FablesBernardin-Béchet, 1883 |
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Adieu animaux Apollon apologue assez baudet beau belette belle berger bête bout C'était cent Cérès cerf chasseur chat chauve-souris cheval chien chose ciel cœur conte corbeau Cormoran coup Crésus crier crut d'Ésope Dieu dieux dire dit-il donner doux Égypte encens enfants enfin Eschyle Ésope esprit fable faisait femme Fontaine Fortune fourmi gens grenouille homme J'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'âne l'animal l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un là-dessus laisse lièvre lion logis loup Lycérus maint maitre malheureux manger messieurs mieux monarque monde mort mouche mouton n'en Necténabo neuf sœurs parler passer pauvre peine père peuple Phèdre Phrygien pieds Pilpay plaisir porte prendre prince prit qu'à qu'un raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens Scythe seigneur serait seul singe sire Socrate soin songe sort souris Styx Téthys Tircis tortue trésor trouva Ulysse veux vient voilà voleurs voulut Xantus zéphyrs
Popular passages
Page 60 - Sur les humides bords des royaumes du vent. La Nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste. Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables: Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 88 - L'invention des Arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'Apologue à l'ancienne Grèce. Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes. Tous les jours nos Auteurs y font des découvertes.
Page 106 - Je ne suis pas de ceux qui disent : «. Ce n'est rien, C'est une femme qui se noie. » Je dis que c'est beaucoup ; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie...
Page 34 - Hé! bonjour, monsieur du corbeau, Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 210 - Du palais d'un jeune lapin * Dame belette, un beau matin, S'empara : c'est une rusée. Le maître étant absent, ce lui fut chose aisée. Elle porta chez lui ses pénates, un jour Qu'il était allé faire à l'aurore sa cour Parmi le thym et la rosée.
Page 76 - Quant aux volontés souveraines De celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein? Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles?
Page 232 - Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même. Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 167 - Il est velouté comme nous, Marqueté, longue queue, une humble contenance ; Un modeste regard, et pourtant l'œil luisant; Je le crois fort sympathisant Avec messieurs les rats ; car il a des oreilles En figure aux nôtres pareilles. Je Tallais aborder; quand d'un son plein . d'éclat L'autre m'a fait prendre la fuite.
Page 198 - D'accommoder un peuple si sauvage. Tenez toujours divisés les méchants : La sûreté duj-este de la terre Dépend de là. Semez entre eux la guerre, Ou vous n'aurez avec eux nulle paix. Ceci soit dit en passant : je me tais. IX LE COCHE ET LA MOUCHE Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche.
Page 73 - Entre les pattes d'un Lion Un Rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le Roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.