Oeuvres complètes, Volume 3

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Page 315 - des êtres, je te dois tout, le bonheur d'exister, de « penser et de sentir ; je crois que tu nous as donné les « biens et les maux en mesure égale ; je crois que ta « justice a tout sagement compensé pour nous et que « la variété des peines et des plaisirs, des craintes et « des espérances, est le vent frais qui met le navire en <i branle et le fait avancer gaiement dans sa route.
Page 142 - ... soutenant peut-être avec trop d'ardeur son opinion quand il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie tous les gens qu'il reconnaît supérieurs ; confiant sur ses intérêts jusqu'à la négligence; actif quand il est aiguillonné , paresseux et stagnant après l'orage...
Page 221 - Je ne puis rien nommer si ce n'est par son nom ; J'appelle un chat un chat, et Rolet un fripon...
Page 267 - Nous déclarons ne prendre aucun intérêt à M. Caron de Beaumarchais et à son affaire, et ne lui avons pas permis d'insérer dans un Mémoire imprimé et public des assurances de notre protection.
Page 319 - ... aux lecteurs dans ses écritures, terrible aux emprunteurs dans ses usures, colportant les livres défendus, espionnant les gens qui l'admettent, écorchant les étrangers dont il fait les affaires, désolant pour s'enrichir les malheureux libraires ; il fût tel enfin dans l'opinion des hommes, qu'il suffit d'être accusé par lui, pour être présumé honnête ; son protégé, pour être à bon droit suspecté : donne-moi Marin.
Page 140 - Faute d'avoir fait insinuer mon contrat de mariage, la mort de ma première me laissa nu , dans la rigueur du terme , accablé de dettes , avec des prétentions dont je n'ai voulu suivre aucune , pour éviter de plaider contre ses parens , de qui jusque - là je n'avais eu qu'à me louer.
Page 467 - ... enjoint à tous ceux qui en ont des exemplaires de les apporter au greffe de la Cour, pour y être supprimés, fait...
Page 171 - Vous entamez ce chef-d'œuvre par me reprocher l'état de mes ancêtres. Hélas, Madame, il est trop vrai que le dernier de tous réunissait, à plusieurs branches de commerce, une assez grande célébrité dans l'art de l'horlogerie. F.orcé de passer condamnation sur cet article, j'avoue avec douleur que rien ne peut me laver du juste reproche que vous me faites d'être le fils de mon père... Mais je m'arrête; car je le sens derrière moi qui regarde ce que j'écris, et rit en m'embrassant.
Page 425 - sont des instigations, des conseils; si vous saviez... — Cela « suffit. » Alors, me retournant vers mon ami : « Vous avez entendu la « justification de ma sœur, allez la publier : ce qui me reste à « dire à monsieur n'exige plus de témoins. » Mon ami sort; Clavico bien plus étonné se lève à son tour; je le fais rasseoir.
Page 142 - Et vous qui m'avez connu , vous qui m'avez suivi sans cesse ! ô mes amis ! dites si vous avez jamais vu autre chose en moi qu'un homme constamment gai ; aimant avec une égale passion l'étude et le plaisir ; enclin à la raillerie , mais sans amertume; et l'accueillant dans autrui contre soi quand elle est assaisonnée ; soutenant peut-être avec trop d'ardeur son opinion quand il la croit juste, mais honorant hautement et sans envie...

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