Histoire de l'eloquence: avec des jugements critiques sur les plus celebres orateurs, et des extraits nombreux ... |
From inside the book
Results 1-5 of 85
Page 10
... pensée d'ainsi le faire , si le cas y eschéoit . » Si , après avoir lu les fabliaux du douzième siècle , vous prenez Joinville , il semble que plus d'un siècle ait séparé ces écrits , et cependant il n'y a dans l'intervalle que le ...
... pensée d'ainsi le faire , si le cas y eschéoit . » Si , après avoir lu les fabliaux du douzième siècle , vous prenez Joinville , il semble que plus d'un siècle ait séparé ces écrits , et cependant il n'y a dans l'intervalle que le ...
Page 14
... pensée de l'auteur , ce qui prédomine c'est l'Angleterre et la France : l'Angleterre , avec ses victoires , son invasion ; la France , avec la défaite de son roi Jean , les victoires et la sagesse de Charles V , les malheurs et l ...
... pensée de l'auteur , ce qui prédomine c'est l'Angleterre et la France : l'Angleterre , avec ses victoires , son invasion ; la France , avec la défaite de son roi Jean , les victoires et la sagesse de Charles V , les malheurs et l ...
Page 24
... pensée non - seulement d'un tyran , mais d'un maître ; sa justice est de l'indignation ; il haît le triomphe inique , il aime la défaite honorable ; il est pour Thraséas contre Vespasien ; il hait Tibère : Comines aime assez Louis XI ...
... pensée non - seulement d'un tyran , mais d'un maître ; sa justice est de l'indignation ; il haît le triomphe inique , il aime la défaite honorable ; il est pour Thraséas contre Vespasien ; il hait Tibère : Comines aime assez Louis XI ...
Page 27
... pensée se- crète sous le rôle ; enfin , par une réserve admirable , quand les événements ont été trop grands ou trop soudains pour que l'his- torien les puisse expliquer par des raisons humaines , y avoir des effets de la sagesse et de ...
... pensée se- crète sous le rôle ; enfin , par une réserve admirable , quand les événements ont été trop grands ou trop soudains pour que l'his- torien les puisse expliquer par des raisons humaines , y avoir des effets de la sagesse et de ...
Page 28
... pensées dont nous le louons , sont plutôt entrevues et indiquées qu'envisagées d'une vue claire et exprimées pleinement . « Admirons , cependant , quels progrès la langue a faits depuis Froissart , en clarté , en précision , en ...
... pensées dont nous le louons , sont plutôt entrevues et indiquées qu'envisagées d'une vue claire et exprimées pleinement . « Admirons , cependant , quels progrès la langue a faits depuis Froissart , en clarté , en précision , en ...
Common terms and phrases
admirable aime âme Arnauld assez avoit Balzac beau Bossuet Bruyère choses chrétien cœur connaissance corps Descartes Dieu dire discours divine doctrine donne écrit écrivains éloquent esprit éternelle évêque Fénelon fille française François de Sales Froissart génie Gentils gloire goût Grignan Henri IV heureux Histoire hommes humain idées j'ai jamais jansénistes Jansénius Jésuites Jésus-Christ jour jugement l'âme l'auteur l'Eglise l'éloquence l'esprit l'histoire l'homme l'univers laisser langue latin lettres livre Louis XIV lui-même Mabillon madame de Maintenon madame de Sévigné main Maintenon Malebranche Méditations ment mieux Mme de Sévigné monde Montaigne morale mort nature naturel non-seulement ouvrages parle paroles Pascal passe passions pensée Père personne peuple philosophie poëte Port-Royal premier prince qu'un quiétisme raison religion rien rois s'il sagesse saint Saint-Evremont savants science sens sent serait seul siècle sorte souvent style talent Télémaque terre Thou tion traité trouve Turenne universelle vanité vérité vertu veut voilà vrai yeux
Popular passages
Page 269 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 268 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 249 - Chose admirable! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 333 - L'esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu'à en faire trouver aux autres ; celui qui sort de votre entretien content de soi et de son esprit l'est de vous parfaitement. Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire ; ils cherchent moins à être instruits et même réjouis qu'à être goûtés et applaudis, et le plaisir le plus délicat est de faire celai d'autrui.
Page 54 - Amyot, dans le cardinal d'Ossat, dans les ouvrages les plus enjoués, et dans les plus sérieux : il avoit je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné.
Page 265 - ... en traitant avec mépris ceux qui se travailleront de ce soin, je veux aller sans prévoyance et sans crainte tenter un si grand événement, et me laisser mollement conduire à la mort, dans l'incertitude de l'éternité de ma condition future.
Page 351 - ... manteau, on le porte dans une haie; on le garde à petit bruit; un carrosse vient, on l'emporte dans sa tente : ce fut là où M.
Page 328 - ... originaire; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes ; il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu'à éclater. Quelqu'un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu'il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l'interrupteur :
Page 331 - descend son escalier, ouvre sa porte pour sortir, il la referme: il s'aperçoit qu'il est en bonnet de nuit; et venant à mieux s'examiner, il se trouve rasé à moitié, il voit que son épée est mise du côté droit, que ses bas sont rabattus sur ses talons, et que sa chemise est par-dessus ses chausses. S'il marche dans les places, il se sent tout d'un coup rudement frapper...
Page 323 - ... ennuyer en m'attendant; passez jusqu'à moi sans me faire avertir. Vous m'apportez quelque chose de plus précieux que l'argent et l'or, si c'est une occasion de vous obliger. Parlez, que voulez-vous que je fasse pour vous? Faut-il quitter mes livres, mes études, mon ouvrage, cette ligne qui est commencée? Quelle interruption heureuse pour moi que celle qui vous est utile? Le manieur...