Histoire générale, physique et civile de l'Europe: depuis les dernières années du cinquième siècle jusque vers le milieu du dix-huitième, Volume 16

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Page 127 - ... mémoire ne se flétrit point par le temps : l'autre, élevé par les armes au comble de la gloire comme un David, comme lui meurt dans son lit en publiant les louanges de Dieu et instruisant sa famille, et laisse tous les cœurs remplis tant de l'éclat de sa vie que de la douceur de sa mort. Quel spectacle de voir et d'étudier ces deux hommes, et d'apprendre de chacun d'eux toute l'estime que méritait l'autre...
Page 127 - ... l'un enfin, par la profondeur de son génie et les incroyables ressources de son courage, s'élève au-dessus des plus grands périls et sait même profiter de toutes les infidélités de la fortune ; l'autre, et par l'avantage d'une si haute naissance, et par ces grandes pensées que le ciel envoie, et par une espèce d'instinct admirable dont les hommes ne connaissent pas le secret, semble né pour entraîner la fortune dans ses desseins et forcer les destinées.
Page 126 - L'un paraît agir par des réflexions profondes, et l'autre par de soudaines illuminations; celui-ci par conséquent plus vif, mais sans que son feu eût rien de précipité; celui-là, d'un air plus froid sans...
Page 232 - Ville d'Orléans, pour y être jugés par le Tribunal établi dans cette Ville , et chargé provisoirement de la connoissance des crimes de cette nature ». L'ordre du jour appeloit...
Page 127 - L'un , dès qu'il parut dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre quelque chose d'extraordinaire ; mais toutefois s'avance par ordre, et vient comme par degrés aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie : l'autre, comme un homme inspirés, dès sa première bataille s'égale aux maîtres les plus consommés.
Page 296 - France. une horreur générale de la conduite que les ecclésiastiques ont tenue, et la croyance qu'ils n'ajoutent aucune foi à des sacrements qu'ils se font un jeu de profaner. Si l'on veut poursuivre, il est nécessaire d'exterminer les protestants nouveaux comme des rebelles ou de les bannir comme des furieux : projets exécrables, contraires à toutes les vertus chrétiennes, morales et civiles...
Page 112 - Fariaux (1) se fût trouvé en cinq ou six places assiégées, mais où l'on n'avait été que par des boyaux si étroits qu'il n'était pas possible de tenir dedans à la moindre sortie. Les ennemis, étonnés de nous voir aller à eux avec tant de troupes et une telle disposition, prirent le parti de ne rien tenter tant que nous avancerions avec tant de précautions (2).
Page 296 - Vauban terminait par les considérations suivantes, où la sagesse ne brille pas moins que la vertu : « La contrainte des conversions a inspiré une horreur générale de « la conduite que les ecclésiastiques ont tenue, et la croyance qu'ils « n'ajoutent aucune foi à des sacrements qu'ils se font un jeu de « profaner. Si l'on veut poursuivre, il est nécessaire d'exterminer les « protestants nouveaux comme des rebelles, ou de les bannir comme «des furieux : projets exécrables...
Page 200 - ... ce que vous avez fait à Philisbourg « m'est fort agréable. Si vous êtes aussi content de mon fils « qu'il l'est de vous , je vous crois fort bien ensemble; car il * me paraît qu'il vous connaît et vous estime autant que moi. « Je ne saurais finir sans vous recommander absolument de « vous conserver pour le bien de mon service.
Page 16 - ... le droit de décider de la guerre et de la paix et, en général, la plénitude de la souveraineté.

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