Descartes: Discours de la méthode et première Meditation |
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... pas de la Hollande , notre philosophe ne refuse jamais de donner satisfaction à son humeur voya- geuse . Rarement il passe une année entière dans le même lieu . Parfois il établit sa résidence dans quelque grande INTRODUCTION . 9.
... pas de la Hollande , notre philosophe ne refuse jamais de donner satisfaction à son humeur voya- geuse . Rarement il passe une année entière dans le même lieu . Parfois il établit sa résidence dans quelque grande INTRODUCTION . 9.
Page 10
... lieu de sa retraite . On communiquait avec lui par l'intermé- diaire du P. Mersenne , son condisciple de La Flèche et le plus cher de ses amis . Nous espérons qu'on nous saura gré de donner ici quelques détails précis sur sa personne et ...
... lieu de sa retraite . On communiquait avec lui par l'intermé- diaire du P. Mersenne , son condisciple de La Flèche et le plus cher de ses amis . Nous espérons qu'on nous saura gré de donner ici quelques détails précis sur sa personne et ...
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... lieu de chercher les moyens de prolonger la vie , il avait trouvé une recette bien plus facile et bien plus sûre , qui était de ne pas craindre la mort . Il dormait dix à douze heures . Il travaillait au lit le ma- tin . Il dînait à ...
... lieu de chercher les moyens de prolonger la vie , il avait trouvé une recette bien plus facile et bien plus sûre , qui était de ne pas craindre la mort . Il dormait dix à douze heures . Il travaillait au lit le ma- tin . Il dînait à ...
Page 18
... ou Fénelon . Mais au lieu de prendre son parti du doute , ou même de s'y complaire , comme Prota- goras ou comme Montaigne , il considère le doute comme un fait qu'il soumet à une rigoureuse analyse . Ce qu'il 18 INTRODUCTION .
... ou Fénelon . Mais au lieu de prendre son parti du doute , ou même de s'y complaire , comme Prota- goras ou comme Montaigne , il considère le doute comme un fait qu'il soumet à une rigoureuse analyse . Ce qu'il 18 INTRODUCTION .
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... lieu d'une science qui le cultive 1 . Ce qui fut cause que je pensai qu'il fallait chercher quelque autre Méthode qui , comprenant les avantages de ces trois , fût exempte de leurs défauts 2. Et comme la multitude des lois fournit ...
... lieu d'une science qui le cultive 1 . Ce qui fut cause que je pensai qu'il fallait chercher quelque autre Méthode qui , comprenant les avantages de ces trois , fût exempte de leurs défauts 2. Et comme la multitude des lois fournit ...
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Common terms and phrases
absolument adventices animaux artères assez assuré c'est-à-dire cartes cause chercher choses cœur Cogito concavité connaissance considérer corps coutume d'aucune d'autres d'être démonstrations Descartes dessein difficultés dire Discours distincte diverses doctes doute esprit examiner existe explique façon fusse fût Galilée général géométrique Hollande hommes idées infiniment intelli j'ai j'avais j'étais jamais jugement l'algèbre l'âme l'artère veineuse l'esprit l'exis l'existence de Dieu l'expérience seule lois lycée Louis-le-Grand mathéma mathématiques matière Maurice de Nassau ment métaphysique méthode mieux moi-même monde mouvement n'eusse nature objections opinions parfait parfaitement particulier passions pensée perfection peut-être peuvent phénomènes philosophie cartésienne physique Pierre de Bérulle poumons pouvait PREMIÈRE MÉDITATION principes priori problème puisse qu'un quantité de mouvement question raison réfraction règles remarqué René Descartes renfer reste rien s'il sang saurait scep sciences semble sens serait simple sinon solution sorte suppose système tâcher tence tion tiques toutefois trouver veine artérieuse veine cave vérité vitesse vrai
Popular passages
Page 49 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 32 - Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon , mais le principal est de l'appliquer bien. Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage , s'ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent et qui s'en éloignent.
Page 50 - Ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations, m'avaient donné occasion de m'imaginer que toutes les choses qui peuvent tomber sous la connaissance des hommes s'entre-suivent en même façon, et que, pourvu seulement qu'on s'abstienne d'en recevoir aucune pour vraie qui ne le soit, et qu'on garde toujours l'ordre qu'il faut pour les déduire les unes des autres, il n'y en peut avoir...
Page 53 - La première était d'obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance, et me gouvernant, en toute autre chose, suivant les opinions les plus modérées, et les plus éloignées de l'excès, qui fussent communément reçues en pratique par les mieux sensés de ceux avec lesquels j'aurais à vivre.
Page 65 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle...
Page 33 - Pour moi, je n'ai jamais présumé que mon esprit fût en rien plus parfait que ceux du commun; même j'ai souvent souhaité d'avoir la pensée aussi prompte, ou l'imagination aussi nette et distincte , ou la mémoire aussi ample ou aussi présente, que quelques autres.
Page 34 - ... la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés, qui en ont été les auteurs...
Page 45 - C'est pourquoi je ne saurais aucunement approuver ces humeurs brouillonnes et inquiètes qui, n'étant appelées, ni par leur naissance, ni par leur fortune, au maniement des affaires publiques, ne laissent pas d'y faire toujours, en idée, quelque nouvelle réformation...
Page 55 - Ma seconde maxime était d'être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je pourrais ; et de ne suivre pas moins constamment les opinions les plus douteuses, lorsque je m'y serais une fois déterminé, que si elles eussent été très assurées.
Page 39 - Car il me semblait que je pourrais rencontrer beaucoup plus de vérité dans les raisonnements que chacun fait touchant les affaires qui lui importent, et dont l'événement le doit punir bientôt après s'il a mal. jugé, que dans ceux que fait un homme de lettres dans son cabinet touchant des spéculations qui ne produisent aucun effet...