Etudes de la nature

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F. Didot freres, fils et cie., 1859 - 563 pages
 

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Page 197 - L'auteur de la nature a donné à chacun de nous , dans notre espèce , un ami naturel , propre à supporter tous les besoins de notre vie , et à subvenir à toutes les affections de notre cœur et à toutes les inquiétudes de notre tempérament ; il dit , dans le commencement du monde : « Il n'est pas bon que « l'homme soit seul : faisons-lui une aide semblable à lui; et
Page 155 - Quatre ou cinq gerbes de lumière, qui s'élèvent du soleil couchant jusqu'au zénith, bordent de franges d'or les sommets indécis de cette barrière céleste, et vont frapper des reflets de leurs feux les pyramides des montagnes aériennes collatérales, qui semblent alors être d'argent et de vermillon.
Page 416 - C'est surtout à la campagne que leur impression se fait vivement sentir : une simple fosse fait souvent verser plus de larmes que les catafalques dans les cathédrales : c'est là que la douleur prend de la sublimité ; elle s'élève avec les vieux ifs des cimetières, elle s'étend avec les plaines et les collines d'alentour ; elle s'allie avec tous les effets de la nature, le lever de l'aurore, le murmure des vents, le coucher du soleil et les ténèbres de la nuit.
Page 4 - Il n'y en avait pas une seule qui, le considérant avec ses petits yeux sphériques, n'y dût distinguer une infinité d'objets que je ne pouvais apercevoir qu'au microscope avec des recherches infinies. Leurs yeux même sont très-supérieurs à...
Page 397 - Les animaux périr! car encor les humains, Tous avaient dû tomber sous les célestes armes : Baucis en répandit en secret quelques larmes.
Page 113 - Pourquoi la lumière at-elle été donnée à un misérable, et la vie à ceux qui sont dans l'amertume du cœur ? » Ainsi chantait l'ancien des hommes.
Page 2 - A quelques-unes elle paraissait obscure comme un point de velours noir; elle étincelait à d'autres comme un rubis. Il n'y avait pas moins de variété dans leurs ailes: quelques-unes en avaient de longues et de brillantes, comme des lames de nacre ; d'autres, de courtes et de larges, qui ressemblaient à des réseaux de la plus fine gaze. Chacune avait sa manière de les porter et de s'en servir.
Page 40 - ... et les eaux des pluies couler sur leurs flancs bruns, en nappes brillantes de cristal ou en longs filets d'argent. Aucun obstacle n'empêche de parcourir les bords qui tapissent leurs flancs et leurs bases ; car les ruisseaux qui descendent des montagnes présentent, le long de leurs rives, des lisières de sable, ou de larges plateaux de roches qu'ils ont dépouillés de leurs terres. De plus, ils...
Page 3 - D'ailleurs mon fraisier n'était point dans son lieu naturel, en pleine campagne, sur la lisière d'un bois, ou sur le bord d'un ruisseau, où il eût été fréquenté par bien d'autres espèces d'animaux. Il était dans un pot de terre, au milieu des fumées de Paris.
Page 333 - ... n'ya pas moins de convenance dans les formes et les grosseurs des fruits. Il y en a beaucoup qui sont taillés pour la bouche de l'homme, comme les cerises et les prunes; d'autres pour sa main, comme les poires et les pommes; d'autres , beaucoup plus gros, comme les melons, sont divisés par côtes, et semblent destinés à être mangés en famille : il y en a même aux Indes, comme le jacq, et chez nous ta citrouille, qu'on pourrait partager avec ses voisins.

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