Oeuvres complètes de J. J. Rousseau: Littérature. La nouvelle HéloiseP. Dupont, 1824 |
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agréable aime amant assez avez besoin bonheur caresses cesse chambre charmes château de Chillon cher chère image chose Clarens Claude Anet cœur cousine craint crois d'elle d'être devoir Dieu digne dire dit-elle domestiques donner douce douleur doux écou Élysée enfants ESTAMPE état eût Fanchon femme force gens gner goût grace heureux homme honnête honte insépa j'ai j'aurais j'avais j'embrasse j'en jamais jours Julie l'ame l'amour l'autre l'homme laisse Laure lettre long-temps m'avez m'en madame d'Orbe madame de Wolmar main maître Malesherbes mari marquise Meillerie ment mère mieux milord Édouard moi-même monde n'ai n'en nable nature pable parler passé passions peine penser père petite maman peut-être plaisir plaisirs pleurer pouvait presque qu'à qu'un raison regarde rendre reste reux rien s'il sage Saint-Preux sais savoir secret semble sensible sentiment serait seul soins songer sort tendre Tinian tion tout-à-fait trouve vertu veux Voilà vois voyant yeux
Popular passages
Page 440 - Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité ; et tel est le néant des choses humaines, qu'hors * l'Être existant par luimême , il n'ya rien de beau que ce qui n'est pas.
Page 183 - ... la dernière que tu m'écrivis; voilà le bord où d'un œil avide et sombre je mesurais la profondeur de ces abîmes; enfin ce fut ici qu'avant mon triste départ je vins te pleurer mourante et jurer de ne te pas survivre.
Page 316 - Quelquefois les vendangeuses chantent en chœur toutes ensemble , ou bien alternativement à voix seule et en refrain. La plupart de ces chansons sont de vieilles romances dont les airs ne sont pas piquants , mais ils ont je ne sais quoi d'antique et de doux qui touche à la longue. Les paroles sont simples, naïves . souvent tristes ; elles plaisent pourtant.
Page 182 - Quoi ! dis-je à Julie en la regardant avec un œil humide, votre cœur ne vous dit-il rien ici , et ne sentez-vous point quelque émotion secrète à l'aspect d'un lieu si plein de vous?
Page 309 - ... qu'on relie de toutes parts ; le chant des vendangeuses dont ces coteaux retentissent; la marche continuelle de ceux qui portent la vendange au pressoir; le rauque son des instruments rustiques qui les anime au travail...
Page 36 - La vue de mon pays, de ce pays si chéri, où des torrents de plaisirs avaient inondé mon cœur; l'air des Alpes si salutaire et si pur; le doux air de la patrie , plus suave que les parfums de l'Orient, cette terre riche et fertile, ce paysage unique, le plus beau dont l'œil humain fut jamais...
Page 112 - ... que d'obscurs ombrages, une verdure animée et vive, des fleurs éparses de tous côtés, un gazouillement d'eau courante, et le chant de mille oiseaux, portèrent à mon imagination du moins autant qu'à mes sens; mais en même temps je crus voir le lieu le plus sauvage, le plus solitaire de la nature, et il me semblait d'être le premier mortel qui jamais eût pénétré dans ce désert.
Page 313 - Vous ne sauriez concevoir avec quel zèle, avec quelle gaieté tout cela se fait. On chante, on rit toute la journée, et le travail n'en va que mieux. Tout vit dans la plus grande familiarité, tout le monde est égal, et personne ne s'oublie.
Page 181 - Ce lieu solitaire formait un réduit sauvage et désert, mais plein de ces sortes de beautés qui ne plaisent qu'aux âmes sensibles, et paraissent horribles aux autres. Un torrent formé par la fonte des neiges roulait à vingt pas de nous une eau bourbeuse, et charriait avec bruit du limon, du sable et des pierres.
Page 203 - La condition naturelle à l'homme est de cultiver la terre et de vivre de ses fruits. Le paisible habitant des champs n'a besoin pour sentir son bonheur que de le connoître.