La société du consulat et de l'empire |
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Common terms and phrases
aime Alexandrine de Bleschamp âme amours Bardoux bataille beau Beauharnais beauté Bernadotte billets blesse Bonaparte bonne brillant campagne de Russie caresser charmante Chateaubriand Chênedollé chose Christine Boyer cœur consoler cour couronné par l'Académie d'armes d'Auerstædt dame Davout Delphine dignité diplomate donne éclat écrit enfants esprit façon famille femme Fervacques fille force fortune Fouché frère gâte gens gloire goût guerre Hambourg heures homme impériale j'ai jamais jeune Joseph Joséphine jour l'Académie française l'armée l'Autriche l'empereur l'ennemi l'un laisse langage lettres Louis XVIII Lucien main maréchal mari Mémoires ment Metternich ministre Mme de Beaumont Mme de Custine Mme de Rémusat mort Murat n'avait n'était Napoléon Ouvrage couronné parole passer passion Pauline de Beaumont peine penser piquant plaisir politique premier consul presque prince protestations Prusse ravi reste rôle Saint-Gratien sait scène semble sentiment seul sion soldat songe sorte surtout talents Talleyrand tendre tête tion traits Trobriand trouve vanité victoire vive
Popular passages
Page 320 - Si vous saviez comme je suis heureux et malheureux depuis hier, vous auriez pitié de moi. Il est cinq heures du matin. Je suis seul dans ma cellule. Ma fenêtre est ouverte sur les jardins qui sont si frais, et je vois l'or d'un beau soleil levant qui s'annonce au-dessus du quartier que vo'us habitez. Je pense que je ne vous verrai pas aujourd'hui et je suis bien triste. Tout cela ressemble à un roman; mais les romans n'ont-ils pas leurs charmes? Et toute la vie n'estelle pas un triste roman?
Page 342 - ... quittait Sécherons, près Genève, pour expirer à Bex, à l'entrée du Valais. J'ai entendu son cercueil passer, la nuit, dans les rues solitaires de Lausanne, pour aller prendre sa place éternelle à Fervacques.
Page 318 - Comme les autres, je me livrerai à l'espérance; à l'espérance ! puis-je donc désirer de vivre? Ma vie passée a été une suite de malheurs, ma- vie actuelle est pleine d'agitations et de troubles; le repos de l'âme m'a fui pour jamais. Ma mort serait un chagrin momentané pour quelques-uns, un bien pour d'autres, et pour moi le plus grand des biens.
Page 242 - Bernadotte à ce fier langage, "que je suis là et qu'il n'ait pas peur." Trobriand, à ce mot. sort de son rôle de messager, et lâche son cœur dans une énergique boutade: "Sacrebleu! depuis huit heures du matin jusqu'à quatre que mon maréchal s'est battu comme un lion contre des forces écrasantes, il a assez bien prouvé qu'il n'a pas peur.
Page 28 - Permettez-moi de vous écrire et de vous appeler du nom de frère. Mon premier enfant est né dans une époque où vous étiez irrité contre nous. Je désire bien qu'elle puisse vous caresser bientôt, afin de vous indemniser des peines que mon mariage vous a causées. Mon second enfant n'est pas venu au jour. Fuyant Paris, d'après votre ordre, j'en avortai en Allemagne.
Page 333 - Du bord de mon navire, les regards attachés sur l'étoile du soir, je lui demandais des vents pour cingler plus vite, de la gloire pour me faire aimer. J'espérais en trouver à Sparte, à Sion, à Memphis, à Carthage, et l'apporter à l'Alhambra. Comme le cœur me battait en abordant les côtes d'Espagne I aurait-on gardé mon souvenir...
Page 29 - J'espère que vous ne refuserez pas à votre sœur. « Je vous prie d'envoyer votre procuration à Bacciochi ou qui à bon vous semblera. La marraine sera maman. J'attends cette procuration avec impatience. « Parce que nous sommes pauvres, vous ne nous dédaignerez pas, car, après tout, vous êtes notre frère, mes enfants sont vos seuls neveux et nous vous aimons plus que la fortune. Puisse-je un jour vous témoigner toute la tendresse que j'ai pour vous. « Votre sœur bien affectionnée,
Page 280 - Messieurs les officiers du corps d'armée, que je commande, ont bien voulu nous faire l'honneur de demander à vous présenter leurs hommages. Je vous prie de vous souvenir dans l'accueil que vous ferez à ces Messieurs que si vous êtes maréchale et duchesse, c'est à leur vaillance sur les champs de bataille que vous le devez.
Page 303 - C'en est fait, ma pauvre Delphine; je t'embrasse pour la dernière fois. Je ne puis pas te voir ; et si même je le pouvais, je ne le voudrais pas. La séparation serait trop difficile ; et ce n'est pas le moment de s'attendrir.
Page 24 - Ceux qui n'avaient été que blessés par > le canon républicain ont été dépêchés par le glaive > de la liberté et par la baïonnette de l'égalité. Salut > et admiration.