Essais de critique et d'histoire |
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Page vi
... sentiments ; que peu à peu le progrès de l'âge et les reploiements de la réflexion aient ajouté en lui le psychologue à l'artiste ; que la finesse fran- çaise , la délicatesse parisienne , l'érudition du XIX siècle , l'épicurisme de la ...
... sentiments ; que peu à peu le progrès de l'âge et les reploiements de la réflexion aient ajouté en lui le psychologue à l'artiste ; que la finesse fran- çaise , la délicatesse parisienne , l'érudition du XIX siècle , l'épicurisme de la ...
Page vii
... sentiments chacune d'elles a lancés dans la passion totale . Les émotions et les pensées de l'homme sont liées comme les parties et les mouve- ments du corps ; et , puisque cet enchaînement mérite d'être noté dans le monde corporel et ...
... sentiments chacune d'elles a lancés dans la passion totale . Les émotions et les pensées de l'homme sont liées comme les parties et les mouve- ments du corps ; et , puisque cet enchaînement mérite d'être noté dans le monde corporel et ...
Page xii
... sentiment dont on ne puisse montrer le trajet et la source . Cette habitude d'analyse vient du xvir siècle ; cette liberté de penser a commencé à la Renaissance ; cette profonde source de tristesse a été creusée par le moyen âge ; cette ...
... sentiment dont on ne puisse montrer le trajet et la source . Cette habitude d'analyse vient du xvir siècle ; cette liberté de penser a commencé à la Renaissance ; cette profonde source de tristesse a été creusée par le moyen âge ; cette ...
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... sentiments de l'auteur , de replacer le livre parmi les circonstances qui l'ont produit : ces renseignements donnés , il se retire ; le lecteur arrive , profite de ces recherches et juge comme il lui convient . De là un second reproche ...
... sentiments de l'auteur , de replacer le livre parmi les circonstances qui l'ont produit : ces renseignements donnés , il se retire ; le lecteur arrive , profite de ces recherches et juge comme il lui convient . De là un second reproche ...
Page 8
... mais en silence , tout le dédain qu'elle a subi . Malheureusement ce sentiment trop fréquent et trop pénétrant empoisonne bientôt tous les autres . On finit par devenir incapable de gaieté et même de calme ; LA BRUYÈRE .
... mais en silence , tout le dédain qu'elle a subi . Malheureusement ce sentiment trop fréquent et trop pénétrant empoisonne bientôt tous les autres . On finit par devenir incapable de gaieté et même de calme ; LA BRUYÈRE .
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Common terms and phrases
aime âme amis armée arrive avaient avant ayant beau belle besoin caractère cause cent choses cœur corps côté coup cour critique Cyrus d'autres d'être demande dernier devant Dieu dire disait discours donne enfants ennemis esprit facultés faisait femme fils fond font force forme fort garde généraux gens gouvernement Grecs guerre haut hommes idées jeunes jour juge jusqu'à l'âme l'armée l'esprit l'histoire l'homme l'un laisse liberté lieu livre Louis lui-même main maître manque marche ment mieux mille monde montre mort mouvement n'ont nature naturel noble parle passé passion pays peine pensée père personne petits peuple philosophie phrase pieds place plaisir poète porte pouvait premier présent presque prince public puisse qu'à qu'un raison regarde reste rien s'il Saint-Simon sais science semble sentiments serait seul siècle Socrate soldats sorte style terre tête tirer tour traits trouve vérité veut vivantes vivre voilà voit volonté voyant vrai Xénophon yeux
Popular passages
Page 13 - II ya des âmes sales, pétries de boue et d'ordure, éprises du gain et de l'intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu; capables d'une seule volupté, qui est celle d'acquérir ou de ne point perdre; curieuses et avides du denier dix, uniquement occupées de leurs débiteurs; toujours inquiètes sur le rabais ou sur le décri des monnaies; enfoncées et comme abîmées dans les contrats, les titres et les parchemins. De telles gens ne sont ni parents, ni amis, ni citoyens,...
Page 254 - Il est vrai que j'ai des raisons de m'éloigner de la cour et que je veux éviter les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge.
Page 4 - On me l'a dépeint, dit l'abbé d'Olivet, comme un philosophe qui ne songeait qu'à vivre tranquille avec des amis et des livres, faisant un bon choix des uns et des autres, ne cherchant ni ne fuyant le plaisir, toujours disposé à une joie modeste et ingénieux à la faire naître, poli dans ses manières et sage dans ses discours, craignant toute sorte d'ambition, même celle de montrer de l'esprit.
Page 10 - L'un ne se forme et ne s'exerce que dans les choses qui sont utiles ; l'autre y joint les pernicieuses. Là se montrent ingénument la grossièreté et la franchise ; ici se cache une sève maligne et corrompue sous l'écorce de la politesse. Le peuple n'a guère d'esprit, et les grands n'ont point d'âme : celui-là a un bon fond, et n'a point de dehors ; ceux-ci n'ont que des dehors et qu'une simple superficie. Faut-il opter ? Je ne balance pas : je veux être peuple.
Page 2 - Qui considérera que le visage du prince fait toute la félicité du courtisan , qu'il s'occupe et se remplit pendant toute sa vie de le voir et d'en être vu , comprendra un peu comment voir Dieu peut faire toute la gloire et tout le bonheur des saints.
Page 13 - Vient-on de placer quelqu'un dans un nouveau poste , c'est un débordement de louanges en sa faveur qui inonde les cours et la chapelle, qui gagne l'escalier, les salles, la galerie , tout l'appartement : on en a au-dessus des yeux ; on n'y tient pas.
Page 223 - Plus avant commençoit la foule des courtisans de toute espèce. Le plus grand nombre, c'est-à-dire les sots, tiraient des soupirs de leurs talons, et, avec des yeux égarés et secs...
Page 225 - Ce fut là où je savourai avec toutes les délices qu'on ne peut exprimer le spectacle de ces fiers légistes (qui osent nous refuser le salut) prosternés à genoux, et...
Page 252 - Clèves avait senti une grande envie de ne point aller à celui du maréchal de Saint-André. Elle entra aisément dans l'opinion qu'il ne fallait pas aller chez un homme dont on était aimée, et elle fut bien aise d'avoir une raison de sévérité pour faire une chose qui était une faveur pour M. de Nemours...
Page vii - ... plus enroulées, capables de se tempérer et de s'atténuer les unes les autres, de mots plus spéciaux, traînant avec eux un long cortège d'alliances et de souvenirs. Il faudrait moins le lire que le goûter : ce serait un de ces parfums composés et précieux où l'on respire à la fois vingt essences choisies et adoucies par leur mutuel accord. En décrivant le genre, j'ai décrit l'homme. Le lecteur a nommé M. Sainte-Beuve; mais le genre n'appartient qu'à l'homme, et on ne peut imposer...