La littérature française au dix-septième siècle |
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... tion . Réussit - elle à y échapper ? On n'oserait le pré- tendre . Le chancelier Séguier laissa à l'Académie une li- berté relative , mais à sa mort , elle tomba sous le protectorat de Louis XIV ( 1672 ) . Il lui donna une salle au ...
... tion . Réussit - elle à y échapper ? On n'oserait le pré- tendre . Le chancelier Séguier laissa à l'Académie une li- berté relative , mais à sa mort , elle tomba sous le protectorat de Louis XIV ( 1672 ) . Il lui donna une salle au ...
Page 54
... tion est prise ; il la porte en lui , il l'entretient , la nourrit sur les champs de bataille , sous la tente , au bivouac , dans ce poêle où il s'enferme pendant les longues veillées mi- litaires . Et ce n'est pas un projet caressé ...
... tion est prise ; il la porte en lui , il l'entretient , la nourrit sur les champs de bataille , sous la tente , au bivouac , dans ce poêle où il s'enferme pendant les longues veillées mi- litaires . Et ce n'est pas un projet caressé ...
Page 55
... tion de ses expériences . L'âpre climat du Nord , si peu fait pour lui , toujours languissant , le tua en six mois . Parmi les perspectives enivrantes que la science admirable avait déroulées à ses yeux , il avait vu la prolongation ...
... tion de ses expériences . L'âpre climat du Nord , si peu fait pour lui , toujours languissant , le tua en six mois . Parmi les perspectives enivrantes que la science admirable avait déroulées à ses yeux , il avait vu la prolongation ...
Page 68
... tion , spectateur choisi de Dieu pour contempler la ma- jesté de la nature et y reconnaître la main de son auteur ; l'homme déchu , mais racheté , l'homme , créature rai- sonnable , libre , morale , dont la vie intérieure seule est ...
... tion , spectateur choisi de Dieu pour contempler la ma- jesté de la nature et y reconnaître la main de son auteur ; l'homme déchu , mais racheté , l'homme , créature rai- sonnable , libre , morale , dont la vie intérieure seule est ...
Page 83
... tion si vivement engagée et conduite , quand Rodrigue resté seul en scène , sentait se détendre en lui les ressorts de l'énergie héroïque et se souvenant que , s'il était fils de don Diègue , il aimait Chimène , épanchait le trop ...
... tion si vivement engagée et conduite , quand Rodrigue resté seul en scène , sentait se détendre en lui les ressorts de l'énergie héroïque et se souvenant que , s'il était fils de don Diègue , il aimait Chimène , épanchait le trop ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 383 - certains animaux farouches , des mâles et des femelles : répandus par la campagne , noirs , livides , et tout brûlés du soleil , attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée , et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine...
Page 198 - Console-toi, tu ne me chercherais pas, si tu ne m'avais trouvé. Je pensais à toi dans mon agonie, j'ai versé telles gouttes de sang pour toi.
Page 88 - ... n'est-il pas vrai aussi qu'il y pourrait être excité plus fortement par la vue des malheurs arrivés aux personnes de notre condition, à qui nous ressemblons tout à fait, que par l'image de ceux qui font trébucher de leurs trônes les plus grands monarques, avec qui nous n'avons aucun rapport qu'en tant que nous sommes susceptibles des passions qui les ont jetés dans ce précipice : ce qui ne se rencontre pas toujours?
Page 326 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 48 - Amyot, dans le cardinal d'Ossat : dans les ouvrages les plus enjoués et dans les plus sérieux, il avait je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi , de vif et de passionné. On a retranché . si je ne me trompe, plus de mots qu'on n'en a introduits.
Page 60 - Mais aussitôt après je pris garde que , pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et , remarquant que cette vérité : Je pense , donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Page 410 - De la foi d'un chrétien les mystères terribles D'ornements égayés ne sont point susceptibles...
Page 222 - Quant à son temps, bien le sut dispenser : Deux parts en fit, dont il soûlait passer L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire.
Page 105 - ... ni le haïr à demi; ferme génie que nous avons vu, en ébranlant l'univers, s'attirer une dignité qu'à la fin il...
Page 92 - Il est facile aux spéculatifs d'être sévères; mais s'ils voulaient donner dix ou douze poèmes de cette nature au public, ils élargiraient peut-être les règles encore plus que je ne fais, sitôt qu'ils auraient reconnu par l'expérience quelle contrainte apporte leur exactitude, et combien de belles choses elle bannit de notre théâtre.