Histoire des Pyrenées et des rapports internationaux de la France avec l'Espagne. Annales de la Catalogue, de l'Aragon, de la Navarre, Volume 1 |
Common terms and phrases
Alaric Aquitains ariens armée assez Ataulphe attaquer Auguste avaient barbares Barcelone basque Béarn Bigorre Cagots Cantabres Carcassonne Celtibères César Childebert Chilpéric Chlodowig chrétiens christianisme cités civilisation Comminges Concile de Tolède conquête Convenarum d'Alaric devant diocèses empereurs Espagne Euric évêques Franks Galice Gallo-Romains Garonne Gaules Gaulois Gave Gésalic Gondebaud Gontram Goths Grégoire de Tours guerre habitants Haribert Hist Honorius Ibères ibériennes Idatius indigènes invasion Isidore l'Adour l'Aquitaine l'Aragon l'Aude l'empire l'Espagne l'évêque l'invasion l'Océan langue Lapurdum Léovigilde Ligures Lugdunum ment montagnes mort Narbonnaise Narbonne nation Navarre nord Novempopulanie Péninsule peuplades peuples plaines de l'Ebre plateau pyrénéen politique Pompée populations premier prêtres province Pyré Pyrénées Pyrénées occidentales races Récarède réfugier règne résistance resta réunit rois Romains Rome Roussillon s'étaient saint Septimanie Sertorius siége Sisenand soldats Suèves Tarraconaise Tarragone Théodoric Thierry tion Tolosa Toulouse trône troupes Vaissette vallées Vandales Vasco-Cantabres Vascons versant villes vint Visigoths voulut Wamba
Popular passages
Page 104 - En lieu favorable — nous étant postés , — chacun ( de nous' ferme — a le courage. « Petite (est notre) frayeur — au mesurer des armes ; — (mais), ô notre arche au pain , vous — (êtes) mal pourvue. « Si dures cuirasses — ils portent (eux), — les corps sans défense — (sont) agiles. » Cinq ans durant , — de jour et de nuit , — sans aucun repos, — le siège dure. « Quand un de nous — eux tuent, — quinze d'eux — (sont) détruits. « (Mais) eux (sont) nombreux, et...
Page 57 - Je ne veux pas, c'est assez ; j'aime mieux revenir dans mes montagnes et revoir celle qui possède mon cœur. « Le pays est loin d'ici et il ya longtemps. « Oiseau , joli chanteur, chante doucement ! « Je suis le plus malheureux qui soit au monde. « J'ai quitté la montagne sans faire mes adieux et je m'abreuve de larmes.
Page 57 - Rhône , plus furieux que l'Ebre , nous avons franchi les Alpes , plus droites que les Pyrénées. « Vainqueurs partout , nous sommes descendus , comme un torrent, dans la belle Italie, où l'on trouve encore des campagnes fertiles, des cités dorées, des femmes attrayantes ; mais tout cela ne vaut pas nos montagnes , nos mères , nos sœurs , et nos fiancées.
Page 227 - ... forcés de retourner sous le gouvernement romain; ce que toute la population romaine demande, c'est qu'il lui soit permis de vivre comme maintenant, avec les barbares. Et nous nous étonnons d'être vaincus par les Goths, quand les Romains préfèrent la société des Goths à la nôtre; quand, au lieu de fuir ceux-ci pour se réfugier chez nous, nos frères nous abandonnent pour se réfugier auprès d'eux ! Mais je serais émerveillé que tous nos colons...
Page 225 - dévoré ceux qu'on leur livrait? Ainsi est-il arrivé « que des hommes pris à la gorge, assassinés par « des gouverneurs rapaces, puisqu'il ne leur était « plus permis d'être Romains , se sont faits Barba« res. Ils se sont résignés à devenir ce qu'ils n'é« talent pas, faute de pouvoir rester ce qu'ils
Page 140 - II n'est * point, dit cet auteur, de province qui surpasse la Narbonnaise, si «l'on considère la culture et la fertilité de ses terres, le mérite et les « mœurs de ses habitants, ses richesses et son abondance; en un mot, « c'est plutôt l'Italie même qu'une province.
Page 52 - ... si tels sont tes projets , nous nous mêlerons à tes soldats étrangers , nous marcherons devant eux et devant toi. C'est en vain que les Romains ont voulu soulever les Gaules contre nous ; nous te suivrons au bout du monde. « Et nous partîmes à l'heure où les femmes s'endorment tranquillement , et sans réveiller les petits enfants assoupis sur le sein de leurs mères. Et les chiens fidèles , pensant qu'à notre ordinaire nous reviendrions avec l'aurore , n'aboyèrent point.
Page 307 - La plupart des noms basques paroissent terminés en a ou ac, mais dans la réalité a et ac ne sont que des articles, qui , suivant le génie de la langue , sont postposés aux noms , au lieu de leur être préposés (*). Ainsi guizon, emazte, ogui, arno, astu, signifient homme ou hommes , femme ou femmes , pain ou pains , vin ou vins, âne ou ânes ; tandis que guizona , emaztea, oguia, arnoa...
Page 104 - Les plaines arides — sont à eux; — (à nous) les bois de la montagne, — les cavernes. « En lieu favorable — nous étant postés, — chacun (de nous) ferme — a le courage. « Petite (est notre) frayeur — au mesurer des armes ; — (mais) ô notre arche au pain, vous — êtes (mal) pourvue. « Si dures cuirasses — ils portent (eux), — les corps sans défense — (sont) agiles. « Cinq ans durant, — de jour et de nuit, — sans aucun repos, — le siège dure. « Quand un de nous...
Page 57 - Et nous partîmes à l'heure où les femmes s'endorment tranquillement , et sans réveiller les petits enfants assoupis sur le sein de leurs mères. Et les chiens fidèles , pensant qu'à notre ordinaire nous reviendrions avec l'aurore , n'aboyèrent point. « Bien des jours, depuis lors, bien des nuits ont passé ; et nous ne sommes pas revenus, vaillants Euskariens, au jarret souple , au pied léger. Nous avons combattu pour l'Africain. Nous avons traversé le Rhône , plus furieux que l'Ebre ,...