Oeuvres complètes de Molière, revues avec soin sur les différentes éditions précédées d'une nouvelle vie de Molière: et d'un tableau chronologique et historique de ses pièces, Volume 4Froment, 1823 |
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AGÉNOR AGLAURE aime Allons amant amour ANDRÉE ANGÉLIQUE appas ARGAN ARISTE ARMANDE assez avez avoit beauté beaux BÉLINE BÉLISE belle BÉRALDE bergers BOBINET chantants charmes CHLORIS CHOEUR DES SUIVANTS chose CHRYSALE ciel CLÉANTE CLÉOMÈNE CLIMÈNE CLITANDRE cœur comédie COMTESSE comtesse d'Escarbagnas connoître coquin CRIQUET CYDIPPE dansants dieu dieux dire donner DORILAS douceurs doux ÉGIALE ENTRÉE DE BALLET Est-ce êtes étoient étoit femme fille frère George Dandin grace HARPIN HENRIETTE HOMME AFFLIGÉ HYACINTHE impertinent INTERMÈDE j'ai j'en JULIE L'AMOUR LÉANDRE LOUISON m'en madame mariage médecin monde monsieur Purgon monsieur Tibaudier OCTAVE parler père personne PHILAMINTE PHILÈNE pistoles plaisir POLICHINELLE PSYCHÉ QUATRE ARCHERS raison rien sais saurois SCAPIN SCÈNE VII seigneur Géronte seroit sieur SILVESTRE sœur soins sorte souffrir soupirs SUIVANTS DE BACCHUS tendresse théâtre du Palais-Royal THOMAS DIAFOIRUS TIRCIS TOINETTE TRISSOTIN trouve VADIUS VÉNUS veut veux VICOMTE VIOLONS vœux voilà vois voulez-vous voyoit yeux Zéphyre ZERBINETTE
Popular passages
Page 213 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante; Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait : De son étude enfin je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache.
Page 281 - Il semble à trois gredins, dans leur petit cerveau, Que, pour être imprimés et reliés en veau, Les voilà dans l'État d'importantes personnes; Qu'avec leur plume ils font les destins des couronnes; Qu'au moindre petit bruit de leurs productions, Ils doivent voir chez eux voler les pensions; Que sur eux l'univers a la vue attachée; Que partout de leur nom la gloire est épanchée...
Page 131 - J'en ai fait de ce cœur le charme et l'allégresse, La consolation de mes sens abattus, Le doux espoir de ma vieillesse. Ils m'ôtent tout cela, ces dieux ! Et tu veux que je n'aie aucun sujet de plainte Sur cet affreux arrêt dont je souffre l'atteinte ! Ah ! leur pouvoir se joue avec trop de rigueur Des tendresses de notre cœur. Pour m'ôter leur présent, leur falloit-il attendre Que j'en eusse fait tout mon bien?
Page 236 - Les femmes d'à présent sont bien loin de ces mœurs. Elles veulent écrire, et devenir auteurs. Nulle science n'est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du monde; Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, Et l'on sait tout chez moi, hors ce qu'il faut savoir; On y sait comme...
Page 236 - Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire. Raisonner est l'emploi de toute ma maison, Et le raisonnement en bannit la raison. L'un me brûle mon rôt...
Page 206 - Quand sur une personne on prétend se régler, C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler, Et ce n'est point du tout la prendre pour modèle, Ma sœur, que de tousser et de cracher comme elle.
Page 148 - M'en ont fait sentir la puissance : Mais je n'ai point encor senti ce que je sens. Je ne sais ce que c'est ; mais je sais qu'il me charme, Que je n'en conçois point d'alarme.
Page 246 - Pour cette grande faim qu'à mes yeux on expose, Un plat seul de huit vers me semble peu de chose ; Et je pense qu'ici je ne ferai pas mal De joindre à l'épigramme, ou bien au madrigal.
Page 7 - J'ai sans doute reçu du ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses, à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies...
Page 148 - A peine je vous vois, que mes frayeurs cessées Laissent évanouir l'image du trépas, Et que je sens couler dans mes veines glacées Un je ne sais quel feu que je ne connois pas.