Histoire de France, Volume 5Chamerot, 1861 - France |
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¹ App allait Anglais Archives Armagnac armée avaient Bâle bastilles bâtard Bedford Bourguignons Bruges c'était capitaine cardinal Cauchon Charles VII chose comte concile de Bâle conseil croyait d'Anjou d'armes d'Orléans dauphin Déposition devait Diable Dieu dire disait dit-elle duc de Bourgogne Dunois ennemis envoya estoit eût évêques faisait fallait femme fille Flamands Flandre frère Gand gens glais Glocester guerre Henri homme Ibidem Jacques Cœur Jean Bureau Jean Chartier Jean de Ligny Jeanne jeune jour Journal du Bourgeois juge l'Angleterre l'Église l'évêque laisser Ligny lollards lord Lorraine Louis XI main maison Mathieu de Coucy ment mille monde Monstrelet mort n'avait n'était noble Normandie Notices des mss Orléans pape Parlement passer pauvre père personne peuple Philippe-le-Bon pouvait prêtres prince prisonnier procès Pucelle Reims reste Retz Richemont rien Rouen royale royaume s'était sacre sainte seigneur semblait serait seul siége Somerset Suffolk Suisses Talbot tion trouva venir vint voulait Warwick Winchester
Popular passages
Page 58 - Dauphin, dit-elle, j'ai nom Jehanne la Pucelle. Le Roi des cieux vous mande par moi que vous serez sacré et couronné en la ville de Reims et vous serez lieutenant du Roi des cieux, qui est roi de France.
Page 54 - Car personne au monde, ni roi, ni ducs, ni fille du roi d'Ecosse, ne peuvent reprendre le royaume de France, et il n'ya pour lui de secours que moi-même, quoique j'aimasse mieux rester à filer près de ma pauvre mère; car ce n'est pas là mon ouvrage; mais il faut que j'aille et que je le fasse, parce que mon Seigneur le veut. — Et quel est votre Seigneur? — C'est Dieu ! ..." Le gentilhomme fut touché. Il lui promit "par sa foi, la main dans la sienne, que sous la conduite de Dieu, il la...
Page 142 - Par ma foi, sire, révérence gardée, j'ose bien vous dire et jurer, sur peine de ma vie, que c'est le plus noble chrétien de tous les chrétiens, celui qui aime le mieux la foi et l'Église, il n'est point tel que vous le dites.
Page 46 - Elle n'apprit ni à lire ni à écrire, mais elle sut tout ce que io savait sa mère des choses saintes. Elle reçut sa religion, non comme une leçon, une cérémonie, mais dans la forme populaire et naïve d'une belle histoire de veillée, comme la foi simple d'une mère ... Ce que nous recevons ainsi avec le sang et le lait, c'est chose vivante, et...
Page 164 - Mais il faut se garder bien d'en faire une légende1; on doit en conserver pieusement tous les traits, même les plus humains, en respecter la réalité touchante et terrible. . . Que l'esprit romanesque y touche, s'il ose ; la poésie ne le fera jamais. Eh ! que saurait-elle ajouter?... L'idée qu'elle avait, pendant tout le moyen...
Page 163 - Cet homme, dont l'histoire doit conserver le nom., était le moine augustin déjà mentionné, frère Isambart de La Pierre ; dans le procès, il avait failli périr pour avoir conseillé la Pucelle, et néanmoins, quoique si bien désigné à la haine des Anglais, il voulut monter avec elle dans la charrette , lui fit venir la croix de la paroisse, l'assista parmi cette foule furieuse, et sur l'échafaud et au bûcher. Vingt ans après , les deux religieux...
Page 154 - Hélas ! me traite-t-on ainsi horriblement et cruellement, qu'il faille que mon corps, net en entier, qui ne fut jamais corrompu, soit aujourd'hui consumé et rendu en cendres!
Page 12 - ... essayer de monter à Dieu sans passer par le prêtre. L'âme chrétienne ne voulait plus entendre la voix discordante des docteurs, mais celle de Dieu seul. « Parlez, Seigneur, répétait le saint livre; votre serviteur vous écoute. Que Moïse ne me parle point, ni lui ni les prophètes. Ils donnent la lettre; vous, vous donnez l'esprit. Parlez vous-même, ô vérité éternelle, afin que je ne meure point. » Le langage de l'Imitation, surtout dans la forme française, devait paraître bien...
Page 54 - Mais le peuple ne doutait point; il était dans l'admiration. De toutes parts on venait la voir. Un gentilhomme lui dit, pour l'éprouver: "Eh bien ! ma mie, il faut donc que le roi soit chassé et que nous devenions Anglais.
Page 49 - Elle savait que plus d'une femme avait sauvé le peuple de Dieu, que dès le commencement il avait été dit que la femme écraserait le serpent. Elle avait pu voir au portail des églises sainte Marguerite, avec saint Michel, foulant aux pieds le dragon...