Conferencia: Les annales. Journal de l'Université des annales, Volume 21907 |
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Page 17
... j'ai souffert , tout ce que j'ai tenté , Tout ce qui m'a menti comme un fruit avorte , Mon plus beau temps passé sans espoir qu'il renaisse Les amours , les travaux , les deuils de ma jeunesse , Et . quoique encore à l'âge où l'avenir ...
... j'ai souffert , tout ce que j'ai tenté , Tout ce qui m'a menti comme un fruit avorte , Mon plus beau temps passé sans espoir qu'il renaisse Les amours , les travaux , les deuils de ma jeunesse , Et . quoique encore à l'âge où l'avenir ...
Page 20
... J'ai gardé la colère et j'ai perdu la grâce . Cet homme , chauve et noir , très effrayant pour moi , Et dont ma mère aussi d'abord eut quelque effroi , Tout en multipliant les humbles attitudes , Apportait des avis et des sollicitudes ...
... J'ai gardé la colère et j'ai perdu la grâce . Cet homme , chauve et noir , très effrayant pour moi , Et dont ma mère aussi d'abord eut quelque effroi , Tout en multipliant les humbles attitudes , Apportait des avis et des sollicitudes ...
Page 25
... J'ai le cœur gonflé , je ne pouvais pas vivre comme j'étais , je suis venu . Avez - vous lu ce que j'avais mis là , sur ce banc ? Me reconnaissez - vous un peu ? N'ayez pas peur de moi . Voilà du temps déjà , vous rappelez - vous le ...
... J'ai le cœur gonflé , je ne pouvais pas vivre comme j'étais , je suis venu . Avez - vous lu ce que j'avais mis là , sur ce banc ? Me reconnaissez - vous un peu ? N'ayez pas peur de moi . Voilà du temps déjà , vous rappelez - vous le ...
Page 70
... J'ai peut - être eu tort de vous le révéler . Mais je suis sûr que vous l'oublierez . Gra- ziella , pour vous , ce sera toujours la femme transfigurée , immortalisée par le poème . Les critiques indiscrets pourront recommencer ce que j'ai ...
... J'ai peut - être eu tort de vous le révéler . Mais je suis sûr que vous l'oublierez . Gra- ziella , pour vous , ce sera toujours la femme transfigurée , immortalisée par le poème . Les critiques indiscrets pourront recommencer ce que j'ai ...
Page 88
... j'ai sur la vue qui semble s'épaissir tous les jours . Je ne puis plus rien fixer . J'envisage pourtant un terme à cet état et je crois qu'après de lon- gues souttrances je vivrai . Je vivrai pour expier . C'est par seulement que je ...
... j'ai sur la vue qui semble s'épaissir tous les jours . Je ne puis plus rien fixer . J'envisage pourtant un terme à cet état et je crois qu'après de lon- gues souttrances je vivrai . Je vivrai pour expier . C'est par seulement que je ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 389 - voudrois bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si " fort de la comédie de Molière, ne disent mot de celle de " Scaramouche;" à quoi le prince répondit, " La raison de " cela, c'est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la " religion, dont ces messieurs-là ne se soucient point; mais " celle de Molière les joue eux-mêmes, c'est ce qu'ils ne
Page 209 - Enfin c'est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. Je m'érigerai en censeur des actions d'autrui, jugerai mal de tout le monde et n'aurai bonne opinion que de moi.
Page 97 - Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux ! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit...
Page 397 - ... nobles rejetons de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd'hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d'un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d'une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire.
Page 97 - AINSI, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 207 - Hé! mourez le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. Il faut que chacun ait son tour, et j'enrage de voir des pères qui vivent autant que leurs fils.
Page 701 - Je roule avec dédain sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Page 327 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Page 393 - ... des feux de toutes parts. Trois fois le jeune vainqueur s'efforça de rompre ces intrépides combattants ; trois fois il fut repoussé par le valeureux comte de Fontaines 10, qu'on voyait porté dans sa chaise, et, malgré ses infirmités, montrer qu'une âme guerrière est maîtresse du corps qu'elle anime ; mais enfin il faut céder.
Page 691 - J'ai pourtant considéré que, ces fables étant sues de tout le monde, je ne ferais rien si je ne les rendais nouvelles par quelques traits qui en relevassent le goût. C'est ce qu'on demande aujourd'hui : on veut de la nouveauté et de la gaieté. Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire ; mais un certain charme, un air agréable qu'on peut donner à toutes sortes de sujets, même les plus sérieux.