Recueil des lettres de madame la marquise de Sévigné: a madame la comtesse de Grignan, sa fille, Volume 9 |
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Adieu aimable aime assez assurément auroit avez avoit beau belle c'étoit Cardinal de Bouillon Carette château de Grignan cher cousin Choisy chose Comte Comtesse connoissance crois dame derniere desire Dieu dîner dire Duc de Chaulnes Duchesse de Chaulnes Duchesse de Villeroi Duchesse du Lude êtes étoit Fayette femme fille gnan graces j'ai j'avois j'en j'étois jamais jolie jours l'Abbé Têtu l'hôtel de Chaulnes Lesdiguieres LETTRE m'en vais Mada Madame de Chaulnes Madame de Cou Madame de Coulanges Madame de Grignan Madame de Louvois Madame de Maintenon Madame de Montespan Madame DE SÉVIGNÉ Madame de Simiane Madame la Duchesse maison mande maniere Maréchal de Catinat Maréchale de Villeroi mari mariage Marly Marquis de Grignan Marquise Martillac Martin ment Mesdames Meudon monde MONSIEUR DE COULANGES mort n'ai Nevers Ormesson parle paroît passer pauvre personne plaisir Pontoise Princesse ravie royal château santé Sanzei Seignelay sera seroit très-aimable trouve Versailles voilà
Popular passages
Page 111 - Nicole, était si étendu ; qui était le centre de tant de choses ! Que d'affaires, que de desseins, que de projets, que de secrets, que d'intérêts à démêler, que de guerres commencées, que d'intrigues, que de beaux coups d'échecs à faire et à conduire!
Page 51 - Rochefoucault dit que l'ambition de Sévigné est de mourir d'un amour qu'il n'a pas : car nous ne le tenons pas du bois dont on fait les fortes passions. Je suis dégoûtée de celle de la Fare : elle est trop grande et trop esclave. Sa maîtresse ne répond pas au plus petit de ses sentiments : elle soupa chez Longueil et assista à une musique le soir même qu'il partit.
Page 62 - Je suis toujours couperosée, ma pauvre petite, et je fais toujours des remèdes ; mais comme je suis entre les mains de Bourdelot , qui me purge avec des melons et de la glace, et que tout le monde me vient dire que cela me tuera, cette pensée me met dans une telle incertitude, qu'encore que je me trouve bien de ce qu'il m'ordonne, je ne le fais pourtant qu'en tremblant.
Page 57 - Je suis dans cet état trois jours et trois nuits; je redors présentement; mais je ne mange encore que par machine, comme les chevaux , en me frottant la bouche de vinaigre : du reste, je me porte bien, et je n'ai pas même si mal à la tête.
Page 56 - Voici le soir, voilà un potage et un poulet ; je n'en veux point, je suis dégoûtée, je m'en vais me coucher, j'aime mieux dormir que de manger. Je me couche, je me tourne, je me retourne, je n'ai point de mal, mais je n'ai point de sommeil aussi ; j'appelle, je prends un livre, je le referme ; le jour vient, je me lève, je vais à la fenêtre ; quatre heures sonnent, cinq heures ; six heures ; je me recouche, je m'endors jusqu'à sept ; je me lève à huit, je me mets à table à douze inutilement,...
Page 56 - Voici ce que j'ai fait depuis que je vous ai écrit: j'ai eu deux accès de fièvre : il ya six mois que je n'ai été purgée ; on me purge une fois , on me purge deux ; le lendemain de la deuxième, je me mets à table: ah! ah ! j'ai mal au cœur, je ne veux point de potage: mangez donc un peu de viande; non, je n'en veux point: mais vous mangerez du fruit; je crois qu'oui: hé bien ! mangez-en donc ; je ne saurais , je mangerai tantôt.
Page 38 - Il me seroit difficile de vous rien envoyer de ce prix-là ; mais je chercherai à m'acquitter, sans espérer néanmoins d'en trouver les moyens, dans le soin de votre santé, car vous vous portez si bien que vous n'avez pas besoin de mes remèdes. Madame la...
Page 32 - Pour madame Scarron , c'est une chose étonnante que sa vie * : aucun mortel , sans exception , n'a commerce avec elle; j'ai reçu une de ses lettres; mais je me garde bien de m'en vanter, de peur des questions infinies que cela attire.
Page 117 - ... ce qui n'est pas l'affaire d'un jour. Ainsi, ma belle, soyez en repos sur la vie de votre pauvre amie; vous aurez le loisir d'être préparée à tout ce qui arrivera...
Page 111 - Je suis tellement éperdue de la nouvelle de la mort trèssubite de M. de Louvois, que je ne sais par où commencer pour vous en parler. Le voilà donc mort , ce grand ministre , cet homme si considérable , qui tenait une si grande place ; dont le moi, comme dit M. Nicole, était si étendu ; qui était le centre de tant de choses : que d'affaires, que de desseins , que de projets , que de secrets , que d'intérêts à démêler , que de guerres commencées , que d'intrigues , que de beaux coups...