L'Année philosophique, Volumes 11-12F. Alcan, 1901 - Philosophy Includes Bibliographie philosophique française, 1890-1913. |
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Common terms and phrases
absolument appelle aurait avons c'est-à-dire caractère cartésien catégories cause chapitre chose clairement conception condition connaissance conscience conséquent considérer corps critique croyance d'après d'autres d'être définition dernier Descartes déterminisme devait développement Dieu différence dire distinction dit-il diverses divine doctrine doit donner doute effet esprit essentiellement étude existe explique fond force forme générale Grecs hommes humaine idées infini jugement Kant l'âme l'auteur l'esprit l'étendue l'être l'existence l'homme l'idée l'objet l'une liberté libre livre logique lois lui-même manière matière ment métaphysique méthode monde montre morale mouvement moyen n'en nature naturelle nécessaire nécessité nombre objet passé pensée personne phénomènes philosophie Platon possible pourrait précisément première présente propre psychologie puissance pure qu'une question raison rapports réalité réel relation religieuse religion remarquer représentation reste rien s'il science seconde semble sens sentiment serait seule simple sociale société sorte substance suite suiv sujet système termes théorie thèse tion trouve valeur vérité volonté vrai
Popular passages
Page 67 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle ; en sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu'elle est plus aisée à connaître que lui, et qu'encore qu'il ne fût point, elle ne laisserait pas d'être tout ce qu'elle est.
Page 70 - ... j'ai une claire et distincte idée de moi-même en tant que je suis seulement une chose qui pense et non étendue , et que d'un autre j'ai une idée distincte du corps en tant qu'il est seulement une chose étendue et qui ne pense point...
Page 67 - Puis examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse, mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point...
Page 100 - ... de cela seul que je conçois l'être ou ce qui est, sans penser s'il est fini ou infini, c'est l'être infini que je conçois; mais, afin que je puisse concevoir un être fini, il faut que je retranche quelque chose de cette notion générale de l'être, laquelle par conséquent doit précéder.
Page 111 - Car, suivant les raisonnements que je viens de faire, pour connaître la nature de Dieu, autant que la mienne en était capable, je n'avais qu'à considérer de toutes les choses dont je trouvais en moi quelque idée, si c'était perfection, ou non, de les posséder, et j'étais assuré qu'aucune de celles qui marquaient quelque imperfection n'était en lui, mais que toutes les autres y étaient1.
Page 128 - Mais néanmoins, lorsque j'y pense avec plus d'attention, je trouve manifestement que l'existence ne peut non plus être séparée de l'essence de Dieu que de l'essence d'un triangle rectiligne la grandeur de ses trois angles égaux à deux droits...
Page 128 - Dire que quelque attribut est contenu dans la nature ou dans le concept d'une chose, c'est le même que de dire que cet attribut est vrai de cette chose , et qu'on peut assurer qu'il est en elle...
Page 123 - ... et partant que c'est une chose superflue de demander pourquoi il persévère dans l'être. Voire même (comme l'enseigne saint Augustin, lequel, après les auteurs sacrés, a parlé de Dieu plus hautement et plus dignement qu'aucun autre), en Dieu, il n'ya point de passé ni de futur, mais un continuel présent ; ce qui fait voir clairement qu'on ne peut sans absurdité demander pourquoi Dieu persévère dans...
Page 112 - En effet, c'est une chose bien claire et bien évidente à tous ceux qui considéreront avec attention la nature du temps, qu'une substance, pour être conservée dans tous les moments qu'elle dure, a besoin du même pouvoir et de la même action qui...
Page 87 - Et je ne me dois pas imaginer que je ne conçois pas l'infini par une véritable idée , mais seulement par la négation de ce qui est fini , de même que je comprends le repos et les ténèbres par la négation du mouvement et de la lumière : puisqu'au contraire je vois manifestement qu'il se rencontre plus de réalité dans la substance infinie que dans la substance finie...