusammengesetzten Zeit stellt. Vgl.: Lorsque feurent par la proesse et industrie de Thrasibulus les tyrans exterminez (III, 1). Das directe Object steht sehr häufig vor dem Subject oder wenigstens dem Verbum: Iceulx fuyez, abhorrissez et hayssez aultant que je foys (II, 34); le sommaire de sa proposition je reduis en troys motz, lesquelz sont de grande importance. Car je n'esperoys aulcun veoir de vos domesticques, ne de vos nouvelles ouyr (IV, 4); pour pain trouver et guarder (IV, 61); pour icelluy alimenter (I, 7); c'est de moy que fault conseil prendre (III, 1); voulant sa premiere puissance maintenir et sa premiere do

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