Essais de critique et d'histoire |
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Page 27
... regarde comme pernicieuse . Vous attaquez dans leur essence la foi et la raison , et encore plus la raison que la foi . Si l'on veut se figurer les deux facultés et les deux méthodes , qu'on se représente d'un côté Pascal , malade , la ...
... regarde comme pernicieuse . Vous attaquez dans leur essence la foi et la raison , et encore plus la raison que la foi . Si l'on veut se figurer les deux facultés et les deux méthodes , qu'on se représente d'un côté Pascal , malade , la ...
Page 54
... regarde les plantes , les bêtes et les beaux nuages . Ne détruisez pas sous une discipline la beauté native de son corps et de son âme . Ce sang nouveau qui court dans ces jeunes veines et vient tendre cette peau si fraîche , cette ...
... regarde les plantes , les bêtes et les beaux nuages . Ne détruisez pas sous une discipline la beauté native de son corps et de son âme . Ce sang nouveau qui court dans ces jeunes veines et vient tendre cette peau si fraîche , cette ...
Page 96
... regarde les formes et les couleurs que -pour pénétrer l'âme et la passion qu'elles expriment ; il ne décrit jamais pour décrire ; il n'imagine que pour sentir . On en verra la preuve dans ses paysages : com- 1. Tome VIII de l'Histoire ...
... regarde les formes et les couleurs que -pour pénétrer l'âme et la passion qu'elles expriment ; il ne décrit jamais pour décrire ; il n'imagine que pour sentir . On en verra la preuve dans ses paysages : com- 1. Tome VIII de l'Histoire ...
Page 102
... regarde les bacchanales et le carnaval que Rosso peint sur ses murailles . En 1538 , un abcès affreux le mène à deux doigts de la mort ; on le guérit à peine , par des remèdes aussi terribles que le mal . Il reste bouffi , la machine ...
... regarde les bacchanales et le carnaval que Rosso peint sur ses murailles . En 1538 , un abcès affreux le mène à deux doigts de la mort ; on le guérit à peine , par des remèdes aussi terribles que le mal . Il reste bouffi , la machine ...
Page 112
... regarde d'un air résigné devant lui , sans savoir quoi . Des flottes d'oies asiatiques abordent gravement sur la ... regardé la campagne avec elle . Un rossignol , un rouge - gorge dans sa chambre , des poules dans sa cour , des corbeaux ...
... regarde d'un air résigné devant lui , sans savoir quoi . Des flottes d'oies asiatiques abordent gravement sur la ... regardé la campagne avec elle . Un rossignol , un rouge - gorge dans sa chambre , des poules dans sa cour , des corbeaux ...
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Common terms and phrases
aime âme amis armée Artaxerxès avaient barbares beau beauté Bruyère cent César Charmide Chirisophos choses Cléarque cœur coup Cromwell Ctésippe Cyrus d'autres d'être Dieu disait discours doctrine ennemis esprit ESSAIS DE CRITIQUE Euthydème facultés Fayette Fléchier force François Ier généraux gens goût gouvernement Grecs guerre Guizot hommes hoplites idées Jean Reynaud jeunes joie jour l'âme l'aristocratie l'armée l'art l'esprit l'histoire l'homme l'imagination laisse lecteur liberté livre Louis Louis XIV main maître Ménexène Ménon ment méthode Michelet mille mœurs monde nation nature naturel Nayler noble noblesse parle passé passion peintre pensée Périclès personnages personne peuple Phalinos Phèdre philosophie phrase plaisir Platon poète politique premier prince Protagoras qu'un raison regarde religion reste rien Rome s'il Saint-Simon sais science seigneurs semble sentiments seul Socrate soldats sophistes sorte style talent terre tiers état tion tiques Tiribaze Tissapherne traits Troplong trouve vérité veut vivre voilà voit volonté Xénophon XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 13 - II ya des âmes sales, pétries de boue et d'ordure, éprises du gain et de l'intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu; capables d'une seule volupté, qui est celle d'acquérir ou de ne point perdre; curieuses et avides du denier dix, uniquement occupées de leurs débiteurs; toujours inquiètes sur le rabais ou sur le décri des monnaies; enfoncées et comme abîmées dans les contrats, les titres et les parchemins. De telles gens ne sont ni parents, ni amis, ni citoyens,...
Page 254 - Il est vrai que j'ai des raisons de m'éloigner de la cour et que je veux éviter les périls où se trouvent quelquefois les personnes de mon âge.
Page 4 - On me l'a dépeint, dit l'abbé d'Olivet, comme un philosophe qui ne songeait qu'à vivre tranquille avec des amis et des livres, faisant un bon choix des uns et des autres, ne cherchant ni ne fuyant le plaisir, toujours disposé à une joie modeste et ingénieux à la faire naître, poli dans ses manières et sage dans ses discours, craignant toute sorte d'ambition, même celle de montrer de l'esprit.
Page 10 - L'un ne se forme et ne s'exerce que dans les choses qui sont utiles ; l'autre y joint les pernicieuses. Là se montrent ingénument la grossièreté et la franchise ; ici se cache une sève maligne et corrompue sous l'écorce de la politesse. Le peuple n'a guère d'esprit, et les grands n'ont point d'âme : celui-là a un bon fond, et n'a point de dehors ; ceux-ci n'ont que des dehors et qu'une simple superficie. Faut-il opter ? Je ne balance pas : je veux être peuple.
Page 2 - Qui considérera que le visage du prince fait toute la félicité du courtisan , qu'il s'occupe et se remplit pendant toute sa vie de le voir et d'en être vu , comprendra un peu comment voir Dieu peut faire toute la gloire et tout le bonheur des saints.
Page 13 - Vient-on de placer quelqu'un dans un nouveau poste , c'est un débordement de louanges en sa faveur qui inonde les cours et la chapelle, qui gagne l'escalier, les salles, la galerie , tout l'appartement : on en a au-dessus des yeux ; on n'y tient pas.
Page 223 - Plus avant commençoit la foule des courtisans de toute espèce. Le plus grand nombre, c'est-à-dire les sots, tiraient des soupirs de leurs talons, et, avec des yeux égarés et secs...
Page 225 - Ce fut là où je savourai avec toutes les délices qu'on ne peut exprimer le spectacle de ces fiers légistes (qui osent nous refuser le salut) prosternés à genoux, et...
Page 252 - Clèves avait senti une grande envie de ne point aller à celui du maréchal de Saint-André. Elle entra aisément dans l'opinion qu'il ne fallait pas aller chez un homme dont on était aimée, et elle fut bien aise d'avoir une raison de sévérité pour faire une chose qui était une faveur pour M. de Nemours...
Page vii - ... plus enroulées, capables de se tempérer et de s'atténuer les unes les autres, de mots plus spéciaux, traînant avec eux un long cortège d'alliances et de souvenirs. Il faudrait moins le lire que le goûter : ce serait un de ces parfums composés et précieux où l'on respire à la fois vingt essences choisies et adoucies par leur mutuel accord. En décrivant le genre, j'ai décrit l'homme. Le lecteur a nommé M. Sainte-Beuve; mais le genre n'appartient qu'à l'homme, et on ne peut imposer...