Œuvres complètes, réunies et publ. par L. Feugère |
From inside the book
Results 1-5 of 58
Page 19
... font gourmander , puis qu'en ces- sant de servir ils en seroient quites . C'est le peuple qui s'asservit , qui se coupe la gorge ; qui , ayant le chois d'estre subject ou d'estre li- bre , quite sa franchise et prend le joug ; qui ...
... font gourmander , puis qu'en ces- sant de servir ils en seroient quites . C'est le peuple qui s'asservit , qui se coupe la gorge ; qui , ayant le chois d'estre subject ou d'estre li- bre , quite sa franchise et prend le joug ; qui ...
Page 28
... font trop les sourds , leur crient : Vive liberté ! Plusieurs y en a d'entr'elles , qui meurent si tost qu'elles sont prinses . Comme le poisson , qui perd la vie aussi tost que l'eau , pareillement celles là quit- tent la lumiere , et ...
... font trop les sourds , leur crient : Vive liberté ! Plusieurs y en a d'entr'elles , qui meurent si tost qu'elles sont prinses . Comme le poisson , qui perd la vie aussi tost que l'eau , pareillement celles là quit- tent la lumiere , et ...
Page 31
... font estat des peuples qui sont sous eux , comme de leurs serfs hereditaires : et , selon la complexion en laquelle ils sont plus enclins , avares ou prodigues , tels qu'ils sont , ils font du royaume comme de leur heritage . Celuy à ...
... font estat des peuples qui sont sous eux , comme de leurs serfs hereditaires : et , selon la complexion en laquelle ils sont plus enclins , avares ou prodigues , tels qu'ils sont , ils font du royaume comme de leur heritage . Celuy à ...
Page 34
... font volontiers ce que leurs devanciers avoient fait par contrainte . C'est cela , que les hommes nais- sent sous le joug ; et puis , nourris et eslevez dans le servage , sans regarder plus avant , se conten- tans de vivre comme ils ...
... font volontiers ce que leurs devanciers avoient fait par contrainte . C'est cela , que les hommes nais- sent sous le joug ; et puis , nourris et eslevez dans le servage , sans regarder plus avant , se conten- tans de vivre comme ils ...
Page 42
... ( de l'italien barda , même sens que le mot français ) , harnois d'un cheval , suivant Nicot , et de plus , lames de fer qui couvraient son poitrail et ses flancs . mors , et se le font accroire par exemples ; 42 DE LA SERVITUDE.
... ( de l'italien barda , même sens que le mot français ) , harnois d'un cheval , suivant Nicot , et de plus , lames de fer qui couvraient son poitrail et ses flancs . mors , et se le font accroire par exemples ; 42 DE LA SERVITUDE.
Contents
3 | |
14 | |
18 | |
25 | |
31 | |
42 | |
49 | |
57 | |
240 | |
259 | |
268 | |
276 | |
307 | |
329 | |
339 | |
425 | |
82 | |
123 | |
136 | |
192 | |
200 | |
204 | |
217 | |
447 | |
453 | |
466 | |
471 | |
512 | |
531 | |
Common terms and phrases
advis amour Amours de Cassandre Amyot apres avecques avoit ayans ayse beau Bellay belle besoing Boëtie celuy certes ceste chascun chasque chose Cicéron cité cœur cognoissance cognoistre Columelle compaignie Critobule croy d'estre desjà Dieu dire doibt doncques droict enfans estant esté Estienne estoit estre eust femme fruicts fust gaigner grec Hæc Hist Homère hommes Hygin j'ay jamais l'agriculture l'édit Laërte latin locution maison maistre Marot mary ment mesme mesnage mesnagerie MICHEL DE MONTAIGNE mihi monstre Montaigne Nicot ô Ischomache ô Socrates Ovide païs parle pense Pétrarque plaisir plant Pline Plutarque poëte poinct Precellence prins Properce proufit quæ quid quod quoy rien Ronsard Roquefort s'il sçachant sçais sçait sçavoir sçay semble sens seroit seulement soing sonnet suivant terre Théophraste tibi tost tousjours toutesfois toy mesme treuve tyran Varron Vaugelas veoir verbe Voylà vray Xénophon XVIe siècle
Popular passages
Page 3 - Je vay bien jusques à ce second point avec mon peintre, mais je demeure court en l'autre et meilleure partie ; car ma suffisance ne va pas si avant que d'oser entreprendre un tableau riche, poly et formé selon l'art.
Page 293 - ... les auteurs viennent lire leurs pièces nouvelles, pour nous engager à les trouver belles, et leur donner de la réputation ; et je vous laisse à penser si, quand nous disons quelque chose, le parterre ose nous contredire. Pour moi, j'y suis fort exact ; et quand j'ai promis à quelque poète, je crie toujours, voilà qui est beau, devant que les chandelles soient allumées.
Page 477 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 433 - La javelle à plein poing tomber sous la faucille, Le vendangeur ployer sous le faix des paniers, Et semble qu'à l'envi les fertiles montagnes, Les humides vallons et les grasses campagnes, S'efforcent à remplir sa cave et ses greniers.
Page 23 - Comment at-il tant de mains pour vous frapper, s'il ne les prend de vous? Les pieds dont il foule vos cités, d'où les at-il, s'ils ne sont des vôtres?
Page 441 - Je ne veux feuilleter les exemplaires grecs, Je ne veux retracer les beaux traits d'un Horace, Et moins veux-je imiter d'un Pétrarque la grâce, Ou la voix d'un Ronsard, pour chanter mes Regrets. Ceux qui sont de Phébus vrais poètes sacrés, Animeront leurs vers d'une plus grande audace : Moi, qui suis agité d'une fureur...
Page 22 - Pauvres gents et miserables, peuples insensez, nations opiniastres en vostre mal, et aveugles en vostre bien, vous vous laissez emporter devant vous le plus beau et le plus clair de vostre revenu, piller vos champs, voler vos maisons, et les dépouiller des meubles anciens et paternels! Vous vivez de sorte que vous pouvez dire que rien n'est à vous; et...
Page 48 - Mais les gens assubjectis, outre ce courage guerrier, ils perdent encores en toutes autres choses la vivacité , et ont le cœur bas et mol, et sont incapables de toutes choses grandes.
Page 439 - L'un d'eux, s'ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L'autre lui dit : " Qu'allez-vous faire ? Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins, que les travaux, Les dangers, les soins du voyage.
Page 23 - Celui qui vous maîtrise tant n'a que deux yeux, n'a que deux mains, n'a qu'un corps et n'a autre chose que ce qu'a le moindre homme du grand nombre...