FablesBernardin-Béchet, 1883 |
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Page 16
... pauvre Ésope se jeta aux pieds de son maître ; et , se faisant entendre du mieux qu'il put , il témoigna qu'il demandait pour toute grâce qu'on sursît de quelques moments sa punition . Cette grace lui ayant été accordée , il alla querir ...
... pauvre Ésope se jeta aux pieds de son maître ; et , se faisant entendre du mieux qu'il put , il témoigna qu'il demandait pour toute grâce qu'on sursît de quelques moments sa punition . Cette grace lui ayant été accordée , il alla querir ...
Page 22
... pauvre Ésope , on vint inviter Xantus à un repas : il promit qu'il s'y trouverait . Hélas ! s'écria Ésope , les présages sont bien menteurs ! moi , qui I ! I ai vu deux corneilles , je suis battu ; mon 22 LA VIE D'ÉSOPE .
... pauvre Ésope , on vint inviter Xantus à un repas : il promit qu'il s'y trouverait . Hélas ! s'écria Ésope , les présages sont bien menteurs ! moi , qui I ! I ai vu deux corneilles , je suis battu ; mon 22 LA VIE D'ÉSOPE .
Page 37
... pauvres diables , Dont la condition est de mourir de faim . Car , quoi ! rien d'assuré ! point de franche lipée ! Tout à la pointe de l'épée ! 1 Ici ce mot signifie luisant de graisse . Suivez - moi , vous aurez un bien meilleur destin ...
... pauvres diables , Dont la condition est de mourir de faim . Car , quoi ! rien d'assuré ! point de franche lipée ! Tout à la pointe de l'épée ! 1 Ici ce mot signifie luisant de graisse . Suivez - moi , vous aurez un bien meilleur destin ...
Page 42
... pauvre Cassandre Ouvrait la bouche seulement . Il en prit aux uns comme aux autres : Maint oisillon se vit esclave retenu . Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres , Et ne croyons le mal que quand il est venu . IX LE ...
... pauvre Cassandre Ouvrait la bouche seulement . Il en prit aux uns comme aux autres : Maint oisillon se vit esclave retenu . Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres , Et ne croyons le mal que quand il est venu . IX LE ...
Page 47
... songeaient à se défendre , Arrive un troisième larron Qui saisit maître aliboron . ' Fonctionnaire ture chargé de porter les ordres du sultan . L'âne , c'est quelquefois une pauvre province : Les voleurs LIVRE I. FABLE XIII . 17.
... songeaient à se défendre , Arrive un troisième larron Qui saisit maître aliboron . ' Fonctionnaire ture chargé de porter les ordres du sultan . L'âne , c'est quelquefois une pauvre province : Les voleurs LIVRE I. FABLE XIII . 17.
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Common terms and phrases
Adieu animaux Apollon apologue assez baudet beau belette belle berger bête bout C'était cent Cérès cerf chasseur chat chauve-souris cheval chien chose ciel conte corbeau Cormoran coup Crésus crier crut d'Ésope Dieu dieux dire dit-il donner doux Égypte encens enfants enfin Eschyle Ésope esprit fable faisait femme Fontaine Fortune fourmi gens grenouille homme J'ai J'en jour Jupiter l'aigle L'âne l'animal l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un là-dessus laisse lièvre lion logis loup Lycérus maint maitre malheur manger messieurs mieux monarque monde mort mouche mouton n'en Necténabo neuf sœurs parler passer pauvre peine père peuple Phèdre Phrygien pieds Pilpay plaisir porte prendre prince prit qu'à qu'un raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens Scythe seigneur serait seul singe sire Socrate soin songe sort souris Styx tête Téthys Tircis tortue trésor trouva Ulysse veux vient VIII voilà voleurs voulut Xantus zéphyrs
Popular passages
Page 60 - Sur les humides bords des royaumes du vent. La Nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste. Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables: Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 88 - L'invention des Arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'Apologue à l'ancienne Grèce. Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes. Tous les jours nos Auteurs y font des découvertes.
Page 106 - Je ne suis pas de ceux qui disent : «. Ce n'est rien, C'est une femme qui se noie. » Je dis que c'est beaucoup ; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie...
Page 34 - Hé! bonjour, monsieur du corbeau, Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 210 - Du palais d'un jeune lapin * Dame belette, un beau matin, S'empara : c'est une rusée. Le maître étant absent, ce lui fut chose aisée. Elle porta chez lui ses pénates, un jour Qu'il était allé faire à l'aurore sa cour Parmi le thym et la rosée.
Page 76 - Quant aux volontés souveraines De celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein? Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles?
Page 232 - Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même. Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 167 - Il est velouté comme nous, Marqueté, longue queue, une humble contenance ; Un modeste regard, et pourtant l'œil luisant; Je le crois fort sympathisant Avec messieurs les rats ; car il a des oreilles En figure aux nôtres pareilles. Je Tallais aborder; quand d'un son plein . d'éclat L'autre m'a fait prendre la fuite.
Page 198 - D'accommoder un peuple si sauvage. Tenez toujours divisés les méchants : La sûreté duj-este de la terre Dépend de là. Semez entre eux la guerre, Ou vous n'aurez avec eux nulle paix. Ceci soit dit en passant : je me tais. IX LE COCHE ET LA MOUCHE Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche.
Page 73 - Entre les pattes d'un Lion Un Rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le Roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.