Psychologie comparée: l'homme et l'animal

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Hachettte et cie, 1877 - Psychology, Comparative - 436 pages
 

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Page 392 - En quoy, sans y penser, nous leur donnons un très-grand avantage sur nous, de faire que nature, par une douceur maternelle, les accompaigne et guide, comme par la main, à toutes les actions et commoditez de...
Page 284 - ... c'est l'idée directrice de cette évolution vitale. Dans tout germe vivant, il ya une idée créatrice qui se développe et se manifeste par l'organisation. Pendant toute sa durée, l'être vivant reste sous l'influence de cette même force vitale créatrice, et la mort arrive lorsqu'elle ne peut plus se réaliser.
Page 21 - ... L'abîme qui existe entre ces deux classes de phénomènes serait toujours intellectuellement infranchissable. Admettons que le sentiment amour, par exemple, corresponde à un mouvement en spirale dextre des molécules du cerveau, et le sentiment haine à un mouvement en spirale senestre. Nous saurions donc que, quand nous aimons, le mouvement se produit dans une direction, et que, quand nous haïssons, il se produit dans une autre; mais le pourquoi?
Page 422 - Rien de ce qui végète et de ce qui est animé n'a changé; toutes les espèces sont demeurées invariablement les mêmes ; il serait bien étrange que la graine de millet conservât éternellement sa nature , et que le globe entier variât la sienne.
Page 126 - Ce sont les intérêts vifs, comme les difficultés à vaincre et les périls à éviter, qui tiennent sans cesse en exercice la faculté de sentir, et impriment dans la mémoire de l'animal des faits multipliés, dont l'ensemble constitue la science qui doit présider à sa conduite. Ainsi, dans les lieux éloignés de toute habitation, et où en même temps le gibier est abondant, la vie des bêtes carnassières est bornée à un petit nombre d'actes simples et assez uniformes. Elles passent successivement...
Page 396 - ... après l'erreur de ceux qui nient Dieu , laquelle je pense avoir ci-dessus assez réfutée , il n'y en a point qui éloigne plutôt les esprits faibles du droit chemin de la vertu que d'imaginer que l'âme des bêtes soit de même nature que la nôtre, et que par conséquent nous n'avons rien à craindre ni à espérer après cette vie, non plus que les mouches et les fourmis...
Page 393 - Je dis donc, pour revenir à mon propos, qu'il n'ya point d'apparence d'estimer que les bêtes fassent par inclination naturelle et forcée les mêmes choses que nous faisons par notre choix et industrie : nous devons conclure de pareils effets, pareilles facultés, et de plus riches effets des facultés plus riches
Page 422 - Qu'est-ce que ce monde, monsieur Holmes? un composé sujet à des révolutions, qui toutes indiquent une tendance continuelle à la destruction ; une succession rapide d'êtres qui s'entre-suivent, se poussent et disparaissent : une symétrie passagère ; un ordre momentané.
Page 423 - Deuxième loi : La production d'un nouvel organe, dans un corps animal, résulte d'un nouveau besoin survenu qui continue de se faire sentir, et d'un nouveau mouvement que ce besoin fait naître et entretient. — Troisième loi : Le développement des organes et leur force d'action sont constamment en raison de l'emploi de ces organes.
Page 423 - Tout ce qui a été acquis, tracé ou changé, dans l'organisation des individus, pendant le cours de leur vie , est conservé par la génération et transmis aux nouveaux individus qui proviennent de ceux qui ont éprouvé ces changements.

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